Après la diffusion virale de documents présentés comme des corrigés des épreuves du Bfem session 2025, le ministère de l’Éducation nationale a réagi hier par un communiqué officiel. Il clarifie les faits, écarte tout dysfonctionnement du système d’examen et appelle à la responsabilité face aux rumeurs.
Depuis plusieurs heures, les réseaux sociaux s’agitent autour d’une prétendue fuite massive des épreuves du Bfem 2025. Des documents présentés comme des corrigés font le tour des plateformes de discussion, alimentant confusion et inquiétudes dans l’opinion publique. Face à la situation, la direction des examens du ministère de l’Éducation a tenu à faire une mise au point à travers un communiqué publié hier et repris par l'OBS.
Le ministère reconnaît avoir constaté la circulation de documents en ligne, notamment sur WhatsApp, mais précise qu’aucun de ces contenus n’a été officiellement validé ni diffusé par l’administration. « Il s’agit d’une manipulation de documents avant leur diffusion », affirme la note officielle. Ce qui n’a pourtant pas empêché des candidats officiels à Dakar, Louga et Thiès (Mbour) — avec des documents d’épreuves, les « fuites » ont été également signalées à Mbour — d’être entendus après que certains dits "corrigés", avaient circulé massivement.
Une vérification de leurs téléphones portables est en cours. L’appareil contenait toujours les preuves de la tricherie. À la suite de ces faits, selon les enquêteurs, les responsables de l’éducation ont été joints et réitèrent que les documents concernés n’émanent pas de l’État, donc non officiels.
Ce qu’en retient le ministère est de porter à l’attention générale que la direction des examens et concours, se défend la tutelle, "n’a pu identifier aucun manquement majeur". Malgré la fuite dans des zones comme Grand-Yoff, Sciences et Vie de la Terre, Mathématiques, Anglais, Histoire-Géo ont été mentionnés comme les matières concernées, le ministère se fait un point d’honneur de rassurer sur "la régularité" du système national.

