
L’exploitation du rapport de la Cour des comptes relatif à la gestion des fonds mobilisés durant la pandémie de Covid-19 continue de faire des remous. Lors d’un face-à-face avec la presse, Mbacké Fall, procureur général près la Cour d’appel de Dakar, a annoncé que les dossiers de cinq anciens ministres avaient été transmis à l’Assemblée nationale, dans le cadre d’une procédure judiciaire visant à établir d’éventuelles responsabilités pénales.
« De graves présomptions de détournement de deniers publics pèsent sur certains anciens membres du gouvernement », a déclaré le magistrat, soulignant la gravité des faits relevés dans le rapport de l’organe supérieur de contrôle des finances publiques.
Cette démarche judiciaire pourrait ouvrir la voie à une mise en accusation de ces anciens responsables devant la Haute Cour de justice, juridiction compétente pour juger les ministres pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions.
La transmission des dossiers à l’Assemblée nationale constitue une étape clé dans le déclenchement éventuel de cette procédure exceptionnelle, qui nécessiterait un vote des députés. Si elle était actée, cette mise en accusation marquerait un tournant inédit dans l’histoire récente du Sénégal, renforçant la volonté affichée par les autorités de lutter contre l’impunité et de promouvoir la transparence dans la gestion des ressources publiques.
Les noms des anciens ministres concernés n’ont pas encore été rendus publics, mais la pression s’intensifie autour de cette affaire qui cristallise l’attention d’une opinion publique en quête de vérité et de justice après les soupçons de mauvaise gouvernance qui ont entaché la gestion des fonds de la crise sanitaire.
« De graves présomptions de détournement de deniers publics pèsent sur certains anciens membres du gouvernement », a déclaré le magistrat, soulignant la gravité des faits relevés dans le rapport de l’organe supérieur de contrôle des finances publiques.
Cette démarche judiciaire pourrait ouvrir la voie à une mise en accusation de ces anciens responsables devant la Haute Cour de justice, juridiction compétente pour juger les ministres pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions.
La transmission des dossiers à l’Assemblée nationale constitue une étape clé dans le déclenchement éventuel de cette procédure exceptionnelle, qui nécessiterait un vote des députés. Si elle était actée, cette mise en accusation marquerait un tournant inédit dans l’histoire récente du Sénégal, renforçant la volonté affichée par les autorités de lutter contre l’impunité et de promouvoir la transparence dans la gestion des ressources publiques.
Les noms des anciens ministres concernés n’ont pas encore été rendus publics, mais la pression s’intensifie autour de cette affaire qui cristallise l’attention d’une opinion publique en quête de vérité et de justice après les soupçons de mauvaise gouvernance qui ont entaché la gestion des fonds de la crise sanitaire.