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Face à l’attaque contre l’Iran, Diomaye Faye sermonne Israël à Séville

Mercredi 2 Juillet 2025

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a une nouvelle fois élevé la voix contre l’offensive militaire d’Israël contre l’Iran. En marge de la 4ᵉ Conférence des Nations unies sur le financement du développement, tenue en Espagne, le chef de l’État sénégalais a dénoncé une violation flagrante du droit international et a appelé à un renforcement du multilatéralisme.

Dans une déclaration ferme, le Président Diomaye Faye a dénoncé le précédent dangereux créé par cette attaque : « L’exemple le plus parlant, c’est ce qui est arrivé au Moyen-Orient, où un pays (Israël) décide qu’il est en situation de menace sécuritaire et choisit d’attaquer un autre pays (l’Iran) à titre préventif. Si chaque État pouvait, sur la seule base de l’évaluation qu’il fait des menaces qui pèsent sur lui, attaquer un autre pays, évidemment, aucun État ne serait en sécurité », a-t-il déclaré.

Contournement de l’ONU, un recul préoccupant
Le Président sénégalais s’est également inquiété de l’affaiblissement progressif de l’Organisation des Nations unies dans le traitement des conflits internationaux.
« Ce que nous voyons de plus en plus, c’est que lorsqu’un conflit survient, la Société des Nations, devenue aujourd’hui les Nations unies, se retrouve en retrait au profit d’initiatives privées ou bilatérales pour gérer les conflits. (…) Or, l’état de paix est ce qui convient le mieux à la condition humaine et au développement », a-t-il soutenu.

Pour un multilatéralisme plus équitable
Selon Diomaye Faye, la paix et la stabilité du monde exigent une réforme en profondeur du système multilatéral. Il a pointé du doigt l’usage abusif du droit de veto au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, véritable frein à l’action collective.
« C’est justement par la promotion d’un multilatéralisme fort et inclusif, qui ne transforme pas l’ONU en un lieu de délibérations où une seule voix peut prévaloir sur toutes les autres, que nous pourrons agir efficacement. Il n’est pas acceptable que certains pays, du fait de leur droit de veto, puissent bloquer des décisions que le reste du monde considère comme urgentes et nécessaires, simplement au nom de leurs intérêts », a-t-il insisté.

Une refondation des cadres de coopération
Clôturant son intervention, le chef de l’État sénégalais a plaidé pour une refondation des mécanismes internationaux de solidarité, fondée sur des principes d’équité, d’innovation financière et de justice globale. Il a souligné l’urgence d’un engagement renouvelé en faveur des pays les plus vulnérables, en particulier sur les enjeux liés au financement du développement, à la résilience climatique et à la gouvernance mondiale.
 


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