L’annonce du départ de l’amiral Alvin Holsey, commandant des forces américaines pour l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale, a provoqué une onde de choc dans les milieux militaires et diplomatiques. Officiellement prévu pour le 12 décembre, ce retrait intervient à peine un an après sa nomination, alors que la durée habituelle à ce poste est de trois ans. Aucun motif officiel n’a été communiqué, mais plusieurs sources américaines évoquent un mélange de désaccord politique, de tensions internes et de pressions idéologiques.
Selon le New York Times, Alvin Holsey aurait exprimé de fortes réserves concernant l’intervention américaine dans les Caraïbes, jugée par de nombreux experts comme étant en dehors du cadre légal international. Contrairement aux positions de la Maison-Blanche, il aurait insisté sur la nécessité de maintenir une présence fondée sur la diplomatie et la légitimité internationale, plutôt que sur des opérations offensives.
Son départ survient également au lendemain d’une révélation majeure : le président Donald Trump a autorisé la CIA à mener des opérations clandestines au Venezuela, un pays en crise que l’administration américaine considère comme une menace stratégique. Une décision que l’amiral Holsey aurait refusé d’endosser sans garanties juridiques.
Pressions politiques et guerre idéologique au sein du Pentagone
D'autres sources, notamment le Washington Post, avancent une version encore plus troublante : Alvin Holsey n’aurait pas quitté son poste volontairement, mais aurait été poussé vers la sortie. Une pression attribuée à Pete Hegseth, influent au sein du Pentagone, connu pour ses positions conservatrices et sa critique ouverte des politiques d’inclusion et de diversité dans l’armée.
Selon ces mêmes sources, Holsey premier Afro-Américain à commander les forces américaines dans cette région aurait été ciblé en raison de sa défense d’un corps militaire plus représentatif et plus diversifié. Son départ s’inscrit dans une série de départs forcés de hauts gradés depuis le retour de Donald Trump au pouvoir, la plupart étant des Noirs ou des femmes.
Pour beaucoup, Alvin Holsey incarnait une nouvelle génération de commandement militaire — rigoureuse sur le plan opérationnel, mais attachée aux valeurs d’équité et de responsabilité institutionnelle. Son départ résonne comme un recul historique dans l'effort de diversification de l’armée américaine.
Ce départ brutal soulève donc plusieurs questions essentielles : L’armée américaine revient-elle à une ligne plus dure, moins inclusive ? La chaîne de commandement est-elle en train d’être politisée ? Quel impact sur les relations entre Washington et l’Amérique latine ?
Avec une douzaine de départs de hauts responsables militaires depuis le retour de Donald Trump, les États-Unis semblent traverser une période de fracture interne entre doctrine militaire et stratégie politique. Alvin Holsey, par son silence et son départ anticipé, laisse derrière lui le message discret mais puissant d’un commandant qui a refusé de cautionner certaines dérives.
Son départ n’est pas seulement un événement militaire. C’est un signal d’alarme sur l’avenir de l’institution et sur le rôle des principes au cœur de la puissance américaine.
Selon le New York Times, Alvin Holsey aurait exprimé de fortes réserves concernant l’intervention américaine dans les Caraïbes, jugée par de nombreux experts comme étant en dehors du cadre légal international. Contrairement aux positions de la Maison-Blanche, il aurait insisté sur la nécessité de maintenir une présence fondée sur la diplomatie et la légitimité internationale, plutôt que sur des opérations offensives.
Son départ survient également au lendemain d’une révélation majeure : le président Donald Trump a autorisé la CIA à mener des opérations clandestines au Venezuela, un pays en crise que l’administration américaine considère comme une menace stratégique. Une décision que l’amiral Holsey aurait refusé d’endosser sans garanties juridiques.
Pressions politiques et guerre idéologique au sein du Pentagone
D'autres sources, notamment le Washington Post, avancent une version encore plus troublante : Alvin Holsey n’aurait pas quitté son poste volontairement, mais aurait été poussé vers la sortie. Une pression attribuée à Pete Hegseth, influent au sein du Pentagone, connu pour ses positions conservatrices et sa critique ouverte des politiques d’inclusion et de diversité dans l’armée.
Selon ces mêmes sources, Holsey premier Afro-Américain à commander les forces américaines dans cette région aurait été ciblé en raison de sa défense d’un corps militaire plus représentatif et plus diversifié. Son départ s’inscrit dans une série de départs forcés de hauts gradés depuis le retour de Donald Trump au pouvoir, la plupart étant des Noirs ou des femmes.
Pour beaucoup, Alvin Holsey incarnait une nouvelle génération de commandement militaire — rigoureuse sur le plan opérationnel, mais attachée aux valeurs d’équité et de responsabilité institutionnelle. Son départ résonne comme un recul historique dans l'effort de diversification de l’armée américaine.
Ce départ brutal soulève donc plusieurs questions essentielles : L’armée américaine revient-elle à une ligne plus dure, moins inclusive ? La chaîne de commandement est-elle en train d’être politisée ? Quel impact sur les relations entre Washington et l’Amérique latine ?
Avec une douzaine de départs de hauts responsables militaires depuis le retour de Donald Trump, les États-Unis semblent traverser une période de fracture interne entre doctrine militaire et stratégie politique. Alvin Holsey, par son silence et son départ anticipé, laisse derrière lui le message discret mais puissant d’un commandant qui a refusé de cautionner certaines dérives.
Son départ n’est pas seulement un événement militaire. C’est un signal d’alarme sur l’avenir de l’institution et sur le rôle des principes au cœur de la puissance américaine.

