La formation politique, 'Beuss Dina Nieuw', que dirige Ousmane Ndoye, demande au Président de la République de reporter les élections législatives jusqu’en janvier 2018, à cause des nombreuses failles constatées dans le processus électoral.
« Techniquement, on ne peut tenir les élections au mois de juillet 2017 ». Ces propos sont d’Ousmane Ndoye, président du parti politique 'Beuss Dina Nieuw'. En conférence de presse, il a listé des manquements qui minent le processus électoral : « Cela fait cinq mois que l’opération des inscriptions sur les listes électorales est lancée. Mais le constat est là : à un mois de la clôture, il y a moins de deux millions d’inscrits alors qu’on avait fixé un objectif de 5 millions. Ensuite, il y a une mauvaise communication autour de ce processus en plus des pannes récurrentes des machines. Au moment où tenons cette conférence de presse, il y a des communes qui n’ont jamais vu la commission mobile. C’est pour cela que nous demandons au Président de la République de reporter les élections jusqu’en janvier 2018 », a-t-il théorisé. Il ajoute que « si les élections sont mal organisées, les conséquences seront lourdes pour le pays. Et c’était le cas en Somalie, en RDC et en Guinée. Le mieux c’est de prendre tout le temps nécessaire pour organiser les législatives au mois de janvier 2018 parce qu’avant la tenue des élections, il y a le processus de retrait des cartes qui va prendre aussi du temps. Pour nous, les inscriptions doivent se poursuivent jusqu’au mois d’octobre et à partir de novembre, organiser une autre campagne de retrait des cartes. » Etant président des associations des personnes vivant avec un handicap, Ousmane Ndoye ajoute que « la faveur qu’on a accordée au troisième âge doit être faite aux personnes vivant avec handicap parce qu’elles représentent 20% de la population. »
« Macky doit se débarrasser de gens comme Djibo Ka »
L’appel du secrétaire du parti de l’URD, Djibo Ka, qui avait soutenu le retour des socialistes au pouvoir, n’est pas du goût d’Ousmane Ndoye. Ce dernier a profité de cette occasion pour demander au Président de mettre fin à son compagnonnage avec le dernier directeur de cabinet du président Senghor. « Voilà un homme qui a bénéficié de beaucoup de privilèges dans presque tous les régimes. Dans le régime libéral, il a occupé tous les postes sans compter les privilèges. Après avoir bénéficié de la confiance du président Macky Sall, il est dans une position aujourd’hui de chantage. Macky doit se débarrasser de gens comme Djibo Ka qui, depuis 1960, continuent de s’illustrer négativement. Je refuse de revenir sur son passé mais il n’est pas un homme digne de confiance », a-t-il dénoncé. Selon M. Ndoye, ce nouvel appel de Djibo Ka pour la réunification de la famille socialiste, entre dans le cadre d’une stratégie de diabolisation du régime Sall. « Djibo n’a rien à perdre actuellement. Le président doit prendre ses responsabilités et faire confiance aux jeunes plutôt qu’à ces vieux comme Tanor, Djibo et Niasse. Ces derniers doivent prendre leur retraite. »
Ibrahima Khalil DIEME
« Techniquement, on ne peut tenir les élections au mois de juillet 2017 ». Ces propos sont d’Ousmane Ndoye, président du parti politique 'Beuss Dina Nieuw'. En conférence de presse, il a listé des manquements qui minent le processus électoral : « Cela fait cinq mois que l’opération des inscriptions sur les listes électorales est lancée. Mais le constat est là : à un mois de la clôture, il y a moins de deux millions d’inscrits alors qu’on avait fixé un objectif de 5 millions. Ensuite, il y a une mauvaise communication autour de ce processus en plus des pannes récurrentes des machines. Au moment où tenons cette conférence de presse, il y a des communes qui n’ont jamais vu la commission mobile. C’est pour cela que nous demandons au Président de la République de reporter les élections jusqu’en janvier 2018 », a-t-il théorisé. Il ajoute que « si les élections sont mal organisées, les conséquences seront lourdes pour le pays. Et c’était le cas en Somalie, en RDC et en Guinée. Le mieux c’est de prendre tout le temps nécessaire pour organiser les législatives au mois de janvier 2018 parce qu’avant la tenue des élections, il y a le processus de retrait des cartes qui va prendre aussi du temps. Pour nous, les inscriptions doivent se poursuivent jusqu’au mois d’octobre et à partir de novembre, organiser une autre campagne de retrait des cartes. » Etant président des associations des personnes vivant avec un handicap, Ousmane Ndoye ajoute que « la faveur qu’on a accordée au troisième âge doit être faite aux personnes vivant avec handicap parce qu’elles représentent 20% de la population. »
« Macky doit se débarrasser de gens comme Djibo Ka »
L’appel du secrétaire du parti de l’URD, Djibo Ka, qui avait soutenu le retour des socialistes au pouvoir, n’est pas du goût d’Ousmane Ndoye. Ce dernier a profité de cette occasion pour demander au Président de mettre fin à son compagnonnage avec le dernier directeur de cabinet du président Senghor. « Voilà un homme qui a bénéficié de beaucoup de privilèges dans presque tous les régimes. Dans le régime libéral, il a occupé tous les postes sans compter les privilèges. Après avoir bénéficié de la confiance du président Macky Sall, il est dans une position aujourd’hui de chantage. Macky doit se débarrasser de gens comme Djibo Ka qui, depuis 1960, continuent de s’illustrer négativement. Je refuse de revenir sur son passé mais il n’est pas un homme digne de confiance », a-t-il dénoncé. Selon M. Ndoye, ce nouvel appel de Djibo Ka pour la réunification de la famille socialiste, entre dans le cadre d’une stratégie de diabolisation du régime Sall. « Djibo n’a rien à perdre actuellement. Le président doit prendre ses responsabilités et faire confiance aux jeunes plutôt qu’à ces vieux comme Tanor, Djibo et Niasse. Ces derniers doivent prendre leur retraite. »
Ibrahima Khalil DIEME

