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Discours du Président Macky SALL: De la pertinence des mesures d’assouplissement (Par Bocar Diouf)

Jeudi 21 Mai 2020

Les sénégalais ou ceux d’entre eux ayant jugé opportun de s’intéresse au discours du Président Macky SALL ont sans doute lu au travers de la gravité de son air, davantage de sérénité dans la prise de décisions dites majeures. 



Convaincu que c’est dans la tempête qu’on reconnait le vrai capitaine, le Chef de l’Etat, garant du devenir de la nation, a décidé d’assumer entièrement et totalement la responsabilité qui lui incombe de mener le Sénégal à bon port.



C’est dans ce sens et uniquement dans ce sens qu’il faut comprendre les décisions qu’il a prises avec pour objectif de ne pas superposer  une faute économique à l’urgence sanitaire.
Dans cet exercice de gouvernance de proximité qu’il a institué, il n’est nul besoin d’être mage pour constater qu’il n’est pas atteint par cette pandémie propre aux  présidents qui s’appelle  ‘’ la surdité des sommets’’.



Celle-ci se  serait traduite par le fait que suite à la loi d’habilitation, enfermé entre quatre murs et entouré de ses experts, le Président se permette de décider en laissant entre parenthèses les complaintes du peuple qu’il a la lourde charge de gouverner.


Jusqu’à présent la stratégie adoptée nous confirme la puissance de l’intelligence collective mise au service d’une lutte pour une cause qui interpelle tous les citoyens.
En effet, nos concitoyens, convaincus que comprendre et accepter la notion d’intérêt général est indispensable pour se protéger d’une telle pandémie, ont répondu favorablement à l’appel du Président et font des mains et des pieds pour respecter les gestes barrières, les distanciations physique et sociale et le couvre- feu. Compréhensifs, Ils savent que la plupart des Etats, dont le nôtre, ont été totalement surpris par cette pandémie et que le monde était vraisemblablement, en l’espèce, en terra- incognita.
 
 
Pour ma part et au risque de me tromper, je subodore que, comme dans les autres pays, le virus circulait chez nous depuis longtemps, probablement depuis le mois de décembre.
Un des plus grands experts médicaux italiens a noté qu’une "étrange pneumonie" circulait dans le nord dès le mois de novembre, c’est-à-dire des semaines avant que les médecins ne soient informés de la nouvelle épidémie de coronavirus en Chine.


Et selon un hôpital français, les cas de Covid-19 en France remontent au 16 novembre, soit près de 10 semaines avant que les premiers cas confirmés de la maladie ne se soient produits dans le pays.


Le fait que le virus ait voyagé depuis novembre signifie qu’il était déjà chez nous depuis bien plus longtemps que prévu. Cela remet en cause l’hypothèse selon laquelle le premier cas sénégalais serait celui du 02 mars et explique la multiplication des cas communautaires, qui progressent en rapport avec le volume de personnes testées malgré la neutralisation des cas importés et autres cas contacts.



Une étude approfondie des cas de décès par pneumonie atypique ou par malaise durant les mois de décembre et janvier fournira peut -être des informations supplémentaires aux soignants dans la stratégie de lutte contre le virus.


Sur le même versant, il nous est permis de rejeter cette idée de confinement total véhiculée par des citoyens qui en font la seule solution efficace pour lutter contre le virus. Le confinement de tout un pays n’a jamais existé dans l’histoire de l’humanité et était réservé aux animaux, aux produits radioactifs ou aux explosifs. Pour les humains, l’histoire nous apprend qu’on utilisait la quarantaine, le cordon sanitaire ou l’enfermement des personnes à risque.
Le confinement s’analyse en une assignation à domicile de la totalité de la population d’un pays. Une solution qui ne vient pas des infectiologues mais de statisticiens de l’Imperial Collège de Londres (des mathématiciens) qui ont recommandé cette trouvaille, non pour lutter contre la maladie, mais pour éviter la saturation des hôpitaux. Dès lors, il est évident que la méthode adoptée par le Président de la République et ses experts est plus adaptée à notre organisation sociale et économique et reste calibrée à l’évolution de la maladie.
En effet, il était urgent de nous débarrasser de cette peur-panique, celle qui paralyse, celle qui nous est distillée tous les jours en boucle, au travers d’informations contradictoires et anxiogènes par les médias occidentaux.



Par ailleurs je ne m’explique pas les critiques de simples citoyens ou de membres de l’opposition qui, empêtrés dans des savoirs imaginaires, tendent à faire croire que le Président a pris de mauvaises décisions ou pire encore, abdiqué.



Par la force des choses L’État s’est retrouvé dans la position très inconfortable de devoir gérer « la menace de crise dans la crise ». En réponse, le Président Macky SALL nous propose l’adaptation (non le relâchement) et nous invite à apprendre à vivre avec le virus, la fin de la Pandémie n’étant pas pour demain. Pour ce faire, il décide d’un assouplissement des mesures, là ou d’autres chefs d’Etat ont décidé de prendre des mesures plus radicales de peur d’être accusés de ne pas en avoir fait assez.



Ses contradicteurs doivent savoir qu’en vérité la Santé Publique ne s’assure pas avec des contraintes, mais avec de la confiance. Et que nul ne doit être protégé contre lui-même.
Les nouvelles mesures consacrent une nouvelle stratégie de lutte contre la Covid-19, qui, en sus de la stratégie des soignants, invite la communauté à prendre son sort en mains avec les moyens à leur portée.



Concernant la décision d’autoriser le rapatriement des morts sénégalais que certains critiquent à bas mot. De quel droit pouvons-nous nous prévaloir pour interdire le rapatriement des dépouilles, s’il est avéré que les conditions de transport et de mise en terre sont sécurisées ? Le  pays hôte ne prend-t-il pas un risque pour le transport au cimetière et l’enterrement ? Une décision qui fait donc sens et qui, naturellement, s’accompagne de l’ouverture des frontières aux nationaux désireux de revenir. En effet la fermeture des frontières aux nationaux ne sert plus à grand-chose, dès lors que le virus est déjà actif à l’intérieur du pays. Evidemment ce retour devra être suivi par une mise en quatorzaine, de manière à s’assurer que les concernés ne sont pas porteurs du virus.



L’ouverture des marchés dans les villes et les campagnes.
Certains privilégiés qui vivent dans nos villes, notamment à Dakar, pensent contrairement au virus, que l’Etat doit leur assurer la plus grande protection au besoin en passant sur les cadavres des moins nantis.


Sinon comment comprendre qu’ils puissent s’approvisionner en produits alimentaires tous les jours dans des établissements bien fournis et s’offusquer que le Président freine les velléités de fermeture de marchés populaires par les maires et autorise la réouverture des loumas en les encadrant.


Dans leur égoïsme citadin, ils ont oublié que le virus n’épargne ni les riches, ni les élites, ne fait pas la différence entre un cadre de haut niveau de Dakar et un paysan de Ndouloumadji ou Bibane et que les chances de survie devaient être distribuées de manière équitable entre l’un et l’autre.


La réouverture des lieux de culte.
C’est sur ce sujet que les critiques les plus acerbes ont été relevées alors que le Président n’a fait que donner suite à une demande récurrente d‘une masse critique de sénégalais en se référant aux dispositions de la loi fondamentale. En effet, l’article premier de la Constitution met la foi au-dessus de toute contingence par la devise du Sénégal : un peuple, un but, une foi. Et donc, en dépit de son caractère laïc, l’Etat du Sénégal inscrit la foi en son fronton.
En effet, l’article 24 de la Constitution garantit, entre autres, les libertés et pratiques religieuses à tous sous réserve de l’ordre public. Il ne fait donc pas de doute que la liberté religieuse est un droit fondamental et que l’Etat est tenu de la respecter ou mieux de veiller à son inviolabilité.



Voilà pourquoi, et le Président l’a rappelé, la fermeture des mosquées n’a pas été une décision de l’Etat mais des ministres du culte après concertation. L’ordre public n’étant pas encore menacé, certains ont manifesté de besoin de fréquenter les mosquées et le Président en a tenu compte. En revanche ils se retrouvent dans l’obligation de prendre toutes les dispositions pour que les mosquées ne deviennent pas des clusters. C’est fort de cela que certains d’entre eux n’ont pas ouvert les lieux de culte qui sont sous leur responsabilité. Une posture qui n’a rien à voir avec une éventuelle remise en cause de la décision du Président, qui précise par ailleurs que le Gouvernement veillera au strict respect des mesures barrières quelle que soit la nature des rassemblements.


Il est donc aisé de conclure que dans ce volet les critiques contre un Président, qui n’a fait que décider de manière légale et légitime, ne font pas foi. Sans oublier que la religion soigne les âmes comme la santé soigne les corps.

 
 L’autorisation concernant les mouvements des travailleurs agricoles
Les décisions inhabituelles telles que le confinement partiel, les couvre- feu ou les quarantaines qui commencent à durer vont impacter négativement la totalité des activités économiques, au premier desquelles l’agriculture.

En effet, la pandémie porte en elle les germes d’une future pénurie alimentaire. Elle a d’ailleurs déjà été anticipée par des agents du marché des céréales qui prédisent un risque de « disette » ou de « pénurie alimentaire » qui agirait comme un facteur aggravant du risque sanitaire.


L’Etat se retrouve donc dans l’obligation de faire preuve de vigilance et de souplesse, dès lors que la restriction des mouvements et l’interdiction des déplacements de région à région limitent l'accès des agriculteurs à leur terroir, aux intrants et aux marchés.
Ces mesures restrictives contribuent également à réduire la disponibilité de la main-d'œuvre locale (les bras valides) qui travaillent dans les villes en saison sèche ‘‘noorane’’ et qui retrouvent leur terroir durant l’hivernage.


Voilà pourquoi le Président a décidé d’accorder une attention particulière au secteur en affectant au ministère dédié une rallonge budgétaire de 50 % du budget initial, avec comme livrable la souveraineté alimentaire.


Permettre à ces cultivateurs de rentrer chez eux devient donc une urgence nationale dans l’optique de mobilisation de tous les acteurs du secteur qui ne seront pas de trop pour garantir une sécurité alimentaire. En retour, la rupture attendue par le Président de la République impose au Ministre, pour faire suite à l’obligation de résultat qui pèse sur lui, de mettre au travail toutes les installations agricoles sur le territoire national (Prodac, Anida, autres fermes intégrées) ainsi que les grands et petits agriculteurs privés et de diversifier leur production.
 
 
 Sur la Protection des soignants
A l’instar du peuple sénégalais, je remercie le personnel soignant qui est en première ligne et qui paie un lourd tribut pour son abnégation et son courage.


Mais c’est Pasteur lui-même lors de l’ouverture de l’institut qui porte son nom qui nous disait ’’Ayez le culte de l’esprit critique’’. Et cela m’autorise à vous faire part d’un point de vue profane, qui ne résulte que de mes lectures et autres observations.


Dès lors qu’un vaccin n’est pas encore à l’ordre du jour et que les soignants en première ligne sont les premiers menacés par l’infection, il ne serait pas mauvais de délocaliser les sites de traitement. En effet les soignants peuvent se transformer en vecteurs de l’épidémie dans l’hôpital. Les malades qui viennent se faire consulter peuvent se transmettre le virus entre eux ou le transmettre au personnel.


De même que l’Etat doit consentir de lourds investissements pour la protection de la totalité du personnel soignant. Ceux qui sont dans les hôpitaux notamment dans les urgences jusqu’aux centres et autres postes de santé doivent bénéficier d’une protection adéquate capable de les protéger. Pour mémoire en Italie 14 000 soignants ont été infectés.
Par ailleurs, d’après une étude de l’InVS (Institut national de Veille Sanitaire) de 2012, près d’1 patient sur 20 (soit 5%) contracterait une infection nosocomiale dans l’établissement qui le prend en charge. Par an, cela représente environ 750 000 infections qui sont responsables de 4000 décès par an en France. Cela démontre que traiter les maladies dans les structures hospitalières ajoute au risque de complication de la maladie. Ceci d’autant plus que l’hôpital est le lieu où l’on trouve le maximum de personnes vulnérables, notamment les personnes âgées.


C’est pourquoi je suis du même avis que certains épidémiologistes qui soutiennent que l’Hôpital est le pire endroit pour combattre le SRAS-cov-2. Ils suggèrent de garder les patients qui ont des symptômes hors de l’hôpital sauf pour les cas graves.


Une autre question qui se pose est de savoir si nous pouvons nous prévaloir de notre souveraineté sanitaire. Il est difficile de faire comprendre aux sénégalais que malgré l’accord d’un comité scientifique national, il nous est difficile de traiter nos malades sans l’avis de l’Organisation mondiale de la Santé qui est pourtant critiquée et fait l’objet d’accusations graves de connexion avec des laboratoires qui contribuent à son financement.
Enfin le Ministère de la santé se doit d’élargir le spectre des intervenants, en intégrant d’autres acteurs tels que les néphrologues, une récente étude ayant démontré que les malades en réanimation meurent plus d’insuffisance rénale que de difficultés respiratoires.


Sur la reprise des enseignements
A l’annonce de la reprise des cours pour les classes d’examen, ceux qui poussent des cris d’orfraie et qui tentent de bloquer la mesure sont habités par des craintes souvent non basées sur des faits réels. Ils sont évidemment en déphasage avec l’évolution actuelle des connaissances car Il est désormais assez bien établi que cette épidémie d’un nouveau genre épargne les plus jeunes. En effet l’hypothèse initiale qui faisait des enfants les principaux vecteurs de la maladie et qui était en partie à l’origine de la fermeture des écoles n’a pas été confirmée.


Moins lourdement atteints, les enfants sont aussi moins longtemps malades. Ils se débarrassent plus vite du virus que leurs parents ou grands-parents. Ils sont donc moins longtemps contagieux.


Il est vrai que le gouvernemental par le biais du dispositif ‘’apprendre à la maison’’ a tenté d’assurer la continuité pédagogique avec plus ou moins de bonheur. En effet, la voie électronique dans les établissements scolaires s’est traduite par une fracture pédagogique (privilège de cours en visioconférence dans certaines écoles privées), en plus d’une facture numérique (absence d’internet dans certaines localités) entre favorisés et défavorisés. 
Ajoutez à cela le fait qu’il n’est pas, à ce jour, décelé dans le monde un cluster dans une classe ouverte durant le confinement et vous vous ferez la conviction que sur ce sujet, il s’agit juste de maîtriser nos peurs et d’aller de l’avant pour le bien de nos enfants.
 
 
 
Le nouvel ordre national dans le discours
Après le tsunami sanitaire, Le Président de la République espère un nouvel ordre mondial qu’il appelle de tous ses vœux depuis le début de l’épidémie. Convaincu de l’énormité de l’effort que les Etats devaient consentir pour se protéger de ce minuscule hôte indésirable, le Président de la République a demandé l’annulation de la dette publique des pays africains et c’est son leadership avéré qui a fait qu’il ait été suivi en cela par le Pape et le Président Emmanuel Macron.


En fait la proposition du Président renvoie au concept mésopotamien des jubilés de la dette qui se caractérisait par des mesures qui étaient destinées à restaurer un environnement plus viable, c’est à dire un équilibre universel (Maat). « Les règles du jeu n’avaient pas été changées, mais tout le monde avait reçu une nouvelle donne de cartes ». Une façon d’inviter le monde à une nouvelle construction de notre avenir commun. Et la teneur de son discours pose sans conteste les jalons d’un nouvel ordre national qui doit précéder le nouvel ordre mondial.
Pour preuve devant un Fonds Monétaire International et une Banque Mondiale minimalistes (ils proposent un moratoire assorti d’une analyse des pays concernés pour s’assurer de la transparence et de la bonne gestion de la dette), le Président loin de céder à la résignation, nous invite à puiser chaque jour dans le génie créateur de notre peuple les ressources nécessaires à notre résilience commune.



Dans notre hiérarchisation sociale, il est actuellement question de cesser de mettre au premier plan notre système LMD (lutteurs, musiciens, danseurs) pour un autre qui fasse place à d’autres acteurs beaucoup plus méritants de la société. A titre d’exemple, au Sénégal, personne ne connaissait le Professeur Seydi alors qu’aujourd’hui, le peuple ne jure que par lui, allant jusqu’à lui proposer un fans club à l’image des lutteurs disparus des radars. De même est-il incompréhensible que Eva Marie Cole SECK ne fasse pas partie de la commission de gestion de la pandémie, au vu de l’expérience acquise dans ce domaine. Sur un autre volet c’est comme cet oubli historique en ce qui concerne l’indépendance du pays. On magnifie les porteurs de pancartes (on ne sait même pas si ceux sont les vrais) et on oublie Waldiodio Ndiaye qui a prononcé le discours devant De Gaulle ; qui a été l'un des architectes de la réforme administrative qui supprima les pouvoirs féodaux (lui qui était pourtant issu du milieu princier traditionnel) et qui va débaptiser la place Protêt pour en faire la place de l’Indépendance.


A vrai dire, il est temps de faire le départ entre savoir parler des choses et savoir les choses, si tant est que le Sénégal souffre énormément de l'absence de valorisation donnée à la connaissance scientifique ou à la connaissance issue des sciences humaines et sociales. A rebours, on a noté la présence envahissante d’une classe administrative dirigeante conformiste dans l’application des cadres et autres normes importés, incapable de choisir sa propre voie, une classe devenue irresponsable malgré elle.


Cette caste des grands décideurs a accepté que nos priorités soient celles du modèle mondial qui se traduit par l’abandon des politiques sociales, en particulier celles liées aux systèmes de santé ou aux systèmes sociaux. Ils sont convaincus du fétichisme des chiffres validés par la Banque Mondiale ou le Fonds Monétaire International. Des institutions qui ont essentiellement pour préoccupation une croissance robuste, une amélioration de l’environnement des affaires, une politique budgétaire prudente, une bonne gestion de la dette. Toutes choses qui ne signifient pas grand-chose pour le commun des sénégalais et nous renvoient une gestion de l’économie nationale par des tiers. Le coronavirus, découvreur de vérité, a ainsi amené le Président à la conclusion que dans son plan de relance de l’économie nationale post COVID-19, la santé, l’éducation, l’agriculture, en somme les secteurs clés de l’économie ne seront désormais plus subordonnés à des intérêts purement mercantilistes.



En effet, au Sénégal aucune place n’avait été réservée aux classes populaires et moyennes qui regorgent pourtant de personnes intelligentes et compétentes qui n’ont pu bénéficier d’un ascenseur social à l’arrêt. Il pense comme nous aux tailleurs qui confectionnent des masques, aux étudiants, enseignants et chercheurs qui fabriquent des gels hydro alcooliques, qui inventent des robots, des respirateurs artificiels et des machines à laver les mains : Nous pensons aux concepteurs de plateformes de commerce électronique et aux livreurs qui offrent leurs services pour nous éviter des déplacements propices aux risques de contamination.


Cette catégorie victime d’une vraie fracture sociale, accentuée par cette classe dirigeante qui a tendance à sélectionner mécaniquement les profils les plus aptes à se soumettre et à rentrer en conformité avec leurs dogmes.



L’enfermement mental de cette caste dirigeante est patent, d’où l’urgence de la déconfiner.  Un dé confinement mental que le Président a décidé de mettre en œuvre avec sa   ’’ ferme intention de soutenir toutes ces énergies positives et toutes ces intelligences créatives, parce qu’elles portent les promesses généreuses d’un futur plus moderne et plus prospère’’. Une façon de dire aux sénégalais que désormais rien ne sera comme avant.


Boucar DIOUF
Juriste-fiscaliste
Président de la Convergence d’Idées et d’Actions autour de la République (CIAR)
 
 
 
 Il s’agit d’un nouveau contrat social et économique, dans lequel la santé et d’autres droits fondamentaux seront au cœur de l’économie en lieu et place de la finance et du profit.

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