Le Sénégal fait face à un risque de marée noire. Au large de Dakar, un pétrolier Mersin prend l’eau après un incident technique. Chargé de 39 000 tonnes de carburant, il menace de sombrer et de déverser son pétrole dans l’océan. Samedi 29 novembre, les autorités ont activé un plan d’urgence pour empêcher un rejet d’hydrocarbures en mer.
Le port de Dakar, mais aussi la Marine nationale, et la gendarmerie maritime, sous la coordination de la Haute autorité chargée de la sécurité maritime, tous sont mobilisés. Les 22 membres de l’équipage ont pu être secourus dès dimanche 30 novembre.
Les 39 000 tonnes de gazole qui se trouvent à bord de ce gigantesque navire sont en train d’être récupérées, dit le capitaine de vaisseau Ibrahima Sow, de la direction de l’information de l’armée, joint par RFI. Elles sont transbordées vers un tanker beaucoup plus petit, d’une capacité de 3 000 tonnes. Une opération lente et périlleuse, puisqu’elle a lieu en pleine mer.
Une voie d'eau dans la salle des machines
C’est le pétrolier lui-même qui a donné l’alerte le 27 novembre au soir, signalant une voie d’eau dans la salle des machines. Selon l’armateur Besiktas Shipping, quatre explosions extérieures ont touché le navire. Des enquêtes sont en cours pour déterminer l’origine exacte de ces déflagrations, précise notre correspondante au Sénégal, Juliette Dubois. Le bateau de 183 mètres de long mouille actuellement dans la rade extérieure du port de Dakar, ce qui explique l’ampleur de la menace si le pétrole venait à s’écouler.
C’est donc une course contre-la-montre pour éviter que le navire, propriété d’une société turque selon la presse sénégalaise, ne coule avec sa cargaison, sachant que toute une partie de sa coque est déjà immergée. Parmi les mesures prises, le colmatage de la voie d’eau qui est en cours et la mise en place d’un barrage anti-pollution autour du navire Mersin, pour confiner toute nappe d’hydrocarbures en cas de fuite.
Jusqu’ici, les autorités assurent qu’aucune pollution n’a été détectée. Greenpeace, de son côté, se dit « extrêmement inquiète ». L’ONG rappelle que cet incident est un nouvel avertissement sur la sécurité maritime au Sénégal et demande des explications rapides sur les circonstances des explosions avancées par l’armateur, ainsi que sur les risques potentiels pour l’écosystème marin.
RFI
Le port de Dakar, mais aussi la Marine nationale, et la gendarmerie maritime, sous la coordination de la Haute autorité chargée de la sécurité maritime, tous sont mobilisés. Les 22 membres de l’équipage ont pu être secourus dès dimanche 30 novembre.
Les 39 000 tonnes de gazole qui se trouvent à bord de ce gigantesque navire sont en train d’être récupérées, dit le capitaine de vaisseau Ibrahima Sow, de la direction de l’information de l’armée, joint par RFI. Elles sont transbordées vers un tanker beaucoup plus petit, d’une capacité de 3 000 tonnes. Une opération lente et périlleuse, puisqu’elle a lieu en pleine mer.
Une voie d'eau dans la salle des machines
C’est le pétrolier lui-même qui a donné l’alerte le 27 novembre au soir, signalant une voie d’eau dans la salle des machines. Selon l’armateur Besiktas Shipping, quatre explosions extérieures ont touché le navire. Des enquêtes sont en cours pour déterminer l’origine exacte de ces déflagrations, précise notre correspondante au Sénégal, Juliette Dubois. Le bateau de 183 mètres de long mouille actuellement dans la rade extérieure du port de Dakar, ce qui explique l’ampleur de la menace si le pétrole venait à s’écouler.
C’est donc une course contre-la-montre pour éviter que le navire, propriété d’une société turque selon la presse sénégalaise, ne coule avec sa cargaison, sachant que toute une partie de sa coque est déjà immergée. Parmi les mesures prises, le colmatage de la voie d’eau qui est en cours et la mise en place d’un barrage anti-pollution autour du navire Mersin, pour confiner toute nappe d’hydrocarbures en cas de fuite.
Jusqu’ici, les autorités assurent qu’aucune pollution n’a été détectée. Greenpeace, de son côté, se dit « extrêmement inquiète ». L’ONG rappelle que cet incident est un nouvel avertissement sur la sécurité maritime au Sénégal et demande des explications rapides sur les circonstances des explosions avancées par l’armateur, ainsi que sur les risques potentiels pour l’écosystème marin.
RFI

