La journaliste de SEN TV, Asma Khadija, affirme avoir été visée par une procédure qu’elle qualifie de “sélective” et de “politiquement orientée”, après la visite de deux gendarmes sur son lieu de travail, lundi 24 novembre. Elle accuse une partie du pouvoir et des militants de l’espace politique de chercher à faire taire “une voix discordante”.
Dans un texte transmis à la presse, Asma Khadija explique avoir été alertée de la venue des forces de l’ordre. « J’ai été informé que deux gendarmes se sont présentés, ce lundi 24 novembre, sur mon lieu de travail pour me remettre une convocation datée du mercredi 26 », écrit-elle. Elle indique avoir immédiatement contacté son avocat : « J’en ai immédiatement avisé mon avocat, qui m’indique que le procureur souhaite que je “prouve” des propos tenus dans un ou deux posts Facebook. »
Selon elle, les propos visés incluent notamment l’affirmation selon laquelle « Ousmane Sonko se serait rendu à Sweet Beauty le jour de la Tabaski », un élément qu’elle assure ne pas avoir inventé : « Propos qui, je le rappelle, ne sont pas nés de mon imagination : ils proviennent des déclarations publiques de Ndèye Khady Ndiaye elle-même. »
Asma Khadija estime que si la justice veut réellement éclaircir les faits, « alors qu’on réouvre le dossier Adji Sarr – Sonko. Il y a là plus de matière que dans mes publications. À moins, bien sûr, que prononcer le nom d’Adji Sarr ne fasse trembler l’autre partie. »
Une interpellation directe au procureur : “Où étiez-vous… ?”
Dans son message, la journaliste adresse une série de questions au parquet, qu’elle considère resté silencieux lorsqu’elle-même faisait l’objet de menaces et de campagnes d’hostilité orchestrées en ligne.
Elle interpelle directement l’autorité judiciaire : « Monsieur le procureur, où étiez-vous… Quand des militants de Pastef m’ont pris pour cible en avril 2024 pour avoir osé demander qui dirigeait réellement le tandem Diomaye–Sonko ?
Quand, à l’annonce d’un possible recrutement me concernant en juillet-août 2024, ces mêmes militants se sont permis d’insulter, d’humilier, de publier des images fabriquées en 2020 par une personne mal intentionnée ?
Quand j’ai reçu des menaces de mort, subi un cyberharcèlement constant, déménagé quatre fois en vingt mois, vu ma maison cambriolée simplement parce que certains ont décidé que j’étais “leur ennemie” ?
Quand je fais mon travail informer, questionner, éclairer l’opinion pourquoi ai-je été abandonnée aux meutes numériques qui se croient tout permis ? »
Pour elle, la justice doit appliquer la loi de manière uniforme :
« La justice ne peut être à géométrie variable. Elle ne peut être forte avec les faibles et faible avec les forts. Elle doit être égale pour tous, sans exception, sans privilège, sans peur. »
“Ma dignité n’est pas négociable”
Asma Khadija exige que les auteurs de contenus diffamatoires à son encontre soient également convoqués : « Je demande donc, en retour, que ceux qui diffusent de fausses images en prétendant qu’il s’agit de moi soient également convoqués. Qu’ils prouvent, eux aussi, ce qu’ils avancent. Comme Ousmane Sonko, j’ai une famille, un mari, des enfants. Ma dignité n’est pas négociable. »
La journaliste affirme ne pas fuir la justice : « Je ne défie pas la justice de mon pays. Je ne suis simplement pas sur le territoire national. Mon avocat vous l’a notifié. À mon retour, je répondrai, comme je l’ai toujours fait, en citoyenne responsable. »
Elle questionne néanmoins les priorités de l’État : « Dans un Sénégal traversé par la crise, l’effondrement économique et la souffrance sociale, envoyer deux gendarmes sur un lieu de travail pour une publication Facebook n’est pas une priorité nationale. La République mérite mieux que ces distractions.
Elle mérite la vérité. La cohérence. La justice. » Pour Asma Khadija, ces éléments démontrent qu’elle fait l’objet d’une pression visant à la réduire au silence.
Dans un texte transmis à la presse, Asma Khadija explique avoir été alertée de la venue des forces de l’ordre. « J’ai été informé que deux gendarmes se sont présentés, ce lundi 24 novembre, sur mon lieu de travail pour me remettre une convocation datée du mercredi 26 », écrit-elle. Elle indique avoir immédiatement contacté son avocat : « J’en ai immédiatement avisé mon avocat, qui m’indique que le procureur souhaite que je “prouve” des propos tenus dans un ou deux posts Facebook. »
Selon elle, les propos visés incluent notamment l’affirmation selon laquelle « Ousmane Sonko se serait rendu à Sweet Beauty le jour de la Tabaski », un élément qu’elle assure ne pas avoir inventé : « Propos qui, je le rappelle, ne sont pas nés de mon imagination : ils proviennent des déclarations publiques de Ndèye Khady Ndiaye elle-même. »
Asma Khadija estime que si la justice veut réellement éclaircir les faits, « alors qu’on réouvre le dossier Adji Sarr – Sonko. Il y a là plus de matière que dans mes publications. À moins, bien sûr, que prononcer le nom d’Adji Sarr ne fasse trembler l’autre partie. »
Une interpellation directe au procureur : “Où étiez-vous… ?”
Dans son message, la journaliste adresse une série de questions au parquet, qu’elle considère resté silencieux lorsqu’elle-même faisait l’objet de menaces et de campagnes d’hostilité orchestrées en ligne.
Elle interpelle directement l’autorité judiciaire : « Monsieur le procureur, où étiez-vous… Quand des militants de Pastef m’ont pris pour cible en avril 2024 pour avoir osé demander qui dirigeait réellement le tandem Diomaye–Sonko ?
Quand, à l’annonce d’un possible recrutement me concernant en juillet-août 2024, ces mêmes militants se sont permis d’insulter, d’humilier, de publier des images fabriquées en 2020 par une personne mal intentionnée ?
Quand j’ai reçu des menaces de mort, subi un cyberharcèlement constant, déménagé quatre fois en vingt mois, vu ma maison cambriolée simplement parce que certains ont décidé que j’étais “leur ennemie” ?
Quand je fais mon travail informer, questionner, éclairer l’opinion pourquoi ai-je été abandonnée aux meutes numériques qui se croient tout permis ? »
Pour elle, la justice doit appliquer la loi de manière uniforme :
« La justice ne peut être à géométrie variable. Elle ne peut être forte avec les faibles et faible avec les forts. Elle doit être égale pour tous, sans exception, sans privilège, sans peur. »
“Ma dignité n’est pas négociable”
Asma Khadija exige que les auteurs de contenus diffamatoires à son encontre soient également convoqués : « Je demande donc, en retour, que ceux qui diffusent de fausses images en prétendant qu’il s’agit de moi soient également convoqués. Qu’ils prouvent, eux aussi, ce qu’ils avancent. Comme Ousmane Sonko, j’ai une famille, un mari, des enfants. Ma dignité n’est pas négociable. »
La journaliste affirme ne pas fuir la justice : « Je ne défie pas la justice de mon pays. Je ne suis simplement pas sur le territoire national. Mon avocat vous l’a notifié. À mon retour, je répondrai, comme je l’ai toujours fait, en citoyenne responsable. »
Elle questionne néanmoins les priorités de l’État : « Dans un Sénégal traversé par la crise, l’effondrement économique et la souffrance sociale, envoyer deux gendarmes sur un lieu de travail pour une publication Facebook n’est pas une priorité nationale. La République mérite mieux que ces distractions.
Elle mérite la vérité. La cohérence. La justice. » Pour Asma Khadija, ces éléments démontrent qu’elle fait l’objet d’une pression visant à la réduire au silence.

