Le gouvernement congolais a rendu publics en février les résultats du 5ᵉ recensement de la population (RGPH5) mené en 2023. Pour le chef de file de l’opposition, leader de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Pascal Tsaty Mabiala, ces résultats ne reflètent qu’une partie la réalité du terrain, estimant que certains Départements ont été surestimés et d’autres sous-estimés. La population du Congo est passée officiellement d’environ 4 millions d’âmes à plus de 6 millions entre 2007 et 2023.
Pascal Tsaty Mabiala, costume cravate comme la plupart du temps, a tenu en haleine pendant plus de deux heures son auditoire, dans une salle surchauffée et sans climatisation.
Au sujet du RGPH, il n’est pas totalement convaincu par les statistiques fournies par le ministère du plan : « Nous avons décelé des faiblesses dans certains sites, districts et départements. Et, nous pensions que logiquement, si le ministère du plan (ou le gouvernement dans son ensemble) avait la même lecture ou la même compréhension que nous, on devrait aller pour apporter des correctifs dans deux ou trois départements. Mais, nous n’avons pas dit qu’on remettait tout en cause ».
À titre d’illustration, Pascal Tsaty Mabiala soutient que dans la Bouenza, région réputée peuplée au sud du pays, la population n’aurait augmenté que 57 000 habitants, alors que la région forestière de la Likouala, moins peuplée, elle serait en augmentation de plus 200 000 personnes entre 2007 et 2023.
« Là, ça pose problème. Pourquoi le gouvernement et nous qui avons décelé la faille, ne nous asseyons pas pour voir où est le problème, afin qu’on en corrige », a estimé Pascal Tsaty Mabiala.
L’opposant espère que le gouvernement va rapidement réajuster ces chiffres pour coller au plus proche de la réalité.
Pascal Tsaty Mabiala, costume cravate comme la plupart du temps, a tenu en haleine pendant plus de deux heures son auditoire, dans une salle surchauffée et sans climatisation.
Au sujet du RGPH, il n’est pas totalement convaincu par les statistiques fournies par le ministère du plan : « Nous avons décelé des faiblesses dans certains sites, districts et départements. Et, nous pensions que logiquement, si le ministère du plan (ou le gouvernement dans son ensemble) avait la même lecture ou la même compréhension que nous, on devrait aller pour apporter des correctifs dans deux ou trois départements. Mais, nous n’avons pas dit qu’on remettait tout en cause ».
À titre d’illustration, Pascal Tsaty Mabiala soutient que dans la Bouenza, région réputée peuplée au sud du pays, la population n’aurait augmenté que 57 000 habitants, alors que la région forestière de la Likouala, moins peuplée, elle serait en augmentation de plus 200 000 personnes entre 2007 et 2023.
« Là, ça pose problème. Pourquoi le gouvernement et nous qui avons décelé la faille, ne nous asseyons pas pour voir où est le problème, afin qu’on en corrige », a estimé Pascal Tsaty Mabiala.
L’opposant espère que le gouvernement va rapidement réajuster ces chiffres pour coller au plus proche de la réalité.