Cotonou s’est réveillée ce dimanche 7 décembre au son des détonations, quand un groupe de militaires a attaqué la résidence de Patrice Talon, alors qu’il s’y trouvait. Peu de temps après, ils ont annoncé sur les ondes de la télévision publique avoir « démis de ses fonctions » le président béninois. Toutefois, plusieurs de nos sources ont rapidement affirmé qu’il était en sécurité et que l’armée reprenait le contrôle.
Joint par Jeune Afrique dans la matinée, Romuald Wadagni, le ministre béninois des Finances, a ainsi assuré que « la situation [était] sous contrôle ». « Les mutins sont retranchés, a-t-il précisé. On nettoie, mais ce n’est pas fini. Nous sommes en sécurité. » Dans la matinée, des hélicoptères ont survolé la ville et le centre de Cotonou était quadrillé par les forces armées.
« Il s’agit d’un groupuscule de personnes qui ont uniquement la télévision, a par ailleurs affirmé une source proche de la présidence à l’AFP. L’armée régulière reprend le contrôle. La ville et le pays sont totalement sécurisés. » Un peu plus tôt, l’ambassade de France avait rapporté sur X que « des coups de feu [avaient] été signalés à proximité du domicile du président de la République » et appelé les Français à rester chez eux « par mesure de sécurité ».
Les mutins qui ont dit destituer Patrice Talon ont un temps pris le contrôle du siège de la télévision nationale, l’ORTB, qui passait en début de matinée leur message en boucle. À leur tête figurerait le lieutenant-colonel Pascal Tigri, le chef du groupement des Forces spéciales. Cette unité se trouve sous la responsabilité de la Garde nationale, qui est elle-même dirigée par le colonel Faizou Gomina.
A lire : Présidentielle au Bénin : Romuald Wadagni, un dauphin dans le grand bain
Avant que le signal de la télévision ne soit coupé, les mutins disaient avoir mis en place un « Comité militaire pour la refondation », suspendre la Constitution ainsi que toutes les institutions et les partis politiques. Ils affirmaient aussi fermer les frontières du Bénin et dénonçaient « la gouvernance de Patrice Talon ».
Au pouvoir depuis 2016, Patrice Talon s’apprêtait à passer la main à la tête du Bénin : la prochaine élection présidentielle doit avoir lieu en avril et il ne se représentera pas. Il a désigné un dauphin, en la personne de Romuald Wadagni.
Joint par Jeune Afrique dans la matinée, Romuald Wadagni, le ministre béninois des Finances, a ainsi assuré que « la situation [était] sous contrôle ». « Les mutins sont retranchés, a-t-il précisé. On nettoie, mais ce n’est pas fini. Nous sommes en sécurité. » Dans la matinée, des hélicoptères ont survolé la ville et le centre de Cotonou était quadrillé par les forces armées.
« Il s’agit d’un groupuscule de personnes qui ont uniquement la télévision, a par ailleurs affirmé une source proche de la présidence à l’AFP. L’armée régulière reprend le contrôle. La ville et le pays sont totalement sécurisés. » Un peu plus tôt, l’ambassade de France avait rapporté sur X que « des coups de feu [avaient] été signalés à proximité du domicile du président de la République » et appelé les Français à rester chez eux « par mesure de sécurité ».
Les mutins qui ont dit destituer Patrice Talon ont un temps pris le contrôle du siège de la télévision nationale, l’ORTB, qui passait en début de matinée leur message en boucle. À leur tête figurerait le lieutenant-colonel Pascal Tigri, le chef du groupement des Forces spéciales. Cette unité se trouve sous la responsabilité de la Garde nationale, qui est elle-même dirigée par le colonel Faizou Gomina.
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Avant que le signal de la télévision ne soit coupé, les mutins disaient avoir mis en place un « Comité militaire pour la refondation », suspendre la Constitution ainsi que toutes les institutions et les partis politiques. Ils affirmaient aussi fermer les frontières du Bénin et dénonçaient « la gouvernance de Patrice Talon ».
Au pouvoir depuis 2016, Patrice Talon s’apprêtait à passer la main à la tête du Bénin : la prochaine élection présidentielle doit avoir lieu en avril et il ne se représentera pas. Il a désigné un dauphin, en la personne de Romuald Wadagni.

