Dans une analyse percutante, le journaliste et écrivain Babacar Justin Ndiaye alerte sur les dangers d’un conflit prolongé entre le gouvernement et les médias au Sénégal. Qualifiant ces tensions de regrettables, il met en garde contre les dérives potentielles d’un affrontement direct entre deux piliers essentiels de la démocratie : l’État et la presse.
Selon M.Ndiaye, l’État et la presse, bien qu’évoluant sur des trajectoires distinctes, partagent une responsabilité commune : cimenter la démocratie et œuvrer pour la prospérité du Sénégal. Il regrette que le différend actuel entre le ministère de la Communication et les médias compromette cet équilibre indispensable.
Ce climat tendu, exacerbé par des accusations et des actions répressives, pourrait nuire à l’image du Sénégal. Ndiaye met en garde : « L’immobilisme prolongé favorise évidemment les procès d’intention ou les procès en sorcellerie. »
Un appel au leadership de Sonko
Au cœur de cette crise, Babacar Justin Ndiaye interpelle directement le Premier ministre Ousmane Sonko. Son silence face à ce conflit alimente les spéculations sur une approbation tacite des tensions. Pourtant, en tant que figure de proue du gouvernement et homme politique légitimé par les urnes, Sonko est positionné pour apaiser les tensions et restaurer la confiance.
« Le Premier ministre doit siffler la fin de la récréation, non pour capituler, mais pour rappeler que la discussion n’est jamais synonyme de faiblesse », souligne Ndiaye. À ses yeux, c’est une opportunité pour Sonko de démontrer un leadership éclairé, en privilégiant la concertation à l’affrontement.
Des alertes sur les risques de répression
Babacar Justin Ndiaye pointe également les dangers des méthodes coercitives utilisées par certains États pour museler la presse. Citant l’exemple français de Raymond Marcellin en 1973, il rappelle que l’espionnage et les manœuvres de contrôle des médias, bien que techniquement possibles, sont toujours contre-productifs.
Ces approches, avertit-il, pourraient nourrir l’idée que « les nouveaux dirigeants sont plus enclins à assassiner qu’à assainir la presse ». Une perception qui serait désastreuse pour un gouvernement arrivé au pouvoir grâce à un projet démocratique ambitieux.
Le respect de la loi et la nécessité du dialogue
Tout en rappelant que les médias doivent se conformer aux lois en vigueur, M.Ndiaye insiste sur l’importance d’une gouvernance qui dépasse le cadre strictement légal. Il appelle à une approche fondée sur l’intelligence, la volonté et le dialogue.
« La modération, loin d’être une faiblesse, est la synthèse de la responsabilité assumée et de la souplesse opportune », martèle-t-il, exhortant toutes les parties à privilégier une solution concertée.
Un enjeu pour l’image du Sénégal
Enfin, Babacar Justin Ndiaye avertit que ce conflit pourrait ternir les acquis et le rayonnement du Sénégal sur la scène internationale. Il en appelle à la responsabilité collective pour préserver la trajectoire enviable du pays, où les urnes ont triomphé des armes dans un processus démocratique exemplaire.
Pour Babacar Justin Ndiaye, la solution réside dans une médiation sincère, où « le ministre de tutelle et les journalistes iront tous vers le Sénégal, terre de concertation légendaire et de quiétude propice à une gouvernance performante et à l’essor de la presse ».
Selon M.Ndiaye, l’État et la presse, bien qu’évoluant sur des trajectoires distinctes, partagent une responsabilité commune : cimenter la démocratie et œuvrer pour la prospérité du Sénégal. Il regrette que le différend actuel entre le ministère de la Communication et les médias compromette cet équilibre indispensable.
Ce climat tendu, exacerbé par des accusations et des actions répressives, pourrait nuire à l’image du Sénégal. Ndiaye met en garde : « L’immobilisme prolongé favorise évidemment les procès d’intention ou les procès en sorcellerie. »
Un appel au leadership de Sonko
Au cœur de cette crise, Babacar Justin Ndiaye interpelle directement le Premier ministre Ousmane Sonko. Son silence face à ce conflit alimente les spéculations sur une approbation tacite des tensions. Pourtant, en tant que figure de proue du gouvernement et homme politique légitimé par les urnes, Sonko est positionné pour apaiser les tensions et restaurer la confiance.
« Le Premier ministre doit siffler la fin de la récréation, non pour capituler, mais pour rappeler que la discussion n’est jamais synonyme de faiblesse », souligne Ndiaye. À ses yeux, c’est une opportunité pour Sonko de démontrer un leadership éclairé, en privilégiant la concertation à l’affrontement.
Des alertes sur les risques de répression
Babacar Justin Ndiaye pointe également les dangers des méthodes coercitives utilisées par certains États pour museler la presse. Citant l’exemple français de Raymond Marcellin en 1973, il rappelle que l’espionnage et les manœuvres de contrôle des médias, bien que techniquement possibles, sont toujours contre-productifs.
Ces approches, avertit-il, pourraient nourrir l’idée que « les nouveaux dirigeants sont plus enclins à assassiner qu’à assainir la presse ». Une perception qui serait désastreuse pour un gouvernement arrivé au pouvoir grâce à un projet démocratique ambitieux.
Le respect de la loi et la nécessité du dialogue
Tout en rappelant que les médias doivent se conformer aux lois en vigueur, M.Ndiaye insiste sur l’importance d’une gouvernance qui dépasse le cadre strictement légal. Il appelle à une approche fondée sur l’intelligence, la volonté et le dialogue.
« La modération, loin d’être une faiblesse, est la synthèse de la responsabilité assumée et de la souplesse opportune », martèle-t-il, exhortant toutes les parties à privilégier une solution concertée.
Un enjeu pour l’image du Sénégal
Enfin, Babacar Justin Ndiaye avertit que ce conflit pourrait ternir les acquis et le rayonnement du Sénégal sur la scène internationale. Il en appelle à la responsabilité collective pour préserver la trajectoire enviable du pays, où les urnes ont triomphé des armes dans un processus démocratique exemplaire.
Pour Babacar Justin Ndiaye, la solution réside dans une médiation sincère, où « le ministre de tutelle et les journalistes iront tous vers le Sénégal, terre de concertation légendaire et de quiétude propice à une gouvernance performante et à l’essor de la presse ».