Dans un souci de sécurité routière et de meilleure discipline sur les routes, le gouvernement du Sénégal a procédé à la révision des amendes forfaitaires applicables aux infractions au Code de la route. Les nouveaux tarifs ont été rendus publics à travers l’arrêté ministériel n°009/MEMEFPD/MIT/MSPC, conjointement signé par les ministères de l’Économie, des Infrastructures et des Transports, et de la Sécurité publique.
Applicable aux véhicules à quatre roues et plus, ainsi qu’aux motocyclettes, le nouveau barème introduit une grille tarifaire détaillée qui vise à sanctionner plus efficacement les comportements à risque sur la voie publique. Le texte réglementaire prévoit désormais des amendes allant de 5 000 à 30 000 francs CFA pour les conducteurs de véhicules à quatre roues ou plus, en fonction de la gravité de l’infraction. Parmi les plus lourdes sanctions : 30 000 FCFA pour conduite avec vitres teintées sans autorisation ou défaut de plaque constructeur.
20 000 FCFA en cas de conduite sans assurance, de transport mixte marchandises/passagers, ou de surcharge de marchandises. 15 000 FCFA pour défaut de feux de gabarit, de freinage ou d’immatriculation. 10 000 FCFA pour excès de vitesse, changement brusque de direction, ou ceinture de sécurité défectueuse.
Certaines amendes sont cumulatives : par exemple, la surcharge de passagers est fixée à 5 000 FCFA par personne supplémentaire au-delà du nombre autorisé.
Un encadrement strict de la circulation des deux-roues
Les motocyclistes ne sont pas en reste. Le nouveau texte prévoit également une série d’amendes pour les infractions spécifiques aux deux-roues : 5 000 FCFA pour excès de vitesse, absence de permis, ou port de casque non homologué.
3 000 FCFA pour défaut de phare.
2 500 FCFA pour non-présentation du permis.
Selon une source au ministère de l’Intérieur, ces nouvelles mesures visent à « responsabiliser les conducteurs et réduire le nombre d’accidents liés à la négligence ou au non-respect des règles de base ».
Une démarche de fermeté face à l’indiscipline
L’objectif de ce nouveau barème est de favoriser une meilleure discipline sur les routes, tout en uniformisant les pratiques de verbalisation sur l’ensemble du territoire. « Il fallait adapter les sanctions à la réalité de la circulation moderne. Trop d’usagers prennent encore des risques inacceptables », a indiqué un officier de la police routière, en appelant les citoyens à plus de vigilance.
Vers une meilleure application ?
Pour que cette réforme porte ses fruits, des instructions ont été données aux forces de l’ordre pour une application rigoureuse de ces tarifs. Des campagnes de sensibilisation sont également prévues pour informer les usagers, notamment les conducteurs de motos, souvent peu au fait des textes en vigueur.
Encadré pratique – Quelques infractions fréquentes et leur montant :
Stationnement sans signalisation en cas de panne : 20 000 FCFA
Défaut de visite technique : 10 000 FCFA
Circulation à gauche : 10 000 FCFA (voitures), 5 000 FCFA (motos)
Défaut d’assurance : 20 000 FCFA
Port de casque non homologué : 5 000 FCFA
Ce nouveau barème des amendes forfaitaires s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la sécurité routière, dans un pays où l’indiscipline reste une cause majeure d’accidents graves. Les autorités appellent les conducteurs à la prudence et au respect scrupuleux des règles.
Applicable aux véhicules à quatre roues et plus, ainsi qu’aux motocyclettes, le nouveau barème introduit une grille tarifaire détaillée qui vise à sanctionner plus efficacement les comportements à risque sur la voie publique. Le texte réglementaire prévoit désormais des amendes allant de 5 000 à 30 000 francs CFA pour les conducteurs de véhicules à quatre roues ou plus, en fonction de la gravité de l’infraction. Parmi les plus lourdes sanctions : 30 000 FCFA pour conduite avec vitres teintées sans autorisation ou défaut de plaque constructeur.
20 000 FCFA en cas de conduite sans assurance, de transport mixte marchandises/passagers, ou de surcharge de marchandises. 15 000 FCFA pour défaut de feux de gabarit, de freinage ou d’immatriculation. 10 000 FCFA pour excès de vitesse, changement brusque de direction, ou ceinture de sécurité défectueuse.
Certaines amendes sont cumulatives : par exemple, la surcharge de passagers est fixée à 5 000 FCFA par personne supplémentaire au-delà du nombre autorisé.
Un encadrement strict de la circulation des deux-roues
Les motocyclistes ne sont pas en reste. Le nouveau texte prévoit également une série d’amendes pour les infractions spécifiques aux deux-roues : 5 000 FCFA pour excès de vitesse, absence de permis, ou port de casque non homologué.
3 000 FCFA pour défaut de phare.
2 500 FCFA pour non-présentation du permis.
Selon une source au ministère de l’Intérieur, ces nouvelles mesures visent à « responsabiliser les conducteurs et réduire le nombre d’accidents liés à la négligence ou au non-respect des règles de base ».
Une démarche de fermeté face à l’indiscipline
L’objectif de ce nouveau barème est de favoriser une meilleure discipline sur les routes, tout en uniformisant les pratiques de verbalisation sur l’ensemble du territoire. « Il fallait adapter les sanctions à la réalité de la circulation moderne. Trop d’usagers prennent encore des risques inacceptables », a indiqué un officier de la police routière, en appelant les citoyens à plus de vigilance.
Vers une meilleure application ?
Pour que cette réforme porte ses fruits, des instructions ont été données aux forces de l’ordre pour une application rigoureuse de ces tarifs. Des campagnes de sensibilisation sont également prévues pour informer les usagers, notamment les conducteurs de motos, souvent peu au fait des textes en vigueur.
Encadré pratique – Quelques infractions fréquentes et leur montant :
Stationnement sans signalisation en cas de panne : 20 000 FCFA
Défaut de visite technique : 10 000 FCFA
Circulation à gauche : 10 000 FCFA (voitures), 5 000 FCFA (motos)
Défaut d’assurance : 20 000 FCFA
Port de casque non homologué : 5 000 FCFA
Ce nouveau barème des amendes forfaitaires s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la sécurité routière, dans un pays où l’indiscipline reste une cause majeure d’accidents graves. Les autorités appellent les conducteurs à la prudence et au respect scrupuleux des règles.