
Le Tribunal correctionnel de Dakar a examiné, hier mercredi, le dossier de Cheikh Yérim Seck, poursuivi pour diffamation à l'encontre de l'ancienne Première ministre Aminata Touré. Selon les informations rapportées par L’Observateur, le procureur de la République a requis une peine de six mois de prison avec sursis et une amende de 200 000 FCFA contre le journaliste, jugé par défaut.
Dans son réquisitoire, le procureur a souligné la gravité des accusations portées par Cheikh Yérim Seck, estimant que les affirmations contenues dans l'article incriminé étaient diffamatoires et dénuées de tout fondement. « Ces déclarations portent atteinte à l'honneur et à la réputation de la partie civile », a-t-il déclaré, plaidant pour une condamnation exemplaire.
L'affaire trouve son origine dans un article publié le 20 octobre 2024 sur Seneweb et intitulé Les mesquineries du trio Diomaye-Sonko-Mimi contre Macky Sall. Dans ce texte, Cheikh Yérim Seck affirmait que, lors d’une réunion tenue au Palais de la République, Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko et Aminata Touré auraient envisagé des « méthodes radicales » pour empêcher le retour de l’ancien président Macky Sall au Sénégal, mentionnant notamment des pressions sur sa famille.
Absente à l’audience, Aminata Touré a été représentée par son avocat, Me Seyba Danfakha, qui a vivement critiqué les pratiques journalistiques de l’accusé. « Ce n’est pas la première fois que Cheikh Yérim Seck se retrouve dans une affaire de ce genre. Il est un récidiviste et aujourd’hui, il n’a aucune porte de sortie », a-t-il affirmé, rappelant une précédente condamnation du journaliste dans un litige l’opposant au capitaine Seydina Issa Touré.
Une demande de 500 millions FCFA en dommages et intérêts
Me Danfakha a insisté sur l'impact négatif de ces accusations sur la réputation de sa cliente, tant au niveau national qu'international. Il a estimé que l’article incriminé avait terni l’image d’Aminata Touré et a demandé une réparation de 500 millions FCFA en dommages et intérêts.
Après avoir entendu les arguments des différentes parties, le tribunal a mis l'affaire en délibéré. Le verdict est attendu pour le 14 mai prochain.
Dans son réquisitoire, le procureur a souligné la gravité des accusations portées par Cheikh Yérim Seck, estimant que les affirmations contenues dans l'article incriminé étaient diffamatoires et dénuées de tout fondement. « Ces déclarations portent atteinte à l'honneur et à la réputation de la partie civile », a-t-il déclaré, plaidant pour une condamnation exemplaire.
L'affaire trouve son origine dans un article publié le 20 octobre 2024 sur Seneweb et intitulé Les mesquineries du trio Diomaye-Sonko-Mimi contre Macky Sall. Dans ce texte, Cheikh Yérim Seck affirmait que, lors d’une réunion tenue au Palais de la République, Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko et Aminata Touré auraient envisagé des « méthodes radicales » pour empêcher le retour de l’ancien président Macky Sall au Sénégal, mentionnant notamment des pressions sur sa famille.
Absente à l’audience, Aminata Touré a été représentée par son avocat, Me Seyba Danfakha, qui a vivement critiqué les pratiques journalistiques de l’accusé. « Ce n’est pas la première fois que Cheikh Yérim Seck se retrouve dans une affaire de ce genre. Il est un récidiviste et aujourd’hui, il n’a aucune porte de sortie », a-t-il affirmé, rappelant une précédente condamnation du journaliste dans un litige l’opposant au capitaine Seydina Issa Touré.
Une demande de 500 millions FCFA en dommages et intérêts
Me Danfakha a insisté sur l'impact négatif de ces accusations sur la réputation de sa cliente, tant au niveau national qu'international. Il a estimé que l’article incriminé avait terni l’image d’Aminata Touré et a demandé une réparation de 500 millions FCFA en dommages et intérêts.
Après avoir entendu les arguments des différentes parties, le tribunal a mis l'affaire en délibéré. Le verdict est attendu pour le 14 mai prochain.