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Ces vérités que n’osent pas aborder les intellectuels

Mercredi 24 Août 2016

Aujourd’hui, un nombre consistant d’intellectuels, hier sentinelles de la République, se tait sur des faits dommageables à la République, à la laïcité et au bien commun. Si les uns se claquemurent dans les juteux espaces du pouvoir, les autres épient une belle occasion qui fasse le larron en vue d’un nouveau train de vie qui les rapproche d’un éden tant rêvé. Penda Mbow, la seule intellectuelle de la mouvance présidentielle dont l’esprit d’analyse n’est pas domestiqué, a eu la présence d’esprit de poser un certain nombre de faits qui heurtent les valeurs de la République et portent atteinte à l’intérêt général. Elle est la seule à oser poser la question de la laïcité claudicante au Sénégal. Aucun intellectuel n’a appuyé cette pertinence. Or, ce pays est dans une situation de quiproquo, de dérives et de schizophrénie telle qu’il a besoin d’esprits alertes qui l’orientent. Malheureusement, les intellectuels qui soufflaient sur le destin national par la défense de valeurs fondée sur la pertinence, l’objectivité et la cogitation perdent, crescendo, l’autorité morale dont ils disposaient. De grands esprits de ce pays, universitaires, journalistes, philosophes qui étaient des hérauts de bonnes causes et des héros de la démocratie sont maintenant des artilleurs assujettis à un ordre politicien. Ils ne disent mot sur l’injustice que subissent les Professeurs Malick Ndiaye et Amsatou Sow Sidibé qui ont refusé un ordre aux antipodes de l’intérêt national. Ils sont plutôt devenus acolytes de détenteurs de pouvoir non seulement politique mais aussi maraboutique ou affairiste. Ils perdent leur halo à cause de contingences qui annihilent leur esprit et le rendent complice L’espace partisan du pouvoir politique ne peut procurer un terrain propice à la germination libre, pertinente et objective de l’esprit intellectuel, obligé de se soumettre ou de dégager. La laïcité de la République est menacée à cause d’une politique de clientélisme maraboutique qui donne trop de pouvoir aux marabouts, un titre différent de celui de saints guides religieux éclairés que le Sénégal a connu, mais qui renvoie à un oiseau parasitaire, le marabout, qui se prélasse au bord de rivières insalubres. La citoyenneté est altérée par le militantisme politique et les Institutions perdent leur aura. Les intellectuels n’en parlent pas, la majorité étant dans le…maquis ! Domou rewmi

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