En Guinée, les accusations d'agressions sexuelles sur des filles mineures dans un centre de formation de la Fédération guinéenne de football continuent de susciter des réactions, notamment de la part d'organisations luttant contre les violences sexuelles et sexistes faites aux mineurs.
Au début de la semaine, sur les ondes de RFI, une jeune joueuse a décrit un véritable système pédo-criminel opérant au sein du centre de Nongo à Conakry. Ce témoignage, aussi grave qu'inédit, a provoqué une vive réaction des associations féministes du pays, dont le Club des jeunes filles leaders de Guinée. L'organisation, qui lutte contre les violences sexuelles et sexistes faites aux mineures, demande au procureur de la République de s'auto-saisir de cette affaire, dont l'enquête policière piétine depuis un an. Le Club des jeunes filles leaders annonce son intention de porter plainte contre X ou de se constituer partie civile si une victime présumée souhaite porter plainte.
« Aujourd’hui, le cas de la Féguifoot est un exemple parmi tant d'autres. Que ce soit l'opinion nationale ou internationale, nous avons tous été témoins de cas de violences sexuelles qui ont été étouffés, sur lesquels il n'y a pas eu grand-chose de fait.
« Manque de volonté »
« En dépit de toutes les lois existantes et des structures censées soutenir la population pour que justice soit rendue, si la société civile et les organisations de promotion des droits des femmes ne s’en mêlent pas et ne mettent pas en lumière ce dossier, malheureusement, il n’y aura pas d’avancée du côté de la justice. Nous déplorons un certain manque de volonté à ce niveau.
« La situation est alarmante parce qu’aujourd’hui, nous peinons à voir les résultats de toutes les actions que nous menons sur le terrain. C'est parce qu'à un moment donné, toutes les parties prenantes de la chaîne de protection et de défense ne s’impliquent pas à la hauteur de leurs responsabilités pour parvenir à lutter contre ces violences-là », alerte Oumou Khairy Diallo, directrice exécutive du Club des jeunes filles leaders de Guinée.
Avec RFI
Au début de la semaine, sur les ondes de RFI, une jeune joueuse a décrit un véritable système pédo-criminel opérant au sein du centre de Nongo à Conakry. Ce témoignage, aussi grave qu'inédit, a provoqué une vive réaction des associations féministes du pays, dont le Club des jeunes filles leaders de Guinée. L'organisation, qui lutte contre les violences sexuelles et sexistes faites aux mineures, demande au procureur de la République de s'auto-saisir de cette affaire, dont l'enquête policière piétine depuis un an. Le Club des jeunes filles leaders annonce son intention de porter plainte contre X ou de se constituer partie civile si une victime présumée souhaite porter plainte.
« Aujourd’hui, le cas de la Féguifoot est un exemple parmi tant d'autres. Que ce soit l'opinion nationale ou internationale, nous avons tous été témoins de cas de violences sexuelles qui ont été étouffés, sur lesquels il n'y a pas eu grand-chose de fait.
« Manque de volonté »
« En dépit de toutes les lois existantes et des structures censées soutenir la population pour que justice soit rendue, si la société civile et les organisations de promotion des droits des femmes ne s’en mêlent pas et ne mettent pas en lumière ce dossier, malheureusement, il n’y aura pas d’avancée du côté de la justice. Nous déplorons un certain manque de volonté à ce niveau.
« La situation est alarmante parce qu’aujourd’hui, nous peinons à voir les résultats de toutes les actions que nous menons sur le terrain. C'est parce qu'à un moment donné, toutes les parties prenantes de la chaîne de protection et de défense ne s’impliquent pas à la hauteur de leurs responsabilités pour parvenir à lutter contre ces violences-là », alerte Oumou Khairy Diallo, directrice exécutive du Club des jeunes filles leaders de Guinée.
Avec RFI