Une trentaine de chefs d’État et de gouvernement feront le déplacement en Russie à l’occasion des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Denis Sassou Nguesso, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo ou encore Ibrahim Traoré figurent parmi les invités.
Contrairement à ses anciens alliés, Moscou ne célèbre pas la fin de la Seconde guerre mondiale le 8 mai, mais le lendemain. La raison en est simple : s’il était 23h01 en Europe, l’horloge affichait 00h01 à Moscou lorsque l’acte de capitulation du IIIe Reich est entré en vigueur. Jour férié en Russie, le 9 mai est l’une des célébrations nationales les plus importantes du pays et, cette année, Vladimir Poutine a tenu à ce que les festivités soient à la hauteur du symbole.
Le défilé aura lieu vendredi matin sur la place Rouge, avec des invités triés sur le volet. Des feux d’artifice seront tirés dans la soirée. Pour l’occasion, la Russie a proposé un cessez-le-feu avec l’Ukraine du 7 au 9 mai, alors même que les combats faisaient encore rage dans la nuit du 6 au 7. Kiev, qui organise de son côté un « contre-évènement », a déclaré ne pouvoir garantir la sécurité des invités présents lors du défilé.
Le Kremlin a annoncé la venue de vingt-neuf chefs d’État ou de gouvernement. Le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le Chinois Xi Jinping ou encore le Palestinien Mahmoud Abbas ont confirmé leur présence. Treize corps d’armées doivent défiler à l’occasion d’une parade militaire qui se veut grandiose avec des soldats azéris, bélarusses, chinois, égyptiens, laotiens, kazakhs, kirghiz, mongols, myanmarais, tadjikes, turkmènes, ouzbeks et vietnamiens.
L’Équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le Zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, l’Égyptien Abdel-Fattah al-Sissi, l’Éthiopien Abiy Ahmed et le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló sont attendus. C’est aussi le cas du Burkinabè Ibrahim Traoré qui entretient de très bonnes relations avec son homologue russe.
Denis Sassou Nguesso est, quant à lui, arrivé dès le 7 mai dans l’après-midi à Moscou, en amont des célébrations, accompagné notamment par sa représentante personnelle qui a rang de ministre, Françoise Joly. Cette dernière est proche du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et a été l’une des organisatrices de cette visite. Le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, fait également partie de la délégation. Le président congolais séjournera, au cours du même mois de mai, en France, et sera reçu le 23 par son homologue, Emmanuel Macron. Cette visite, initialement prévue en avril, avait été repoussée en raison d’un décès dans la famille du chef d’État.
Selon nos informations, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa a également prévu de se rendre à Moscou. Quant au Gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema, fraîchement élu, il n’effectuera finalement pas le déplacement en raison d’un agenda national chargé. Le Congolais Félix Tshisekedi ne sera pas non plus de la partie.
Contrairement à ses anciens alliés, Moscou ne célèbre pas la fin de la Seconde guerre mondiale le 8 mai, mais le lendemain. La raison en est simple : s’il était 23h01 en Europe, l’horloge affichait 00h01 à Moscou lorsque l’acte de capitulation du IIIe Reich est entré en vigueur. Jour férié en Russie, le 9 mai est l’une des célébrations nationales les plus importantes du pays et, cette année, Vladimir Poutine a tenu à ce que les festivités soient à la hauteur du symbole.
Le défilé aura lieu vendredi matin sur la place Rouge, avec des invités triés sur le volet. Des feux d’artifice seront tirés dans la soirée. Pour l’occasion, la Russie a proposé un cessez-le-feu avec l’Ukraine du 7 au 9 mai, alors même que les combats faisaient encore rage dans la nuit du 6 au 7. Kiev, qui organise de son côté un « contre-évènement », a déclaré ne pouvoir garantir la sécurité des invités présents lors du défilé.
Le Kremlin a annoncé la venue de vingt-neuf chefs d’État ou de gouvernement. Le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le Chinois Xi Jinping ou encore le Palestinien Mahmoud Abbas ont confirmé leur présence. Treize corps d’armées doivent défiler à l’occasion d’une parade militaire qui se veut grandiose avec des soldats azéris, bélarusses, chinois, égyptiens, laotiens, kazakhs, kirghiz, mongols, myanmarais, tadjikes, turkmènes, ouzbeks et vietnamiens.
L’Équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le Zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, l’Égyptien Abdel-Fattah al-Sissi, l’Éthiopien Abiy Ahmed et le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló sont attendus. C’est aussi le cas du Burkinabè Ibrahim Traoré qui entretient de très bonnes relations avec son homologue russe.
Denis Sassou Nguesso est, quant à lui, arrivé dès le 7 mai dans l’après-midi à Moscou, en amont des célébrations, accompagné notamment par sa représentante personnelle qui a rang de ministre, Françoise Joly. Cette dernière est proche du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et a été l’une des organisatrices de cette visite. Le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, fait également partie de la délégation. Le président congolais séjournera, au cours du même mois de mai, en France, et sera reçu le 23 par son homologue, Emmanuel Macron. Cette visite, initialement prévue en avril, avait été repoussée en raison d’un décès dans la famille du chef d’État.
Selon nos informations, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa a également prévu de se rendre à Moscou. Quant au Gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema, fraîchement élu, il n’effectuera finalement pas le déplacement en raison d’un agenda national chargé. Le Congolais Félix Tshisekedi ne sera pas non plus de la partie.