Face à la salinisation progressive de l’eau et à la baisse des rendements agricoles, l’Office des lacs et cours d’eau (Olac) lance un ambitieux projet d’aménagement et de mobilisation des ressources hydriques estimé à 33 milliards de Fcfa. L’objectif : transformer le fleuve Casamance en véritable levier de développement économique durable.
C’est dans cette dynamique qu’un Comité régional de développement (Crd) s’est tenu hier à Ziguinchor, réunissant autorités administratives, élus locaux, services techniques, organisations paysannes et partenaires au développement. Au cœur des échanges : l’exploitation rationnelle du fleuve et la mise en place d’ouvrages pour sécuriser l’eau douce.
Le projet prévoit la mobilisation et la gestion de grandes quantités d’eau afin de développer plusieurs chaînes de valeur : agriculture, riziculture, pêche, maraîchage, et activités connexes.
L’Olac mise sur des infrastructures hydrauliques capables de freiner l’intrusion saline et d’offrir une disponibilité constante en eau douce, gage d’une amélioration des rendements agricoles et de la résilience des communautés riveraines.
