L’administration camerounaise est confrontée au phénomène d’absentéisme de ses agents qui aux heures de travail vaguent à d’autres occupations.
Plus un jour ne passe sans qu’une annonce ne soit faite dans les journaux sommant un agent d’Etat de regagner son poste dans les délais de rigueur. En effet, les heures de travail sont difficilement respectées par nos fonctionnaires si bien que la présence devient l’exception et l’absence, la règle. Pour expliquer l’absentéisme dans l’administration camerounais, une idée assez répandue laissera entendre que le fonctionnaire camerounais est culturellement paresseux et non assidu. Ceci en raison du système notre fonction publique qui veut que le fonctionnaire qui y entre, y rester jusqu’à l’âge de la retraite. De ce fait, l’agent public jouit de la sécurité de l’emploi qui implique la promotion, les avancements et le classement, la sécurité du salaire et l’admission à la retraite. Ce sont là autant de prérogatives dont bénéficie le fonctionnaire contrairement à son homologue du secteur privé. La prise de conscience de cette stabilité crée chez le fonctionnaire des attitudes négatives et l’installe dans une certaine facilité et un certain manque de dynamisme et de rendement.
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