
Depuis le 8 avril 2025, Jérémy Manirakiza, secrétaire général influent de la Fédération burundaise de football (FBF), est en détention provisoire à la prison centrale de Mpimba à Bujumbura. Il avait été interpellé le 27 mars par le Service national de renseignement (SNR) à son retour du Maroc, après avoir accompagné l’équipe nationale, les Hirondelles, aux éliminatoires du Mondial 2026.
Selon des sources proches de la FBF, l’interrogatoire mené par les services de renseignement burundais porte sur des messages échangés dans un groupe WhatsApp. Jérémy Manirakiza y aurait exprimé, avec d’autres personnes dont des membres de sa famille, un soutien présumé au mouvement rebelle M23, actif dans l’est de la RDC et soutenu par le Rwanda. Il leur est également reproché d’avoir évoqué le souhait d’une intervention du M23 au Burundi pour renverser le président Évariste Ndayishimiye.
Les charges exactes n’ont pas été rendues publiques, mais elles sont étroitement liées aux contenus de ces messages. Les téléphones des personnes concernées ont été saisis dans le cadre de l’enquête. Certains observateurs à Bujumbura évoquent aussi des rivalités internes au sein de la fédération, voire une volonté de remplacer Manirakiza par un proche du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.
La FBF, présidée par Alexandre Muyenge, n’a jusqu’ici fait aucune déclaration officielle, alors que l’affaire est suivie de près par la FIFA. Ce n’est qu’après son transfert en prison que Manirakiza a pu accéder à un avocat.
Le contexte régional tendu, marqué par le soutien militaire du Burundi à Kinshasa contre le M23 et les tensions persistantes avec Kigali, donne une dimension politique particulière à cette affaire, qui continue de faire des vagues dans les sphères sportives et sécuritaires du pays.
Selon des sources proches de la FBF, l’interrogatoire mené par les services de renseignement burundais porte sur des messages échangés dans un groupe WhatsApp. Jérémy Manirakiza y aurait exprimé, avec d’autres personnes dont des membres de sa famille, un soutien présumé au mouvement rebelle M23, actif dans l’est de la RDC et soutenu par le Rwanda. Il leur est également reproché d’avoir évoqué le souhait d’une intervention du M23 au Burundi pour renverser le président Évariste Ndayishimiye.
Les charges exactes n’ont pas été rendues publiques, mais elles sont étroitement liées aux contenus de ces messages. Les téléphones des personnes concernées ont été saisis dans le cadre de l’enquête. Certains observateurs à Bujumbura évoquent aussi des rivalités internes au sein de la fédération, voire une volonté de remplacer Manirakiza par un proche du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.
La FBF, présidée par Alexandre Muyenge, n’a jusqu’ici fait aucune déclaration officielle, alors que l’affaire est suivie de près par la FIFA. Ce n’est qu’après son transfert en prison que Manirakiza a pu accéder à un avocat.
Le contexte régional tendu, marqué par le soutien militaire du Burundi à Kinshasa contre le M23 et les tensions persistantes avec Kigali, donne une dimension politique particulière à cette affaire, qui continue de faire des vagues dans les sphères sportives et sécuritaires du pays.