Fixée pour fin 2024, l’autosuffisance en bananes promise par l’ancien régime ne sera finalement pas atteinte. Le gouvernement actuel l’a reconnu hier, à l’occasion du conseil interministériel consacré à la campagne de production agricole 2025.
Après l’échec de l’objectif d’autosuffisance en riz en 2024, le Sénégal connaît un nouveau revers, cette fois sur la filière bananière. L’échéance de 2024 avait été annoncée en 2023 par l’ancien ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye. Mais, à la date convenue, la promesse n’a pas été tenue.
Dans le communiqué ayant sanctionné le conseil interministériel d’hier, le gouvernement a admis que l’objectif d’autosuffisance en production de bananes fixé par l’ancien régime n’a pas été atteint. Toutefois, il assure que cette autosuffisance reste à portée de main, moyennant « quelques efforts supplémentaires ».
Actuellement, le Sénégal produit environ 65 000 tonnes de bananes, couvrant 90 % des besoins de consommation. Pour combler le gap et stopper les importations dès 2024, les autorités avaient misé sur le Programme national de développement de la filière banane, doté d’un budget de 2,5 milliards de francs CFA. Mais les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous.
Par ailleurs, le gouvernement a reconnu plusieurs défis structurels persistants dans la campagne agricole écoulée, notamment : la faiblesse des rendements de la culture arachidière, l’insuffisance des infrastructures de stockage, l’absence de système de contractualisation garantissant la commercialisation des productions, le vieillissement de la logistique de protection végétale.
Malgré ces difficultés, l’exécutif se félicite de « résultats tangibles » obtenus lors de la campagne agricole 2024-2025. Un budget historique de 120 milliards de FCFA a été mobilisé, avec un accent particulier sur l’accessibilité des intrants agricoles. Le prix plancher de l’arachide a aussi été relevé de 25 francs CFA par kilogramme.
« Les résultats ont été tangibles, comme en témoigne notamment la hausse notable des graines d’huilerie collectées par la SONACOS », souligne le communiqué. Le gouvernement s’est également réjoui de la bonne performance des productions céréalière et horticole, reflétant, selon lui, une dynamique positive pour le secteur.
Après l’échec de l’objectif d’autosuffisance en riz en 2024, le Sénégal connaît un nouveau revers, cette fois sur la filière bananière. L’échéance de 2024 avait été annoncée en 2023 par l’ancien ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye. Mais, à la date convenue, la promesse n’a pas été tenue.
Dans le communiqué ayant sanctionné le conseil interministériel d’hier, le gouvernement a admis que l’objectif d’autosuffisance en production de bananes fixé par l’ancien régime n’a pas été atteint. Toutefois, il assure que cette autosuffisance reste à portée de main, moyennant « quelques efforts supplémentaires ».
Actuellement, le Sénégal produit environ 65 000 tonnes de bananes, couvrant 90 % des besoins de consommation. Pour combler le gap et stopper les importations dès 2024, les autorités avaient misé sur le Programme national de développement de la filière banane, doté d’un budget de 2,5 milliards de francs CFA. Mais les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous.
Par ailleurs, le gouvernement a reconnu plusieurs défis structurels persistants dans la campagne agricole écoulée, notamment : la faiblesse des rendements de la culture arachidière, l’insuffisance des infrastructures de stockage, l’absence de système de contractualisation garantissant la commercialisation des productions, le vieillissement de la logistique de protection végétale.
Malgré ces difficultés, l’exécutif se félicite de « résultats tangibles » obtenus lors de la campagne agricole 2024-2025. Un budget historique de 120 milliards de FCFA a été mobilisé, avec un accent particulier sur l’accessibilité des intrants agricoles. Le prix plancher de l’arachide a aussi été relevé de 25 francs CFA par kilogramme.
« Les résultats ont été tangibles, comme en témoigne notamment la hausse notable des graines d’huilerie collectées par la SONACOS », souligne le communiqué. Le gouvernement s’est également réjoui de la bonne performance des productions céréalière et horticole, reflétant, selon lui, une dynamique positive pour le secteur.