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Audit de la Cour des comptes : Pastef exige des mesures contre les "brigands" financiers

Samedi 15 Février 2025

Les cadres de Pastef et des membres du bureau politique ont organisé, hier vendredi, un point de presse pour demander au gouvernement de mettre en œuvre la reddition des comptes afin de lutter contre le brigandage financier. Cette sortie fait suite à la publication du rapport d’audit de la Cour des comptes, qui a révélé des manquements graves dans la gestion des finances publiques.

Le point de presse, tenu au siège du parti ce vendredi 14 février, a été l’occasion pour les responsables patriotes de revenir sur le débat public concernant l’audit des finances publiques réalisé par la Cour des comptes. Selon le président du mouvement des cadres de Pastef (Moncap), Daouda Ngom, qui a lu le discours liminaire, ce document ne fait que confirmer les déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko en septembre dernier, lorsqu’il avait dénoncé la falsification des comptes publics par l’ancien régime. Il souligne surtout que la kyrielle de manquements et d’irrégularités signalés dans le rapport relève d’un « carnage financier ».

« Nous appelons le gouvernement à mettre en œuvre la reddition des comptes afin de mettre hors d’état de nuire les brigands financiers. Les nombreuses falsifications mises en lumière par le rapport dressent un constat effarant sur nos finances publiques, qui relèvent de la délinquance financière », affirme le ministre de l’Environnement.

Poursuivant, le responsable patriotique salue la position du gouvernement, qui prévoit de mettre en place un certain nombre de mesures visant à réhabiliter les finances publiques. « Nous appelons à un sursaut de patriotisme pour réformer notre pays. Nous saluons le projet de l’État visant à élargir l’assiette fiscale, mobiliser l’épargne nationale et réduire le train de vie de l’État, ce qui nous permettra d’assainir nos finances publiques », ajoute-t-il.

Prenant la parole, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire de Pastef, a indiqué que la dette bancaire de 2 265 milliards FCFA, les exonérations fiscales, les anomalies dans l’opération de 330 milliards du Sukuk pour la Sogepa, ainsi que l’encours total de la dette, qui s’élève à 18 558 milliards FCFA, constituent autant de manquements graves qui pourraient hypothéquer l’avenir de plusieurs générations de Sénégalais. « Cet audit aurait dû être réalisé par Macky Sall en 2019, après sa réélection, comme le préconise la loi. Mais nous faisions face à un régime qui avait opté pour le brigandage financier. On peut qualifier ces faits de détournements et d’enrichissement personnel, et il appartient au gouvernement de rendre justice aux contribuables sénégalais », affirme le parlementaire.
 
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