La 15ᵉ législature, sous la présidence de Malick Ndiaye, remet en question le système d’indemnités de transport adopté par la 14ᵉ législature. Si certains élus saluent l’initiative d’être dotés de véhicules neufs, d’autres préfèrent le maintien de la prime mensuelle de 900 000 FCFA, jugée plus avantageuse. Un projet qui suscite discussions et désaccords au sein de l’Hémicycle.
Pour la 15ᵉ législature, les députés ne percevront plus d’indemnités de transport. Une page se tourne sous l’impulsion du président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye. Ce dernier, épaulé par ses services, a opté pour une nouvelle approche ou, plutôt, pour un retour à l’orthodoxie : doter les nouveaux élus de véhicules flambant neufs. Selon les informations recueillies par L’Observateur, la question a été abordée dès les premières semaines de son magistère, lors d’une rencontre marquant le début de son mandat. Aujourd’hui, le dossier avance à grands pas et frôle la ligne d’arrivée. Toujours selon L’Observateur, « le marché est même dans le circuit ». L’administration de l’institution parlementaire s’active pour que chaque député prenne possession de son véhicule dans les meilleurs délais.
Cette réforme s’inscrit dans la volonté affichée du nouveau président de l’Assemblée de rompre avec l’héritage de la précédente législature. Durant la 14ᵉ législature, l’institution avait opté pour une indemnité de transport mensuelle de 900 000 FCFA par député, plutôt que pour l’achat de véhicules. En 2024, cette pratique avait coûté près de trois milliards de FCFA, une facture salée qui appartient désormais au passé.
Au début de la 14ᵉ législature, chaque député percevait une indemnité mensuelle de transport fixée à 700 000 FCFA. Cependant, cette somme a été rapidement revue à la hausse. « Après un ou deux mois d’exercice, cette somme a été portée à 900 000 FCFA », confirme un ancien député à L’Observateur. Ce montant a été maintenu jusqu’à la fin de la mandature. Même les nouveaux élus de la 15ᵉ législature, fraîchement installés le 2 décembre 2024, ont perçu cette indemnité une seule fois, comme le rapportent des sources du journal L’Observateur.
Un député de la 15ᵉ législature témoigne : « Nous l’avons reçue une seule fois. » Il ajoute que, depuis, lui et ses collègues doivent se débrouiller pour leurs déplacements, en attendant l’arrivée des véhicules promis. Cependant, ce projet d’achat de voitures suscite des divergences au sein de l’Hémicycle. « Que ce soit du côté de la majorité ou de l’opposition, beaucoup de députés préfèrent maintenir les 900 000 FCFA comme prime de transport, plutôt que de recevoir des véhicules neufs. C’est plus avantageux, mais on attend de voir », expliquent les mêmes sources de L’Observateur.
En attendant, les nouveaux députés membres du bureau et les présidents de commission ont récupéré les véhicules de fonction de leurs prédécesseurs. L’Observateur précise que, au-delà des véhicules destinés à l’ensemble des députés, les membres du bureau et les présidents de commission disposent de voitures de fonction. Avant la dissolution de la 14ᵉ législature, l’Assemblée nationale avait acquis des véhicules de fonction pour ces derniers. Ces voitures ont été récupérées et distribuées aux nouveaux ayants droit.
Pour la 15ᵉ législature, les députés ne percevront plus d’indemnités de transport. Une page se tourne sous l’impulsion du président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye. Ce dernier, épaulé par ses services, a opté pour une nouvelle approche ou, plutôt, pour un retour à l’orthodoxie : doter les nouveaux élus de véhicules flambant neufs. Selon les informations recueillies par L’Observateur, la question a été abordée dès les premières semaines de son magistère, lors d’une rencontre marquant le début de son mandat. Aujourd’hui, le dossier avance à grands pas et frôle la ligne d’arrivée. Toujours selon L’Observateur, « le marché est même dans le circuit ». L’administration de l’institution parlementaire s’active pour que chaque député prenne possession de son véhicule dans les meilleurs délais.
Cette réforme s’inscrit dans la volonté affichée du nouveau président de l’Assemblée de rompre avec l’héritage de la précédente législature. Durant la 14ᵉ législature, l’institution avait opté pour une indemnité de transport mensuelle de 900 000 FCFA par député, plutôt que pour l’achat de véhicules. En 2024, cette pratique avait coûté près de trois milliards de FCFA, une facture salée qui appartient désormais au passé.
Au début de la 14ᵉ législature, chaque député percevait une indemnité mensuelle de transport fixée à 700 000 FCFA. Cependant, cette somme a été rapidement revue à la hausse. « Après un ou deux mois d’exercice, cette somme a été portée à 900 000 FCFA », confirme un ancien député à L’Observateur. Ce montant a été maintenu jusqu’à la fin de la mandature. Même les nouveaux élus de la 15ᵉ législature, fraîchement installés le 2 décembre 2024, ont perçu cette indemnité une seule fois, comme le rapportent des sources du journal L’Observateur.
Un député de la 15ᵉ législature témoigne : « Nous l’avons reçue une seule fois. » Il ajoute que, depuis, lui et ses collègues doivent se débrouiller pour leurs déplacements, en attendant l’arrivée des véhicules promis. Cependant, ce projet d’achat de voitures suscite des divergences au sein de l’Hémicycle. « Que ce soit du côté de la majorité ou de l’opposition, beaucoup de députés préfèrent maintenir les 900 000 FCFA comme prime de transport, plutôt que de recevoir des véhicules neufs. C’est plus avantageux, mais on attend de voir », expliquent les mêmes sources de L’Observateur.
En attendant, les nouveaux députés membres du bureau et les présidents de commission ont récupéré les véhicules de fonction de leurs prédécesseurs. L’Observateur précise que, au-delà des véhicules destinés à l’ensemble des députés, les membres du bureau et les présidents de commission disposent de voitures de fonction. Avant la dissolution de la 14ᵉ législature, l’Assemblée nationale avait acquis des véhicules de fonction pour ces derniers. Ces voitures ont été récupérées et distribuées aux nouveaux ayants droit.