Dans le monde, neuf pays sont reconnus comme possédant l’arme nucléaire, mais ils ne relèvent pas tous du même statut juridique.
Parmi eux, cinq États sont officiellement déclarés comme puissances nucléaires au sens du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), entré en vigueur en 1970 et signé par 190 pays. Il s’agit des États-Unis, de la Russie, de la France, du Royaume-Uni et de la Chine. Ces pays possédaient déjà l’arme nucléaire lors de la négociation du traité et se sont engagés à limiter la prolifération et à promouvoir l’usage pacifique du nucléaire.
À côté de ces puissances reconnues, quatre autres pays disposent de l’arme nucléaire sans être officiellement déclarés dans le cadre du TNP. L’Inde et le Pakistan n’ont jamais signé le traité et ont développé leurs arsenaux nucléaires à partir de la fin des années 1990. La Corée du Nord, initialement signataire du TNP, s’en est retirée en 2003 et a mené plusieurs essais nucléaires. Israël, enfin, n’a jamais confirmé ni démenti posséder l’arme nucléaire, mais il est largement admis par les experts internationaux qu’il dispose d’un arsenal nucléaire opérationnel.
Selon les organisations spécialisées, notamment la Federation of American Scientists (FAS) et le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), les États-Unis et la Russie détiennent à eux seuls près de 90 % des ogives nucléaires mondiales, faisant de leur relation stratégique un élément central de l’équilibre nucléaire global.
Si les stocks mondiaux ont fortement diminué depuis la fin de la guerre froide, les experts alertent aujourd’hui sur un ralentissement du désarmement nucléaire, voire une possible hausse des arsenaux dans les années à venir, alors que l’arme nucléaire demeure, pour ces États, un instrument de dissuasion face aux menaces extérieures.
Parmi eux, cinq États sont officiellement déclarés comme puissances nucléaires au sens du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), entré en vigueur en 1970 et signé par 190 pays. Il s’agit des États-Unis, de la Russie, de la France, du Royaume-Uni et de la Chine. Ces pays possédaient déjà l’arme nucléaire lors de la négociation du traité et se sont engagés à limiter la prolifération et à promouvoir l’usage pacifique du nucléaire.
À côté de ces puissances reconnues, quatre autres pays disposent de l’arme nucléaire sans être officiellement déclarés dans le cadre du TNP. L’Inde et le Pakistan n’ont jamais signé le traité et ont développé leurs arsenaux nucléaires à partir de la fin des années 1990. La Corée du Nord, initialement signataire du TNP, s’en est retirée en 2003 et a mené plusieurs essais nucléaires. Israël, enfin, n’a jamais confirmé ni démenti posséder l’arme nucléaire, mais il est largement admis par les experts internationaux qu’il dispose d’un arsenal nucléaire opérationnel.
Selon les organisations spécialisées, notamment la Federation of American Scientists (FAS) et le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), les États-Unis et la Russie détiennent à eux seuls près de 90 % des ogives nucléaires mondiales, faisant de leur relation stratégique un élément central de l’équilibre nucléaire global.
Si les stocks mondiaux ont fortement diminué depuis la fin de la guerre froide, les experts alertent aujourd’hui sur un ralentissement du désarmement nucléaire, voire une possible hausse des arsenaux dans les années à venir, alors que l’arme nucléaire demeure, pour ces États, un instrument de dissuasion face aux menaces extérieures.

