Tambacounda n’est plus seulement un carrefour stratégique de l’Est sénégalais : l’enquête menée par la Section de recherches de la gendarmerie révèle qu’elle était devenue une porte d’entrée pour la propagande djihadiste. Ce qui n’était au départ qu’un contrôle de routine dans le village de Sinthiou Dialinguel, commune de Bélé, a exposé un réseau organisé de diffusion de contenus terroristes sur WhatsApp.
Au centre de cette affaire, un homme : Hndebé Key, alias Bara Guillé ou Obama, d’origine malienne, interpellé à Bakel. Son téléphone portable va tout faire basculer. Selon L’Observateur, les enquêteurs y découvrent une multitude de vidéos faisant l’apologie d’attaques terroristes dans le Sahel, un contenu sans ambiguïté.
Très vite, les investigations remontent jusqu’à Boubou Sow, basé au Mali, considéré comme l’un des administrateurs principaux. Les gendarmes découvrent alors l’existence d’au moins sept groupes WhatsApp entièrement dédiés à la propagande djihadiste. Particularité notable : Hndebé Key était le seul membre disposant d’un numéro sénégalais, ce qui en faisait le relais stratégique du réseau au Sénégal.
Le groupe le plus important, baptisé « Iba International 24/24 », comptait 454 membres, dont neuf Sénégalais, et utilisait majoritairement la langue peulh. Les publications allaient de la glorification d’attaques à des tutoriels sur la fabrication d’engins explosifs artisanaux, souvent sous couvert de dénonciation des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Face aux enquêteurs, Hndebé Key reconnaît administrer tous les groupes, mais tente de banaliser son rôle : il soutient qu’il voulait simplement « sensibiliser les Peuls à la stigmatisation » dont ils seraient victimes. Une version balayée par les preuves retrouvées dans son téléphone.
Il a été déféré devant le parquet du tribunal de grande instance de Tambacounda pour apologie du terrorisme, conclut GFM.
Au centre de cette affaire, un homme : Hndebé Key, alias Bara Guillé ou Obama, d’origine malienne, interpellé à Bakel. Son téléphone portable va tout faire basculer. Selon L’Observateur, les enquêteurs y découvrent une multitude de vidéos faisant l’apologie d’attaques terroristes dans le Sahel, un contenu sans ambiguïté.
Très vite, les investigations remontent jusqu’à Boubou Sow, basé au Mali, considéré comme l’un des administrateurs principaux. Les gendarmes découvrent alors l’existence d’au moins sept groupes WhatsApp entièrement dédiés à la propagande djihadiste. Particularité notable : Hndebé Key était le seul membre disposant d’un numéro sénégalais, ce qui en faisait le relais stratégique du réseau au Sénégal.
Le groupe le plus important, baptisé « Iba International 24/24 », comptait 454 membres, dont neuf Sénégalais, et utilisait majoritairement la langue peulh. Les publications allaient de la glorification d’attaques à des tutoriels sur la fabrication d’engins explosifs artisanaux, souvent sous couvert de dénonciation des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Face aux enquêteurs, Hndebé Key reconnaît administrer tous les groupes, mais tente de banaliser son rôle : il soutient qu’il voulait simplement « sensibiliser les Peuls à la stigmatisation » dont ils seraient victimes. Une version balayée par les preuves retrouvées dans son téléphone.
Il a été déféré devant le parquet du tribunal de grande instance de Tambacounda pour apologie du terrorisme, conclut GFM.

