Aliou Sall cité dans un gros scandaleva t-il s'inspirer de Mamadou Seck ? En effet 11 jours après la formation du deuxième gouvernement du président Wade, le 12 mai 2001, Mamadou Seck avait quitté l’équipe gouvernementale pour protester contre les accusations faites contre sa personne. Afin de mettre le président de la République à l’aise et de se mettre à la disposition de la justice.
Une décision assez inédite et rarissime dans la sphère politique. Accusé de blanchiment d’argent dans l’affaire qui oppose le Commissariat à l’aide alimentaire à la Société de manutention et de transit (Somicoa dont il fut le directeur général en 1985), le responsable libéral va démissionner de son propre gré de son poste de ministre de l’économie et des finances. Il quitte ainsi ce ministère très stratégique du gouvernement Mame Madior Boye. Cette décision est d’autant plus forte qu’elle concerne une affaire qui date de 1988 et où M. Seck était condamné à deux ans avec sursis avant d’être blanchi par la cour d’appel.
En décidant de partir, l’ancien maire de Mbao explique ce geste par le désir de mettre à l’aise le gouvernement et déclare que c’est « une affaire qui risque de ternir mon image et celle du gouvernement ». Il renchérira d’ailleurs, à la suite de cette démission du 23 mai 2001 : « il m’est apparu sur la base de l’idée que je me fais de la fonction de ministre, qu’il était nécessaire que je démissionne ». Le successeur de Macky Sall à la tête de l’assemblée nationale va revenir aux affaires après cet épisode gênant certes mais qui aura démontré toute sa grandeur.
Avec senenews
Une décision assez inédite et rarissime dans la sphère politique. Accusé de blanchiment d’argent dans l’affaire qui oppose le Commissariat à l’aide alimentaire à la Société de manutention et de transit (Somicoa dont il fut le directeur général en 1985), le responsable libéral va démissionner de son propre gré de son poste de ministre de l’économie et des finances. Il quitte ainsi ce ministère très stratégique du gouvernement Mame Madior Boye. Cette décision est d’autant plus forte qu’elle concerne une affaire qui date de 1988 et où M. Seck était condamné à deux ans avec sursis avant d’être blanchi par la cour d’appel.
En décidant de partir, l’ancien maire de Mbao explique ce geste par le désir de mettre à l’aise le gouvernement et déclare que c’est « une affaire qui risque de ternir mon image et celle du gouvernement ». Il renchérira d’ailleurs, à la suite de cette démission du 23 mai 2001 : « il m’est apparu sur la base de l’idée que je me fais de la fonction de ministre, qu’il était nécessaire que je démissionne ». Le successeur de Macky Sall à la tête de l’assemblée nationale va revenir aux affaires après cet épisode gênant certes mais qui aura démontré toute sa grandeur.
Avec senenews