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Agression de la députée Amy Ndiaye : La Cojecar déclare la guerre à Yewwi Askan wi

Vendredi 2 Décembre 2022


 
Les responsables de la Cojecar se sont réunis en urgence pour se prononcer sur l'agression de la députée Amy Ndiaye à l'hémicycle.  Qualifiant la bastonnade de la députée Amy Ndiaye de "barbarie’’ et d'’’animosité", le Coordonnateur national de la Convergence des jeunes cadres républicains (COJECAR), Samba Ndong et ses camarades, ont déversé leur bile sur les députés Massata Samb et de Mamadou Niang.
 
Selon Ndèye Yacine Sène, l'une des coordinatrices de ladite structure de l'Apr, cette agression ne restera pas sans suite. Car, révèle-t-elle, ils vont porter, dès ce vendredi, une plainte auprès du procureur de la République pour que ces parlementaires soient traduits devant la justice. Elle vilipende l'attitude des députés de l'opposition, notamment ceux de Yewwi Askan wi depuis le début de cette 14e législature. Ces jeunes cadres de l'Apr déclarent ainsi la guerre à la formation politique de Serigne Moustapha Sy et à la coalition Yewwi Askan wi. Selon Matamba Bâ, la Coordinatrice de la Cojecar de Matam : « La guerre vient de commencer. » « Un homme qui frappe une femme, ce n'est plus un homme. Un homme qui n'a pas de maîtrise devant une femme n'est plus un homme. Être homme c'est avoir de la pitié, de la tendresse et de l'amour envers les femmes », a-t-elle asséné, accusant le député Massata Ndong d'avoir provoqué cette situation.
 
Prenant la balle au rond, Samba Ndong, le patron de la Cojecar crucifie les députés de l'opposition. "C'est à la limite un comportement animalier à l'état primate. Je pense que ces députés de Yewwi Askan wi en venant à l'Assemblée nationale, étaient à l'état d'ébriété. Ils étaient ivres de bière. S'ils avaient leurs têtes entre les épaules, Massata Samb et Mamadou Niang n'allaient pas donner des coups à une dame, une brave dame exceptionnelle à qui je renouvelle mon engagement envers non seulement le président de la République. »  « Et je prends acte, à partir d'aujourd'hui jusqu'à la fin de cette législature, je serai son garde de corps parce que je suis un maître en arts martiaux. Je serai son garde du corps et toute personne qui voudra l'attaquer doit passer sur moi. Ça, je ne badine pas parce qu’elle a défendu son parti », a-t-il menacé. « On n'est pas au Gamou ou au Magal. On est en politique et en politique, il faut savoir donner des coups, mais il faut savoir encaisser aussi. La politique n'a pas de sentiments, la politique n'a pas de religion. Si on est en Gamou, on part à Tivaouane voir nos marabouts leur demander des prières. Le président du PUR, Serigne Moustapha Sy, est entré dans la politique, il doit donner des coups, mais il doit aussi s'attendre à en recevoir", a-t-il martelé. Samba Ndong et Cie préviennent que ce sera maintenant "œil pour œil, dent pour dent" pour ceux qui s'aventureront à s'attaquer à leur mentor, le président Macky Sall. « Je suis prêt à donner ma vie pour défendre le président Macky Sall », a-t-il ressassé.
 
La candidature, dite troisième du président Macky Sall, s'est invitée à la conférence de presse. Et sur ce, ces jeunes républicains ont défendu bec et ongle cette candidature jugée par l'opposition illégale et anticonstitutionnelle.
 
Par Souleymane SANÉ
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