Un scandale familial aux allures d’affaire d’État secoue l’Afrique du Sud. Au cœur de la tempête : Duduzile Zuma-Sambudla, fille de l’ancien président Jacob Zuma et désormais députée du parti MK. Elle est visée par une enquête policière après de graves accusations formulées… par sa propre sœur.
Selon une déclaration sous serment transmise aux autorités, Duduzile Zuma-Sambudla aurait joué un rôle central dans le recrutement de jeunes Sud-Africains envoyés combattre en Ukraine aux côtés de forces russes. La police sud-africaine confirme mener des investigations sur ces allégations, qui impliquent également deux autres personnes.
Les trois suspects sont accusés d’avoir facilité le départ de 17 Sud-Africains dont la présidence a récemment évoqué le calvaire, affirmant avoir reçu des appels de détresse de ces hommes piégés dans la région ukrainienne du Donbass.
D’après la police, « les hommes ont été attirés en Russie sous de faux prétextes et remis à un groupe de mercenaires russes pour combattre dans la guerre ukrainienne sans le savoir et sans leur consentement ».
Cette affaire survient alors que des mercenaires africains sont déjà signalés dans les deux camps du conflit russo-ukrainien, déclenché en 2022.
La législation sud-africaine interdit formellement à ses citoyens de rejoindre une armée étrangère sans autorisation gouvernementale, exposant les suspects à de lourdes poursuites.
Avec AFP
Selon une déclaration sous serment transmise aux autorités, Duduzile Zuma-Sambudla aurait joué un rôle central dans le recrutement de jeunes Sud-Africains envoyés combattre en Ukraine aux côtés de forces russes. La police sud-africaine confirme mener des investigations sur ces allégations, qui impliquent également deux autres personnes.
Les trois suspects sont accusés d’avoir facilité le départ de 17 Sud-Africains dont la présidence a récemment évoqué le calvaire, affirmant avoir reçu des appels de détresse de ces hommes piégés dans la région ukrainienne du Donbass.
D’après la police, « les hommes ont été attirés en Russie sous de faux prétextes et remis à un groupe de mercenaires russes pour combattre dans la guerre ukrainienne sans le savoir et sans leur consentement ».
Cette affaire survient alors que des mercenaires africains sont déjà signalés dans les deux camps du conflit russo-ukrainien, déclenché en 2022.
La législation sud-africaine interdit formellement à ses citoyens de rejoindre une armée étrangère sans autorisation gouvernementale, exposant les suspects à de lourdes poursuites.
Avec AFP

