L’ancien ministre de la Justice du Sénégal, Ismaïla Madior Fall, comparaîtra devant la Haute cour de justice, à la suite d’une mise en accusation adoptée par la commission des lois de l’Assemblée nationale. Il lui est reproché d’avoir exigé la somme de 250 millions FCFA d’un investisseur privé, en échange d’un accord favorable pour un projet de centre de surveillance électronique.
Contrairement à plusieurs anciens membres du gouvernement visés par des enquêtes liées aux Fonds de riposte contre la Covid-19, le cas d’Ismaïla Madior Fall s’en distingue par sa nature : les faits qui lui sont reprochés ne relèvent pas de la gestion de la pandémie, mais d’une affaire spécifique de corruption administrative dans le cadre de ses fonctions ministérielles.
Les débats au sein de la commission des lois ont été particulièrement animés. Selon plusieurs sources parlementaires, une partie des commissaires a exprimé des réserves sur le caractère probant des éléments à charge, estimant que les accusations manquaient de consistance pour justifier une telle procédure. D’autres, en revanche, ont salué la décision d’aller jusqu’au bout, y voyant une volonté politique de rompre avec l’impunité et de poser les bases d’une gouvernance exemplaire.
À l’issue des discussions, la commission a voté à la majorité en faveur du projet de loi de mise en accusation, ouvrant la voie à un procès devant la juridiction compétente pour les ministres : la Haute cour de justice.
Contrairement à plusieurs anciens membres du gouvernement visés par des enquêtes liées aux Fonds de riposte contre la Covid-19, le cas d’Ismaïla Madior Fall s’en distingue par sa nature : les faits qui lui sont reprochés ne relèvent pas de la gestion de la pandémie, mais d’une affaire spécifique de corruption administrative dans le cadre de ses fonctions ministérielles.
Les débats au sein de la commission des lois ont été particulièrement animés. Selon plusieurs sources parlementaires, une partie des commissaires a exprimé des réserves sur le caractère probant des éléments à charge, estimant que les accusations manquaient de consistance pour justifier une telle procédure. D’autres, en revanche, ont salué la décision d’aller jusqu’au bout, y voyant une volonté politique de rompre avec l’impunité et de poser les bases d’une gouvernance exemplaire.
À l’issue des discussions, la commission a voté à la majorité en faveur du projet de loi de mise en accusation, ouvrant la voie à un procès devant la juridiction compétente pour les ministres : la Haute cour de justice.

