
Le Premier ministre Ousmane Sonko, accompagné de certains de ses ministres, a récemment accusé Macky Sall ainsi que des membres de l’ancien régime et des bailleurs de fonds de manipuler les chiffres concernant la dette et le déficit budgétaire. En réaction à ces accusations, le parlementaire Abdou Mbow a répondu sur le plateau du "Jury du dimanche", en qualifiant ces allégations de pures manipulations.
« Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu de détournement, mais les propos d'Ousmane Sonko concernant l'État central relèvent de l'utopie », a-t-il déclaré. Abdou Mbow a ajouté : « Ce n'était pas le discours d'un Premier ministre face à la presse, mais celui d'une tête de liste préoccupée par la majorité lors des prochaines élections législatives. »
Il s'est également montré désolé de constater que « l'ancien maire de Ziguinchor, devenu Premier ministre, choisit le jour de la commémoration du naufrage du 'Joola' pour porter des accusations sans fondement. Leurs mensonges les rattrapent. Ils sont sans programme ; le projet n'existe pas, et ils n’ont pas de référentiel. Lorsqu'un régime est élu avec un programme, il doit proposer une loi de finances rectificative. Pourtant, ils continuent de travailler sur la base de la loi de finances initiale de l'ancien régime. Bien que je sois d'accord sur l'importance de faire un état des lieux, ils ont même été forclos par rapport à la Cour des comptes. »
Pour appuyer son argumentation, Abdou Mbow a précisé : « Concernant la dette, ils évoquent un déficit de 10 % alors que l'annonce initiale était de 0,5 %. La dette au Sénégal se compose de deux éléments : la dette intérieure et la dette extérieure. De plus, lorsqu'il s'agit de la dette extérieure, il faut prendre en compte certaines pratiques, comme les facilités du FMI qui permettent de lever des fonds sur le marché national auprès des banques. Ces deux éléments constituent la dette de l'État, qui est différente de la dette contingente. Ousmane Sonko a amalgamé la dette intérieure et extérieure, ainsi que les facilités accordées au gouvernement sénégalais, ce qui l'a conduit à annoncer des chiffres de 15 000 milliards de dettes, en concluant que l'État n’a pas été transparent. »
Abdou Mbow a poursuivi en déclarant que ce n'était pas une nouveauté. « On a dit que la dette de l'État central est totalement différente de ce que j'ai expliqué précédemment. S'il regroupe les deux, cela entraînera inévitablement un déficit de 10 % au lieu de 5 % comme annoncé par l'État. Les 1 800 milliards qu'il mentionne proviennent des fonds levés ici avec les banques nationales », a-t-il clarifié.
« Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu de détournement, mais les propos d'Ousmane Sonko concernant l'État central relèvent de l'utopie », a-t-il déclaré. Abdou Mbow a ajouté : « Ce n'était pas le discours d'un Premier ministre face à la presse, mais celui d'une tête de liste préoccupée par la majorité lors des prochaines élections législatives. »
Il s'est également montré désolé de constater que « l'ancien maire de Ziguinchor, devenu Premier ministre, choisit le jour de la commémoration du naufrage du 'Joola' pour porter des accusations sans fondement. Leurs mensonges les rattrapent. Ils sont sans programme ; le projet n'existe pas, et ils n’ont pas de référentiel. Lorsqu'un régime est élu avec un programme, il doit proposer une loi de finances rectificative. Pourtant, ils continuent de travailler sur la base de la loi de finances initiale de l'ancien régime. Bien que je sois d'accord sur l'importance de faire un état des lieux, ils ont même été forclos par rapport à la Cour des comptes. »
Pour appuyer son argumentation, Abdou Mbow a précisé : « Concernant la dette, ils évoquent un déficit de 10 % alors que l'annonce initiale était de 0,5 %. La dette au Sénégal se compose de deux éléments : la dette intérieure et la dette extérieure. De plus, lorsqu'il s'agit de la dette extérieure, il faut prendre en compte certaines pratiques, comme les facilités du FMI qui permettent de lever des fonds sur le marché national auprès des banques. Ces deux éléments constituent la dette de l'État, qui est différente de la dette contingente. Ousmane Sonko a amalgamé la dette intérieure et extérieure, ainsi que les facilités accordées au gouvernement sénégalais, ce qui l'a conduit à annoncer des chiffres de 15 000 milliards de dettes, en concluant que l'État n’a pas été transparent. »
Abdou Mbow a poursuivi en déclarant que ce n'était pas une nouveauté. « On a dit que la dette de l'État central est totalement différente de ce que j'ai expliqué précédemment. S'il regroupe les deux, cela entraînera inévitablement un déficit de 10 % au lieu de 5 % comme annoncé par l'État. Les 1 800 milliards qu'il mentionne proviennent des fonds levés ici avec les banques nationales », a-t-il clarifié.