En conférence de presse tenue le samedi 20 décembre à Nioro, sa base politique, Mamadou Lamine Diouf, responsable du parti La République des Valeurs dans la localité, est longuement revenu sur la situation socio-politique du pays, le parcours de son leader Thierno Alassane Sall, ainsi que sur le dossier sensible de l’ASER. Un discours dense, à la fois politique, historique et accusateur, prononcé devant militants, citoyens et journalistes.
Dès l’entame, Mamadou Lamine Diouf a planté le décor d’un pays en crise, notamment dans le monde rural. « Nous vivons aujourd’hui un moment grave. Un moment décisif. Un moment où nous, du monde rural, sommes dans la détresse », a-t-il déclaré, dénonçant « un accès limité aux services sociaux de base » et une production arachidière « qui ne peut être écoulée ». Selon lui, « le gouvernement est plus enclin à des positionnements en vue des élections à venir qu’à sortir le pays de sa misère ».
Dans un ton grave, le responsable politique a évoqué une rupture inquiétante entre les citoyens et leurs dirigeants. « Jamais, peut-être, la fracture entre les citoyens et leurs dirigeants n’a été aussi profonde », a-t-il estimé, parlant d’un sentiment de trahison largement partagé. « La politique, jadis porteuse d’espoir, est trop souvent devenue synonyme de renoncements, de compromissions et de calculs personnels », a-t-il regretté.
Face à ce tableau sombre, Mamadou Lamine Diouf a voulu opposer ce qu’il considère comme une figure d’exception : Thierno Alassane Sall. « L’histoire du Sénégal s’écrit aussi avec des hommes debout, des hommes qui refusent de courber l’échine lorsque la pression devient insoutenable », a-t-il affirmé, avant d’ajouter : « Parmi ces hommes, une figure s’impose avec constance, force et courage : Thierno Alassane Sall ».
Le conférencier a longuement retracé le parcours académique, professionnel et politique de son mentor. « Thierno Alassane Sall n’est pas le fruit du hasard. Il est le produit de l’effort, de la rigueur et d’une foi profonde en la République », a-t-il soutenu, décrivant un homme pour qui « le savoir n’a de valeur que lorsqu’il est mis au service du peuple ».
Évoquant son engagement précoce, il a rappelé : « À seulement 17 ans, il prenait déjà la tête du mouvement contestataire des élèves de Thiès. Là où d’autres hésitent à parler, lui avait choisi de s’engager ». Pour Mamadou Lamine Diouf, cette constance explique la trajectoire d’un homme passé de l’administration à la politique sans jamais renoncer à ses principes.
L’un des passages les plus appuyés de son intervention a porté sur ce qu’il qualifie de courage politique. « Ce qui distingue profondément Thierno Alassane Sall, ce ne sont ni ses diplômes ni ses fonctions, mais son courage politique : dire non quand tout pousse à dire oui », a-t-il insisté.
Il a rappelé plusieurs épisodes marquants, notamment son refus de signer certains contrats jugés défavorables à l’État, sa décision de réduire son propre salaire à l’ARTP, ou encore son opposition à des accords énergétiques controversés. « À chaque fois, il a choisi l’intérêt général plutôt que le confort personnel », a-t-il martelé.
L’alerte sur le dossier ASER
La dernière partie de la conférence a été consacrée au dossier de l’ASER, présenté comme un symbole des dérives institutionnelles actuelles. « Le dossier ASER constitue aujourd’hui un révélateur particulièrement inquiétant des dérives institutionnelles en cours », a déclaré Mamadou Lamine Diouf, exprimant son inquiétude face à l’évolution judiciaire de cette affaire.
Il s’est interrogé sur la procédure suivie par la Cour suprême, évoquant des décisions contradictoires et une insécurité juridique préoccupante. « Cette situation interpelle. Elle interroge. Elle inquiète », a-t-il insisté, avant de poser la question centrale : « Où sont passés ces 37 milliards de francs CFA ? »
Pour lui, cette interrogation dépasse le cadre judiciaire. « Cet argent est public. Il appartient aux Sénégalais. Il devait servir à l’électrification rurale et à la dignité de nos villages », a-t-il souligné.
Mamadou Lamine Diouf a appelé les populations de Nioro et l’ensemble des Sénégalais à un choix clair. « Thierno Alassane Sall incarne une autre idée de la politique : une politique de principes, de vérité et de responsabilité », a-t-il déclaré, avant de conclure : « À Nioro, comme partout au Sénégal, notre responsabilité est claire : soutenir ceux qui prouvent, par leurs actes, qu’un autre Sénégal est non seulement possible, mais nécessaire ».
Dès l’entame, Mamadou Lamine Diouf a planté le décor d’un pays en crise, notamment dans le monde rural. « Nous vivons aujourd’hui un moment grave. Un moment décisif. Un moment où nous, du monde rural, sommes dans la détresse », a-t-il déclaré, dénonçant « un accès limité aux services sociaux de base » et une production arachidière « qui ne peut être écoulée ». Selon lui, « le gouvernement est plus enclin à des positionnements en vue des élections à venir qu’à sortir le pays de sa misère ».
Dans un ton grave, le responsable politique a évoqué une rupture inquiétante entre les citoyens et leurs dirigeants. « Jamais, peut-être, la fracture entre les citoyens et leurs dirigeants n’a été aussi profonde », a-t-il estimé, parlant d’un sentiment de trahison largement partagé. « La politique, jadis porteuse d’espoir, est trop souvent devenue synonyme de renoncements, de compromissions et de calculs personnels », a-t-il regretté.
Face à ce tableau sombre, Mamadou Lamine Diouf a voulu opposer ce qu’il considère comme une figure d’exception : Thierno Alassane Sall. « L’histoire du Sénégal s’écrit aussi avec des hommes debout, des hommes qui refusent de courber l’échine lorsque la pression devient insoutenable », a-t-il affirmé, avant d’ajouter : « Parmi ces hommes, une figure s’impose avec constance, force et courage : Thierno Alassane Sall ».
Le conférencier a longuement retracé le parcours académique, professionnel et politique de son mentor. « Thierno Alassane Sall n’est pas le fruit du hasard. Il est le produit de l’effort, de la rigueur et d’une foi profonde en la République », a-t-il soutenu, décrivant un homme pour qui « le savoir n’a de valeur que lorsqu’il est mis au service du peuple ».
Évoquant son engagement précoce, il a rappelé : « À seulement 17 ans, il prenait déjà la tête du mouvement contestataire des élèves de Thiès. Là où d’autres hésitent à parler, lui avait choisi de s’engager ». Pour Mamadou Lamine Diouf, cette constance explique la trajectoire d’un homme passé de l’administration à la politique sans jamais renoncer à ses principes.
L’un des passages les plus appuyés de son intervention a porté sur ce qu’il qualifie de courage politique. « Ce qui distingue profondément Thierno Alassane Sall, ce ne sont ni ses diplômes ni ses fonctions, mais son courage politique : dire non quand tout pousse à dire oui », a-t-il insisté.
Il a rappelé plusieurs épisodes marquants, notamment son refus de signer certains contrats jugés défavorables à l’État, sa décision de réduire son propre salaire à l’ARTP, ou encore son opposition à des accords énergétiques controversés. « À chaque fois, il a choisi l’intérêt général plutôt que le confort personnel », a-t-il martelé.
L’alerte sur le dossier ASER
La dernière partie de la conférence a été consacrée au dossier de l’ASER, présenté comme un symbole des dérives institutionnelles actuelles. « Le dossier ASER constitue aujourd’hui un révélateur particulièrement inquiétant des dérives institutionnelles en cours », a déclaré Mamadou Lamine Diouf, exprimant son inquiétude face à l’évolution judiciaire de cette affaire.
Il s’est interrogé sur la procédure suivie par la Cour suprême, évoquant des décisions contradictoires et une insécurité juridique préoccupante. « Cette situation interpelle. Elle interroge. Elle inquiète », a-t-il insisté, avant de poser la question centrale : « Où sont passés ces 37 milliards de francs CFA ? »
Pour lui, cette interrogation dépasse le cadre judiciaire. « Cet argent est public. Il appartient aux Sénégalais. Il devait servir à l’électrification rurale et à la dignité de nos villages », a-t-il souligné.
Mamadou Lamine Diouf a appelé les populations de Nioro et l’ensemble des Sénégalais à un choix clair. « Thierno Alassane Sall incarne une autre idée de la politique : une politique de principes, de vérité et de responsabilité », a-t-il déclaré, avant de conclure : « À Nioro, comme partout au Sénégal, notre responsabilité est claire : soutenir ceux qui prouvent, par leurs actes, qu’un autre Sénégal est non seulement possible, mais nécessaire ».


