Une affaire de foncier s’est déclarée, ce vendredi 8 juillet au tribunal des flagrants délits de Dakar. El Hadj Mor Ndiaye, né en 1925 à Touba, père de 70 enfants et promoteur immobilier, a été reconnu coupable des délits d’escroquerie et d’abus de confiance portant sur la somme de 19 millions de francs CFA, et condamné à 6 mois de prison ferme. Et à payer un montant de 34 millions de francs CFA aux plaignants, en guise de dommages et intérêts. Les faits remontent depuis 2014.
En effet, le vieux promoteur de 91 ans, avait décidé de vendre des parcelles non aménagées situées à Guédiawaye, précisément dans la zone des Hamos (banlieue dakaroise). Ainsi, les sieurs Cheikh Diop, Mor Ndiaye et son beau-frère Ibrahima Ngom, tous des plaignants, ont décidé d’acquérir une de ces parcelles.
Le mise en cause avait fixé le prix des terrains à 12 millions de francs CFA, après aménagement. Mais, n’ayant pas assez de liquidité pour aménager la zone dont il soutient être le propriétaire, il a demandé aux acheteurs de donner une avance afin qu’il puisse engager les travaux. Et c’est ainsi que le premier lui a versé un montant de 6 millions. Le second et le dernier ont donné la somme de 13 millions.
Après avoir patienté pendant plusieurs mois, sans voir la fin des travaux ni obtenir leur dû, les plaignants ont décidé de porter l’affaire à la justice afin d’obtenir gain de cause. Assis sur une chaise roulante, le vieux Mor Ndiaye, habillé d’une tenue traditionnelle de couleur bleue, la tête bien rasée et couverte d’un bonnet de couleur rouge foncée, a déclaré devant les juges qu’il vend des parcelles depuis 1975, à Dakar.
Avant de soutenir qu’il n’a pas reçu d’argent des mains de Cheikh Diop mais plutôt de son gendre. Toutefois, il a affirmé avoir encaissé les sous de son homonyme Mor Ndiaye et son beau-frère. Face à la fermeté du tribunal, le présumé escroc a demandé qu'on lui accorde un délai d’un mois afin qu’il puisse rembourser les plaignants. Une demande que les juges ont rejetée.
Les avocats de la partie civile, ont tour à tour, soutenu dans leur réquisitoire que El Hadj Mor essaye de tromper la vigilance du tribunal sur cette affaire, en décidant de se présenter sur une chaise roulante comme un malade. Selon eux, le vieux promoteur immobilier s’est basé sur son âge pour commettre son forfait et qu’il n’en est pas à sa première fois. «Mme la présidente, vous avez devant vous, le plus vieux escroc du Sénégal. Il a fait 40 ans d’escroquerie car il a avoué qu’il vend des terrains depuis 1975», a lancé un des avocats des plaignants.
Ce dernier, vu l’importance de la somme due, a demandé au tribunal d’appliquer la loi et demander au mis en cause de payer la somme de 40 millions de francs CFA, en guise de dommages et intérêts, dont 20 pour Mor Ndiaye et les 20 autres pour Ibrahima Ngom. La défense, quant à elle, a balayé d’un revers de main la plaidoirie de la partie civile.
Avant de soutenir : «Mme la présidente, mon client ne fait pas de la manipulation. Il est bien malade et ne peut pas se tenir debout. Et pour preuve, voici un certificat médical qui le prouve. Son médecin lui a prescrit un repos médical de 5 jours mais, c’est moi qui ai demandé au médecin de le laisser venir au tribunal, pour clore une bonne fois pour toute le dossier», a plaidé un des avocats de l’accusé. sENEWEB.COM
En effet, le vieux promoteur de 91 ans, avait décidé de vendre des parcelles non aménagées situées à Guédiawaye, précisément dans la zone des Hamos (banlieue dakaroise). Ainsi, les sieurs Cheikh Diop, Mor Ndiaye et son beau-frère Ibrahima Ngom, tous des plaignants, ont décidé d’acquérir une de ces parcelles.
Le mise en cause avait fixé le prix des terrains à 12 millions de francs CFA, après aménagement. Mais, n’ayant pas assez de liquidité pour aménager la zone dont il soutient être le propriétaire, il a demandé aux acheteurs de donner une avance afin qu’il puisse engager les travaux. Et c’est ainsi que le premier lui a versé un montant de 6 millions. Le second et le dernier ont donné la somme de 13 millions.
Après avoir patienté pendant plusieurs mois, sans voir la fin des travaux ni obtenir leur dû, les plaignants ont décidé de porter l’affaire à la justice afin d’obtenir gain de cause. Assis sur une chaise roulante, le vieux Mor Ndiaye, habillé d’une tenue traditionnelle de couleur bleue, la tête bien rasée et couverte d’un bonnet de couleur rouge foncée, a déclaré devant les juges qu’il vend des parcelles depuis 1975, à Dakar.
Avant de soutenir qu’il n’a pas reçu d’argent des mains de Cheikh Diop mais plutôt de son gendre. Toutefois, il a affirmé avoir encaissé les sous de son homonyme Mor Ndiaye et son beau-frère. Face à la fermeté du tribunal, le présumé escroc a demandé qu'on lui accorde un délai d’un mois afin qu’il puisse rembourser les plaignants. Une demande que les juges ont rejetée.
Les avocats de la partie civile, ont tour à tour, soutenu dans leur réquisitoire que El Hadj Mor essaye de tromper la vigilance du tribunal sur cette affaire, en décidant de se présenter sur une chaise roulante comme un malade. Selon eux, le vieux promoteur immobilier s’est basé sur son âge pour commettre son forfait et qu’il n’en est pas à sa première fois. «Mme la présidente, vous avez devant vous, le plus vieux escroc du Sénégal. Il a fait 40 ans d’escroquerie car il a avoué qu’il vend des terrains depuis 1975», a lancé un des avocats des plaignants.
Ce dernier, vu l’importance de la somme due, a demandé au tribunal d’appliquer la loi et demander au mis en cause de payer la somme de 40 millions de francs CFA, en guise de dommages et intérêts, dont 20 pour Mor Ndiaye et les 20 autres pour Ibrahima Ngom. La défense, quant à elle, a balayé d’un revers de main la plaidoirie de la partie civile.
Avant de soutenir : «Mme la présidente, mon client ne fait pas de la manipulation. Il est bien malade et ne peut pas se tenir debout. Et pour preuve, voici un certificat médical qui le prouve. Son médecin lui a prescrit un repos médical de 5 jours mais, c’est moi qui ai demandé au médecin de le laisser venir au tribunal, pour clore une bonne fois pour toute le dossier», a plaidé un des avocats de l’accusé. sENEWEB.COM
