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1.000 RAISONS D’AVOIR ÉDITÉ DAKARTIMES (Par Mamadou Mouth BANE)

Samedi 12 Septembre 2020

Alors que j’étais dans le moulage politique comme leader d’un mouvement citoyen dénommé «Jubanti Sénégal», un homme, Youssoupha Lakhoune, au cours d’une brève rencontre dans un restaurant de la place, me prodigua ce conseil : «Mouth, viens pratiquer ta profession et laisse la politique». Il ne me le dira pas deux fois ! Cette rencontre informelle avec Youssoupha Lakhoune m’a fait changer de direction. Elle a coïncidé avec les préparatifs des élections législatives, marquées par la débâcle de l’Opposition, en juillet 2017.


 1.000 RAISONS D’AVOIR ÉDITÉ DAKARTIMES  (Par Mamadou Mouth BANE)



Je venais à peine de me relever d’une déception et d’un échec de n’avoir pas pu réussir à réunir les leaders de la Grande Opposition (Manko Wattu Senegal, Taxawu Senegal) d’alors, sur une même liste électorale. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, car j’avais rencontré tous les leaders de cette Opposition pour les sensibiliser sur l’urgence d’aller aux élections sur une même liste : Idrissa Seck, Malick Gakou, Abdoulaye Baldé, Mamadou Lamine Diallo, Oumar Sarr, Abdoul Mbaye, Mamadou Diop Decroix. J’avais aussi envoyé des messages à Me Abdoulaye Wade à Versailles, à Karim Wade à Doha et à Khalifa Sall en prison.


Ma certitude était que "Benno Book Yaakaar" ne pouvait pas gagner les Législatives de 2017 face à ce bloc de l’Opposition unie.  Sans nul doute, Macky Sall allait perdre le pouvoir en 2017 car, avec une majorité à l’Assemblée Nationale, l’Opposition allait imposer une cohabitation au Président Sall. Elle allait, également, s’opposer à la Loi sur le parrainage, à la mise en accusation de Khalifa Sall et la loi d’amnistie en faveur de Karim Wade allait passer comme lettre à la poste. Dépouiller de toutes ses forces politiques, Macky Sall allait tomber dès le premier tour de la Présidentielle de 2019, face à n’importe quel candidat de cette Opposition unifiée. Malheureusement, les opposants avaient des calculatrices, à la place du cerveau, qui leur imposaient des théorèmes fous.


Lorsque je me suis rendu compte que j’étais incapable de fédérer ces opposants, j’ai constaté mon échec et j’ai pris mes distances par rapport à la politique, pour faire ce que j’ai appris et je maitrise, c’est-à-dire écrire. C’est la victoire de Macky Sall aux Législatives de 2017 qui lui a permis de baliser le terrain pour sa réélection, en 2019, face à une Opposition craquelée.


Voilà, pourquoi, Youssoupha Lakhoune n’avait pas besoin de faire une longue plaidoirie pour me convaincre à quitter la scène politique. J’étais déjà convaincu que la politique n’était pas mon milieu, parce que c’est une scène où les egos s’affrontent au détriment de l’unité. Les acteurs politiques avaient d’autres critères d’appréciation, différents du mien, de la situation politique. Moi, je mettais l’intérêt national au-devant, tandis qu’eux, ils avaient leur Parti comme principale préoccupation.


Lorsque la coalition de l’Opposition s’éclate, parce qu’il y avait un désaccord sur la personne qui doit diriger la liste, c’est parce qu’ils ne pensent plus à l’intérêt général. Le même problème s’était posé entre Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng, en 2012, lors du choix du candidat de l’Opposition. Finalement, on aura remarqué que la différence n’est pas aussi grande entre les acteurs politiques. Pour ne pas dire qu’ils ont le même ADN. Je dis alors : «Merci Youssoupha» de m’avoir offert l’opportunité d’exercer ma profession, libéré de toute contrainte de quelque nature qu’elle soit.


Durant ce compagnonnage, j’ai appris à connaître cet homme, Youssoupha Lakhoune, Président-Directeur général de «My Media Group» société éditrice de "DakarTimes". Sa religion, c’est le travail. Le don de soi est sa philosophie. Se mettre au service des autres est la seule chose qu’il sait faire. Il est généreux à l’excès. Homme de l’ombre, il allait s’opposer à la publication de cet éditorial, s’il savait que son nom y serait cité. D’ailleurs, c’est la première fois que son nom est évoqué dans un article de presse, contrairement à la majeure partie des patrons de presse, qui ne se gênent guère de voir leur photo barrer la «Une » de leur journal. Travailleur passionné, entrepreneur infatigable, tout le succès de "DakarTimes" lui revient, exclusivement car, nous n’avons été que les jardiniers de ses rêves, pour reprendre les mots d’Idrissa Seck sur Me Abdoulaye Wade.


Chef d’entreprises, créateur d’emplois, manageur, Youssoupha Lakhoune fait partie des opérateurs économiques sénégalais qui se sont fait tout seul. Il s’est toujours tenu debout sous le soleil, la pluie, le vent ou la neige (en Allemagne), afin de relever des défis, surmontant des obstacles et esquivant les gestes jaloux des mauvais perdants ou éternels méchants. Il est le fondateur de ce canard, "DakarTimes", que vous tenez en mains. Homme de défis, M. Lakhoune est convaincu que le chemin difficile est le meilleur. Voilà pourquoi, nous ne baissons jamais les bras. On se demandera toujours, pourquoi cet homme peut être combattu au sommet de l’État, par des ministres ou des Directeurs généraux ?


Souvent, ses projets sont bloqués par des Autorités, sans qu’il ne crie au secours. Et pourtant, il n’existe pas, dans ce Gouvernement de Macky Sall, un ministre qui a créé plus d’emplois que Youssoupha Lakhoune, qui fait vivre plusieurs pères et mères de famille. Combien d’investisseurs a-t-il fait venir au Sénégal pour des projets de plusieurs milliards ? Beaucoup sont rentrés à cause de la méchanceté gratuite dont il est victime au sein de ce Gouvernement. Malheureusement, voilà le Sénégal ! Ce pays où l’on aime briser l’élan des créateurs d’emploi, aux moments où ils devraient être accompagnés. Monsieur Lakhoune est l’un des principaux imprimeurs de journaux et de sachets en papier du Sénégal. Il est également dans des projets maritimes, entre le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Ghana. Voilà levé, un coin du voile sur le timonier de "DakarTimes". L’aventure a démarré le 29 mai 2017.



 

 1.000 RAISONS D’AVOIR ÉDITÉ DAKARTIMES  (Par Mamadou Mouth BANE)
​ Nous en sommes, aujourd’hui, au 1.000e numéro de "DakarTimes" que vous tenez entre vos mains. Que de péripéties depuis lors ! Au départ, "DakarTimes" était considéré comme un journal de l’Opposition, à cause du Directeur de publication qui était un membre actif de cette Opposition, et même porte-parole. Il fallait se battre pour faire comprendre à nos lecteurs, aux annonceurs et aux tenants du Pouvoir que "DakarTimes" n’est pas financé par l’Opposition. Même certains opposants croyaient que le journal était financé par un des leurs.


Tantôt c’est Abdoul Mbaye, tantôt c’est Malick Gakou, Abdoulaye Baldé ou encore Sidy Lamine Niass. Au lendemain d’un article écrit sur la visite avortée de Maréme Faye Sall à Me Abdoulaye Wade à Fann, des rumeurs ont laissé entendre que le journal appartenait à la Première Dame.  Récemment, lorsque nous avons publié un article sur les Peuls, un internaute a écrit que "DakarTimes" appartient à des lobbies établis à l’étranger, qui veulent détruire le Sénégal. Nous avions pris sur nous, parce que, dans l’exercice de notre profession, notre conscience demeure notre seul maître. Nous ne perdons pas notre temps avec les mauvais lecteurs ou avec ceux qui ont une subconscience aux prismes déformés.


D’ailleurs, nous en rions, car nous étions préparés à cela. Au Sénégal, il y a toujours quelqu’un derrière chaque personne. Les Sénégalais ne reconnaissent que rarement la liberté d’esprit et d’action des autres. Dans ce pays, il n’existe pas de personne méritante, tout le mérite revenant toujours à cet individu invisible qui est derrière. Combien de fois nous avons entendu la question suivante : «Qui est derrière DakarTimes ?». Ces nombreuses paternités attribuées à "DakarTimes" ne font que confirmer son indépendance vis-à-vis des acteurs politiques, des groupes et des clans. Des fois, on attribue la paternité du journal aux opposants ou aux tenants du pouvoir. Finalement, il n’appartient à personne si non aux Sénégalais qui ont fini par l’adopter. L’attachement que les lecteurs ont sur le journal est manifesté par les visites de courtoisie dans notre rédaction, les présents envoyés aux reporters par des anonymes, les appels, les mails et les messages que nous recevons chaque jour.



C’est le lieu de préciser que "DakarTimes" n’est pas un journal 100% sénégalais. Son contenu le confirme. Nous nous ouvrons à l’extérieur, car nous avons compris que le Sénégal vit dans un espace géopolitique traversé par des enjeux économiques, financiers, politiques, religieux et sociaux qui influencent notre quotidien. Parlez de ce qui se passe autour de nous et ailleurs permet aux Sénégalais de mieux appréhender les événements nationaux. Par exemple, "DakarTimes" ne pouvait pas s’abstenir de parler de l’assassinat du Général iranien Souleimani, vu les relations entre le Sénégal et l’Iran, mais aussi au rappel des incidents entre Dakar, Banjul et Téhéran à propos des armes destinées au Mfdc. S’y ajoute la forte communauté chiite qui vit au Sénégal. "DakarTimes" s’est beaucoup intéressé au Hezbollah et ses ramifications au Sénégal et dans la sous-région. La sécurité est au cœur de nos préoccupations, car nous avons très tôt compris qu’il n’y a point d’émergence sans sécurité. C’est qui explique l’intérêt que nous portons à la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.


La particularité de notre ligne éditoriale nous a ouvert les portes de plusieurs ambassades à Dakar et leur reconnaissance. Nous avons fait ce choix et présentons nos excuses aux férus de faits divers. "DakarTimes" est connu pour ses informations de premières mains ; ce qui suscite des sentiments tendancieux chez nos concurrents. Plusieurs fois, des scoops révélés par "DakarTimes" sont repris par d’autres journaux, des radios ou des sites internet sans que la source ne soit citée. On peut en citer, comme seul exemple, l’affaire Akilee, qui a défrayé la chronique et que "DakarTimes" avait déjà révélée, les 01, 06 et 10 février 2020. "DakarTimes" ne dérange pas seulement la classe politico-affairiste, il est traité comme une équation au sein même de sa propre corporation. Par exemple, la radio et la télé de Youssou Ndour ne citent jamais "DakarTimes" dans leurs revues de presse. Cette censure est l’œuvre de deux confrères, qui ont finalement quitté la RFM et la TFM pour fonder leur propre groupe. Nous n’en souffrons point. Sinon, nous allions nous en ouvrir à Youssou Ndour ou à son fils, Birane, avec qui nous entretenons des relations cordiales. Heureusement, cette censure n’a nullement été source de blocage à l’essor du journal. Bien au contraire… C’est le lieu, alors, de remercier vivement le confrère Bougane Gueye Dani, Président du Groupe «DMEDIA», Cheikh Niass, président du Groupe «Walf», El Hadji Ndiaye de la 2STV, le Groupe Sud Communication, la RTS, Rewmi Fm du Président Mbagnick Diop, FEM Fm de la Diva Coumba Gawlo, 7TV de Maïmouna Ndour Faye, mais aussi Serigne Diagne de Dakaractu, Dame Dieng de Leral.net, Mansour Dieng d’«Icone», Babacar Touré («Kewoulo»), Khalil Diémé («Exclusif.net»), Doudou Andy Ngom («Xibaaru»), Salam Fall («Seneweb»), Mamadou Ndiaye («Dakarpost») etc.


Nous sollicitons l’indulgence des confrères dont les noms ou organes ont été omis. "DakarTimes" s’est confronté à des forces politiques et à des intérêts financiers qui ont voulu briser notre plume qui les dérange. Mais, c’est par ignorance de notre engagement soutenu dans la défense de l’intérêt national que ces forces occultes tentent, chaque matin, de nous neutraliser.



D’autres ont essayé, mais leur échec fut retentissant. A chaque fois que nous touchons des intérêts financiers, des groupes se lèvent, utilisant l’arme de l’intimidation. Le mal dont souffre souvent "DakarTimes", c’est l’ostracisme qu’il vit auprès de certains annonceurs proches du Pouvoir. Notre journal était considéré comme un outil médiatique à la solde de l’Opposition. Un jugement faux et inexact ! "DakarTimes" n’est «ni neutre, ni partisan». Nous n’appartenons à aucun clan, à aucun lobby, ni politique, ni ethnique, ni religieux. Nous sommes juste des hommes libres, au service de la patrie, n’en déplaise aux acteurs politiques qui souhaiteraient que "DakarTimes" leur soit inféodés.


Nous ne sommes ni avec le Pouvoir, ni contre le Pouvoir. Nous ne sommes ni contre l’Opposition, ni avec l’Opposition. La société «My Media Group», éditrice du quotidien "DakarTimes", promet des surprises à nos lecteurs. Nous allons, dans les prochains jours, passer à 16 pages pour mieux diversifier notre contenu. Justement, c’est parce que nous visons loin que nous cherchons toujours à rendre performant notre outil. Voilà pourquoi, nous prenons en compte vos suggestions et vos conseils, pour mieux vous servir. 1.000 numéros, c’est encore peu dans la vie d’un journal. Mais, ce n’est pas l’engagement et la volonté d’atteindre les 10.000 voire les 100.000 qui nous fait défaut. Nous irons encore plus loin avec vous.

C’est le lieu de remercier ces Généraux des Armées, ces Hauts fonctionnaires, ces anciens ministres, ces Sénégalais tout court, lecteurs de "DakarTimes" qui ont fini, de par leur soutien, par devenir des membres réels de notre groupe. Des félicitations méritées sont adressées au personnel du groupe : Direction générale, Direction financière, Direction administrative, Directeur de la rédaction, reporters, monteurs, distributeurs, imprimeurs. A ces derniers, nous promettons de meilleures conditions de travailleurs. Incha Allah ! Merci à vous.
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