Né le 6 mai 1960 à Ndalane Malick (arrondissement de Gandiaye, département de Kaolack). Imam Alioune Badara NDAO, est le Fils de El hadji Ousmane NDAO qui était un des plus proches disciples de El Hadji Malick SY.
À l’âge de 6 ans, son père l’envoie avec ses frères à Koki, chez Mouhamad Sakhir LO où il mémorise le Saint Coran en trois ans. De retour à Ndalane Malick, son père l’envoie encore une nouvelle fois à Koki, mais cette fois-ci, ce sera pour enseigner les enfants débutants. Une manière de rendre la monnaie pendant deux ans. Ainsi il retourne de nouveau à NDalane avant d’être renvoie, cette fois-ci, à Ndiaréme au Daara de Serigne Mor Mbaye CISSE où il écrit intégralement deux versions du Saint Coran (Warse et Hafse).
Il s’engage, à l’âge quatorze ans, à étudier les sciences islamiques à travers la zone du Saloum : Diamal, Santhie Diamal, Makka Gouye, Keur Bakary…
C’est après qu’il revienne à Ndalane pour intégrer ensuite l’École Abdoulaye NIASS à Kaolack. Sa première sortie du pays aura lieu après son admission au concours organisé par la Ligue mondiale islamique. Major de ce concours, Imam Alioune Badara NDAO part en Mauritanie pour y subir une formation de deux ans dont les meilleurs sont envoyés en Arabie Saoudite pour parachever leur formation. Il sort deuxième de cette promotion.
À son retour, il s’engage à suivre les pas de ses aïeux c’est-à-dire à enseigner la parole de DIEU. Il commence par prendre en main le Daara de son défunt papa. Sur le plan matrimonial, il s’est marié depuis 1987. Actuellement, il a quatre épouses qui sont Nogoye NDAO, Aîssatou NDAO, Aïda NDAO et Socé SAMB. Elles vivent ensemble à la maison conjugale, à Ngane Alassane Extension. Il a seize enfants. Quant à sa célébrité croissante, elle vient de ses compétences pédagogiques avérées et de sa maitrise du Saint Coran. Ceci fait connaitre au Daara une expansion fulgurante. Mais les ressources agricoles n’étant plus suffisantes pour l’entretien du Daara à cause de la rareté des pluies, il décide alors de le transférer à Kaolack en 1991, au quartier de Passoir Ndorong. En 1994, il déménage à Touba Ndorong Ocas à cause de difficultés liées à l’hébergement.
Les grands projets de l’imam
En 1998, il s’implante au faubourg de la ville de Kaolack, dans les champs de la famille des NDOUR qui dirige ce quartier. C’est là où il demeure jusqu’à nos jours. Son comportement exemplaire, son charisme et son amour pour l’agriculture amènent cette famille à l’octroyer des dizaines d’hectares de terre qu’il exploite avec ses talibés. Son Daara peuplé de plus de cinq cent talibés entretient une partie du marché de Kaolack après les récoltes de pastèque et de Manioc. Cependant il faut préciser qu’Imam NDAO travaille avec ses propres moyens qui sont très rudimentaires. Car il n’a jamais reçu de financement de la part du gouvernement ou d’une quelconque organisation. Imam Alioune Badara NDAO a fait ses démarches auprès de l’autorité scolaire compétente, l’ouverture d’une franco-Arabe est effective dans son quartier. Et quand l’État s’était confronté à des problèmes d’espace pour la construction de cette école, il lui a cédé gratuitement un terrain de 3600 m 2. Il faut noter que depuis la création l’École Franco-Arabe El Hadji Ousmane NDAO qui porte le nom du défunt père de Imam NDAO a toujours fait 100% de réussite à l’entrée en sixième et au CFEE.

