Le sort réservé à Mohamed Bazoum et sa famille suscite de plus en plus d’inquitéudes compte tenu des conditions de détention « qui se détériorent rapidement », selon le Haut-Commissaires de l’ONU aux droits de l’Homme Volker Türk.
La possible intervention militaire de la Cedeao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) fait également craindre pour la sécurité du président. Selon un de ses proches, les putschistes ont brandi « la menace » de s’en prendre à lui si une telle opération était déclenchée.
D’après Jeune Afrique, Mohamed Bazoum et les membres de sa famille ont été confinés dans le sous-sol de la résidence durant la première semaine de leur détention. Le président n’est en effet pas le seul à être privé de sa liberté. Sa femme, Hadja Hadiza Bazoum, ainsi que son fils de 22 ans, Salem, sont à ses côtés. En revanche, sa fille Zazia, 34 ans, se trouve actuellement à Paris.
Interrogée par le Guardian vendredi, Zazia Basoum a expliqué que ses parents et son frère n’ont pas de viande ou de fruits et de légumes frais pour se nourrir.
« Ils ne peuvent plus manger ce qu’ils avaient dans le frigo », a-t-elle raconté au quotidien britannique. « Ils ont du riz ou des pâtes et ce sont les seules choses qu’ils mangent actuellement , ce qui n’est pas bon pour leur santé. » Mohamed Bazoum et les siens n’ont plus d’accès à l’eau potable et ils n’auront « bientôt plus de gaz leur permettant de cuisiner », s’alarme Zazia Basoum. Selon elle, ce manque de nourriture a déjà eu de lourdes conséquences. Son père et sa mère ont chacun perdu 5 kg quand Salem en aurait perdu 10. Une façon pour elle de mettre la pression sur la CEDEAO qui tarde à envoyer ses troupes au Niger.
Sans soins ni électricité
Le président nigérien s’inquiète énormément pour la santé de son fils. « Il souffre d’une maladie cardiaque et a besoin de voir un docteur », a-t-il confié ces derniers jours à l’ON Human Rights Watch. Les putschistes n’autorisent cependant aucune visite du médecin de Mohamed Bazoum ou de son avocat. Depuis le 2 août, la famille présidentielle est également privée d’électricité. De nombreux Nigériens sont touchés par des coupures de courant depuis le coup d’État et la décision par le Nigeria de ne plus fournir son voisin en électricité. Selon Zazia Bazoum, le fait que sa famille n’a plus d’électricité est pourtant un choix délibéré de la junte. « Ils sont constamment dans le noir et il fait très chaud dans la résidence », souligne-t-elle.
On ignore exactement comment Mohamed Bazoum parvient à communiquer avec l’extérieur. La semaine dernière, l’ambassadrice du Niger en France, Aïchatou Boulama Kané, a déclaré sur LCI que le président avait été « privé de ses puces téléphoniques ».
Zazia Bazou affirme de son côté être en contact quasi quotidiennement avec son père, sa mère et son frère. Le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken a aussi eu l’occasion de s’entretenir par téléphone avec Mohamed Bazoum mardi en toute fin de journée.
La possible intervention militaire de la Cedeao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) fait également craindre pour la sécurité du président. Selon un de ses proches, les putschistes ont brandi « la menace » de s’en prendre à lui si une telle opération était déclenchée.
D’après Jeune Afrique, Mohamed Bazoum et les membres de sa famille ont été confinés dans le sous-sol de la résidence durant la première semaine de leur détention. Le président n’est en effet pas le seul à être privé de sa liberté. Sa femme, Hadja Hadiza Bazoum, ainsi que son fils de 22 ans, Salem, sont à ses côtés. En revanche, sa fille Zazia, 34 ans, se trouve actuellement à Paris.
Interrogée par le Guardian vendredi, Zazia Basoum a expliqué que ses parents et son frère n’ont pas de viande ou de fruits et de légumes frais pour se nourrir.
« Ils ne peuvent plus manger ce qu’ils avaient dans le frigo », a-t-elle raconté au quotidien britannique. « Ils ont du riz ou des pâtes et ce sont les seules choses qu’ils mangent actuellement , ce qui n’est pas bon pour leur santé. » Mohamed Bazoum et les siens n’ont plus d’accès à l’eau potable et ils n’auront « bientôt plus de gaz leur permettant de cuisiner », s’alarme Zazia Basoum. Selon elle, ce manque de nourriture a déjà eu de lourdes conséquences. Son père et sa mère ont chacun perdu 5 kg quand Salem en aurait perdu 10. Une façon pour elle de mettre la pression sur la CEDEAO qui tarde à envoyer ses troupes au Niger.
Sans soins ni électricité
Le président nigérien s’inquiète énormément pour la santé de son fils. « Il souffre d’une maladie cardiaque et a besoin de voir un docteur », a-t-il confié ces derniers jours à l’ON Human Rights Watch. Les putschistes n’autorisent cependant aucune visite du médecin de Mohamed Bazoum ou de son avocat. Depuis le 2 août, la famille présidentielle est également privée d’électricité. De nombreux Nigériens sont touchés par des coupures de courant depuis le coup d’État et la décision par le Nigeria de ne plus fournir son voisin en électricité. Selon Zazia Bazoum, le fait que sa famille n’a plus d’électricité est pourtant un choix délibéré de la junte. « Ils sont constamment dans le noir et il fait très chaud dans la résidence », souligne-t-elle.
On ignore exactement comment Mohamed Bazoum parvient à communiquer avec l’extérieur. La semaine dernière, l’ambassadrice du Niger en France, Aïchatou Boulama Kané, a déclaré sur LCI que le président avait été « privé de ses puces téléphoniques ».
Zazia Bazou affirme de son côté être en contact quasi quotidiennement avec son père, sa mère et son frère. Le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken a aussi eu l’occasion de s’entretenir par téléphone avec Mohamed Bazoum mardi en toute fin de journée.