Le rappeur Xuman a été contacté par «un monsieur» pour lui demander d’écrire une chanson pour Macky Sall en vue de la présidentielle. Il a refusé. «Qui me connaît sait que je ne suis pas du genre à accepter», clame l'intéressé dans un entretien avec Vox Populi.
L'ancien membre de Pee Froisse rapporte avoir dit au «monsieur» : «Vous savez bien que je ne pouvais pas le faire. Si j’écris une chanson et que je me mets du côté de Macky Sall, je me décrédibilise, et je ne vais pas apporter un plus à Macky Sall ; c’est le contraire qui va se passer.»
Xuman de marteler : «J’ai une position de quelqu’un qui dit ce qu’il pense du régime. Si demain je fais une chanson pro-Macky, ça va être contre-productif pour le chef de l’État. Et ils vont dire que je ne le fais pas par conviction, mais parce que j’ai besoin d’argent.»
Cette prise de distance avec le chef de l’État n’empêche pas le rappeur de prendre le contrepied de l’opposition, particulièrement les responsables du Pds, qui martèlent que le pays va mal.
Il dit : «Quand les Sénégalais en avaient eu vraiment marre, ils sont descendus dans la rue sans attendre qu’il y ait un dirigeant de l’opposition qui vient les guider. Je ne peux pas à vrai dire écouter quelqu’un qui a été au pouvoir pendant 12 ans, aujourd’hui me dire que le pays va mal.»
L'ancien membre de Pee Froisse rapporte avoir dit au «monsieur» : «Vous savez bien que je ne pouvais pas le faire. Si j’écris une chanson et que je me mets du côté de Macky Sall, je me décrédibilise, et je ne vais pas apporter un plus à Macky Sall ; c’est le contraire qui va se passer.»
Xuman de marteler : «J’ai une position de quelqu’un qui dit ce qu’il pense du régime. Si demain je fais une chanson pro-Macky, ça va être contre-productif pour le chef de l’État. Et ils vont dire que je ne le fais pas par conviction, mais parce que j’ai besoin d’argent.»
Cette prise de distance avec le chef de l’État n’empêche pas le rappeur de prendre le contrepied de l’opposition, particulièrement les responsables du Pds, qui martèlent que le pays va mal.
Il dit : «Quand les Sénégalais en avaient eu vraiment marre, ils sont descendus dans la rue sans attendre qu’il y ait un dirigeant de l’opposition qui vient les guider. Je ne peux pas à vrai dire écouter quelqu’un qui a été au pouvoir pendant 12 ans, aujourd’hui me dire que le pays va mal.»