C’est un scandale retentissant que révèle le quotidien Libération dans son édition de ce mercredi : Aziz Business Company (ABC), propriété de l’homme d’affaires Aziz Ndiaye, a été victime d’un vol massif orchestré au cœur même de son organisation.
Au total, 6310 bouteilles d’huile “J’adore” de 20 litres ont disparu de l’entrepôt de l’entreprise à Cambérène, pour un préjudice colossal estimé à 101 425 000 francs CFA. Selon Libération, les auteurs présumés de ce détournement sont deux magasiniers, A. Cissé et K. Mbaye, mais surtout M. Lô, ancien directeur commercial d’ABC, décrit par le journal comme « un ami de longue date » d’Aziz Ndiaye. Un détail qui donne à cette affaire une dimension presque tragique : la trahison est venue de l’intérieur.
Une “mafia interne” soigneusement montée
Tout commence lorsque Aziz Ndiaye remarque des irrégularités dans la gestion du stock. Immédiatement, il ordonne un inventaire. Celui-ci met au jour un système de détournement structuré, répété et méthodique, au point d’être qualifié de « mafia » par Libération.
Face à l’ampleur des pertes, le patron d’ABC dépose une plainte à la Section de recherches de Dakar. Les aveux tombent les uns après les autres. Le premier à être arrêté est A. Cissé. Lors de son audition, il passe aux aveux :
Il affirme avoir remis les quantités volées à M. Lô, selon les informations rapportées par Libération.
Le journal précise que M. Lô, considéré comme le cerveau de l’opération, a profité de la période du Gamou de Tivaouane, moment où Aziz Ndiaye était en pleine mobilisation religieuse, pour exécuter son plan. Ensuite, les enquêteurs interpellent K. Mbaye, le second magasinier, qui reconnaît lui aussi l’ampleur de la fraude.
Enfin, ils mettent la main sur M. Lô, le principal mis en cause. Lors de son interrogatoire, raconte Libération, il confesse tout, tout en tentant de minimiser le volume détourné : Il soutient n’avoir volé « que » 6050 bouteilles de 20 litres.
Toujours selon Libération, dans le cadre d’une médiation pénale acceptée par Aziz Ndiaye, M. Lô a déjà restitué 40 millions de francs CFA en espèces, auxquels s’ajoute une voiture estimée à 18 millions.
En tout, il a donc versé 58 millions, soit un peu plus de la moitié du montant total du préjudice. Mais cette restitution ne gomme ni la brutalité de la trahison subie par Aziz Ndiaye, ni la sophistication du réseau mis en place pour siphonner l’un des produits phares de son entreprise.
Au total, 6310 bouteilles d’huile “J’adore” de 20 litres ont disparu de l’entrepôt de l’entreprise à Cambérène, pour un préjudice colossal estimé à 101 425 000 francs CFA. Selon Libération, les auteurs présumés de ce détournement sont deux magasiniers, A. Cissé et K. Mbaye, mais surtout M. Lô, ancien directeur commercial d’ABC, décrit par le journal comme « un ami de longue date » d’Aziz Ndiaye. Un détail qui donne à cette affaire une dimension presque tragique : la trahison est venue de l’intérieur.
Une “mafia interne” soigneusement montée
Tout commence lorsque Aziz Ndiaye remarque des irrégularités dans la gestion du stock. Immédiatement, il ordonne un inventaire. Celui-ci met au jour un système de détournement structuré, répété et méthodique, au point d’être qualifié de « mafia » par Libération.
Face à l’ampleur des pertes, le patron d’ABC dépose une plainte à la Section de recherches de Dakar. Les aveux tombent les uns après les autres. Le premier à être arrêté est A. Cissé. Lors de son audition, il passe aux aveux :
Il affirme avoir remis les quantités volées à M. Lô, selon les informations rapportées par Libération.
Le journal précise que M. Lô, considéré comme le cerveau de l’opération, a profité de la période du Gamou de Tivaouane, moment où Aziz Ndiaye était en pleine mobilisation religieuse, pour exécuter son plan. Ensuite, les enquêteurs interpellent K. Mbaye, le second magasinier, qui reconnaît lui aussi l’ampleur de la fraude.
Enfin, ils mettent la main sur M. Lô, le principal mis en cause. Lors de son interrogatoire, raconte Libération, il confesse tout, tout en tentant de minimiser le volume détourné : Il soutient n’avoir volé « que » 6050 bouteilles de 20 litres.
Toujours selon Libération, dans le cadre d’une médiation pénale acceptée par Aziz Ndiaye, M. Lô a déjà restitué 40 millions de francs CFA en espèces, auxquels s’ajoute une voiture estimée à 18 millions.
En tout, il a donc versé 58 millions, soit un peu plus de la moitié du montant total du préjudice. Mais cette restitution ne gomme ni la brutalité de la trahison subie par Aziz Ndiaye, ni la sophistication du réseau mis en place pour siphonner l’un des produits phares de son entreprise.