Universités Camerounaise: Le harcèlement sexuel fait rage

Mercredi 21 Décembre 2016


Les cris et les plaintes des filles fusent de toute part, les étudiantes mal en point dénoncent les parrainages sexuels qui vont jusqu’à la thèse doctorale.

A l’université de Yaoundé II à Soa, une étudiante en master I témoignait sous cape la montée en puissance du phénomène de harcelèment sexuel du premier niveau jusqu’au sommet académique. Les enseignants ont trouvé un nouveau mode de divertissement dans leur profession libérale. Le sexe frais et moulu des jeunes filles semble combler le déséquilibre financier qu’ils trainent par rapport à d’autres corps de métiers. Par définition, le harcélement sexuel répond à l’attitude selon laquelle une personne manifeste le désir de coucher avec l’autre avec ou sans son consentement. Les hommes tout comme les femmes sont animés par cet instinct de libido au sein de notre société. Dans le milieu socio-professionnelle, dans les familles, les églises ou les associations, le harcelement sexuel a toujours été au rendez-vous dans les rapports hommes-femmes. Mais le milieu académique et le cadre scolaire revêtent un cas particulier et préoccupant dans les dérapages observés chez ceux là appelés à assurer la formation académique de nos enfants. Nos enseignants des universités d’Etat font l’objet d’une serie de dénonciations par les filles victimes de leur harcélement sexuel. Dans cette optique, l’avenir et le bon niveau académique des étudiants sont ménacés et sujets à des tractations au niveau des notes. Le phénomène revèt deux aspects néfastes. La médiocrité et le manque de conscience professionnelle chez nos enseignants d’universités.
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