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Un militaire français tué au Mali

Samedi 5 Novembre 2016

Le véhicule où se trouvait le sous-officier a roulé sur une mine qui a explosé. Ce décès porte à 16 le nombre de militaires tués depuis le début de l'intervention au Mali en janvier 2013.

L'armée française de nouveau endeuillée. Un sous-officier du 515e régiment du train de la Braconne à Brie près d'Angoulême a trouvé la mort au nord du Mali vendredi, a annoncé l'Elysée samedi matin. Ce décès porte à 16 le nombre de militaires tués depuis le début de l'intervention au Mali en janvier 2013.

«Le vendredi 4 novembre 2016, vers 14h00, deux véhicules de l'avant blindé (VAB) appartenant à un convoi logistique de la force Barkhane (Mali), armé par le 515e régiment du train, ont subi une attaque par un engin explosif alors qu'ils faisaient route au nord-est de Kidal», a annoncé le ministère de la Défense. «L'explosion a provoqué la mort du maréchal des logis-chef Fabien Jacq, blessé plus légèrement un autre soldat et commotionné trois autres», a-t-il ajouté. Le convoi d'une soixantaine de véhicules faisait route vers Abeïbera (140 km au nord-est de Kidal) lorsque l'explosion s'est produite au passage d'un des véhicules, a précisé le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Patrik Steiger.

La nature du déclenchement - à distance ou pas - n'est pas encore déterminée, a-t-il ajouté. Les soldats blessés ont été transférés par hélicoptère vers le poste français de Tessalit, plus au nord, où le maréchal des logis-chef, âgé de 28 ans, a été pris en charge par une équipe médicale. Malgré les soins prodigués, il est décédé peu après.
Le président de la République François Hollande a exprimé dans un communiqué son «émotion» et «salué le sacrifice» de ce soldat. «Toute mon estime à ceux qui nous défendent», a également tweeté Manuel Valls.


Engagé dans l'armée depuis neuf ans, Fabien Jacq avait servi au Liban, en Afghanistan et une première fois au Mali en 2013. Il avait également participé à deux reprises à l'opération Sentinelle, mise en place sur le territoire national après les attentats de janvier 2015.

Les dernières pertes françaises au Mali remontaient au mois d'avril, quand trois soldats avaient été tués par l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule blindé, à l'approche de la ville de Tessalit, également dans le nord du Mali. Six soldats français ont pour leur part été blessés légèrement dans des conditions similaires le mois dernier.

Les groupes djihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali en ont été en grande partie chassés à la suite de l'intervention militaire française Serval en 2013. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et de l'ONU (Minusma). Un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes a été signé en mai-juin 2015, mais son application accumule les retards.
L'opération française Barkhane contre les djihadistes, qui s'étend sur cinq pays du Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso), doit procéder à une «montée en gamme» avec la fin de la saison des pluies, fin octobre-début novembre.
Le figaro

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