Alors que la République démocratique du Congo continue d’alimenter le marché mondial en cobalt, cuivre et autres minerais stratégiques, la question du contrôle et de la transformation locale de ces ressources reste au cœur du débat national. Au Katanga, région minière par excellence, des convois entiers de minerais poursuivent quotidiennement leur route vers les frontières, parfois sous escorte, souvent dans l’indifférence générale, alors que les populations locales peinent encore à percevoir les dividendes de cette immense richesse. Dans une déclaration ferme, Béatrice Yav, présidente de la Fondation BK, politologue et Haut-Cadre du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, dénonce une situation devenue intenable.
Selon elle, « des convois entiers de minerais quittent encore le Katanga. Les richesses du pays circulent, mais la prospérité ne suit pas », rappelant que l’exploitation minière ne peut être synonyme de développement tant que l’État se contente d’observer sans maîtriser la chaîne de valeur.
Elle insiste sur la nécessité d’un changement de paradigme : « Un État sérieux contrôle, transforme et protège ses ressources, il ne les regarde pas partir », fustigeant la faiblesse persistante de la gouvernance minière ainsi que la porosité des circuits d’exportation.
Mme Béatrice Ya, la souveraineté économique de la RDC passe inévitablement par la maîtrise totale de ses ressources naturelles. La déclaration de la Fondation BK vient renforcer cette ligne politique, en soulignant que la RDC ne peut prétendre au développement tant que ses minerais quittent le pays « bruts », au profit d’industries étrangères qui en tirent la plus grande valeur ajoutée.
Selon elle, « des convois entiers de minerais quittent encore le Katanga. Les richesses du pays circulent, mais la prospérité ne suit pas », rappelant que l’exploitation minière ne peut être synonyme de développement tant que l’État se contente d’observer sans maîtriser la chaîne de valeur.
Elle insiste sur la nécessité d’un changement de paradigme : « Un État sérieux contrôle, transforme et protège ses ressources, il ne les regarde pas partir », fustigeant la faiblesse persistante de la gouvernance minière ainsi que la porosité des circuits d’exportation.
Mme Béatrice Ya, la souveraineté économique de la RDC passe inévitablement par la maîtrise totale de ses ressources naturelles. La déclaration de la Fondation BK vient renforcer cette ligne politique, en soulignant que la RDC ne peut prétendre au développement tant que ses minerais quittent le pays « bruts », au profit d’industries étrangères qui en tirent la plus grande valeur ajoutée.

