Le président félix Tshisekedi fait face à une nouvelle vague de critiques concernant ses dépenses lors du Forum économique mondial de Davos, en janvier 2025. L’activiste panafricaine Natalie Yamb s’est insurgée contre les sommes astronomiques engagées pour ce déplacement alors que la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC) ne cesse de se dégrader.
Dans une publication, Natalie Yamb dénonce le contraste flagrant entre les priorités du gouvernement et les réalités du terrain : « Les soldats FARDC sont payés 100 $ par mois, mais Félix Tshisekedi le jouisseur et sa suite d’incompétents ont dépensé près de 500.000 $ (440.000 CHF) juste pour 6 nuitées d’hôtel à Davos fin janvier 2025. Cela n’inclut pas le déplacement en avion, les voitures, la nourriture, les pass d’entrée pour la délégation du président… »
Le coût exorbitant de ce voyage présidentiel, en pleine crise économique et sécuritaire, suscite de vives réactions au sein de l’opinion publique. Alors que la population congolaise souffre de la précarité et que les Forces armées de la RDC (FARDC) peinent à contenir l’avancée des groupes armés, ces dépenses fastueuses apparaissent comme une provocation.
Une priorité contestée
Ce qui accentue encore la polémique, c’est l’objet de la visite de Tshisekedi à Davos. Selon Yamb, le président congolais s’est rendu au Forum pour promouvoir la création d’une nouvelle réserve naturelle : « Le type est parti là-bas pour parler de la création d’une nouvelle réserve naturelle "le couloir vert Kivu-Kinshasa". Trois semaines plus tard, Goma et Bukavu étaient prises par le M23. »
Le moment choisi pour cette initiative environnementale suscite l’incompréhension. Alors que les forces rwandaises soutiendraient activement les rebelles du M23 dans l’est de la RDC, Tshisekedi semble davantage focalisé sur des projets écologiques que sur la défense de l’intégrité territoriale.
Une gouvernance mise en cause
Dans une publication, Natalie Yamb dénonce le contraste flagrant entre les priorités du gouvernement et les réalités du terrain : « Les soldats FARDC sont payés 100 $ par mois, mais Félix Tshisekedi le jouisseur et sa suite d’incompétents ont dépensé près de 500.000 $ (440.000 CHF) juste pour 6 nuitées d’hôtel à Davos fin janvier 2025. Cela n’inclut pas le déplacement en avion, les voitures, la nourriture, les pass d’entrée pour la délégation du président… »
Le coût exorbitant de ce voyage présidentiel, en pleine crise économique et sécuritaire, suscite de vives réactions au sein de l’opinion publique. Alors que la population congolaise souffre de la précarité et que les Forces armées de la RDC (FARDC) peinent à contenir l’avancée des groupes armés, ces dépenses fastueuses apparaissent comme une provocation.
Une priorité contestée
Ce qui accentue encore la polémique, c’est l’objet de la visite de Tshisekedi à Davos. Selon Yamb, le président congolais s’est rendu au Forum pour promouvoir la création d’une nouvelle réserve naturelle : « Le type est parti là-bas pour parler de la création d’une nouvelle réserve naturelle "le couloir vert Kivu-Kinshasa". Trois semaines plus tard, Goma et Bukavu étaient prises par le M23. »
Le moment choisi pour cette initiative environnementale suscite l’incompréhension. Alors que les forces rwandaises soutiendraient activement les rebelles du M23 dans l’est de la RDC, Tshisekedi semble davantage focalisé sur des projets écologiques que sur la défense de l’intégrité territoriale.
Une gouvernance mise en cause
Pour Natalie Yamb, l’attitude du président congolais reflète un manque de vision et de patriotisme : « Au lieu de travailler à sauver son pays, à protéger ses populations, à préserver l’intégrité territoriale, à construire une armée forte et à réduire drastiquement le train de vie de l’Etat (un député en RDC gagne 25.000 $ par mois, et il y en a 500, je ne parle même pas des ministres), Tshisekedi préfère jouer à Magellan, s’enjaillant à faire le tour du monde pour se présenter en champion de la très idiote lutte "contre le changement climatique." »
Ce constat soulève des interrogations sur les priorités du gouvernement congolais, alors que les populations de l’Est subissent depuis plusieurs années des violences meurtrières.
Pour l’activiste panafricaine, la RDC a besoin d’un dirigeant à la hauteur des défis actuels : « Seul un dirigeant congolais patriote, courageux et intelligent peut tenir en échec Paul "I don’t know" Kagame. Tshisekedi est tout le contraire de ça. »
Les propos de Natalie Yamb résonnent avec une partie de l’opinion congolaise qui attend des mesures concrètes pour contrer l’instabilité dans le Kivu. Alors que les tensions avec le Rwanda persistent et que le M23 continue son avancée, la gouvernance de Félix Tshisekedi se retrouve plus que jamais sous pression.
Ce constat soulève des interrogations sur les priorités du gouvernement congolais, alors que les populations de l’Est subissent depuis plusieurs années des violences meurtrières.
Pour l’activiste panafricaine, la RDC a besoin d’un dirigeant à la hauteur des défis actuels : « Seul un dirigeant congolais patriote, courageux et intelligent peut tenir en échec Paul "I don’t know" Kagame. Tshisekedi est tout le contraire de ça. »
Les propos de Natalie Yamb résonnent avec une partie de l’opinion congolaise qui attend des mesures concrètes pour contrer l’instabilité dans le Kivu. Alors que les tensions avec le Rwanda persistent et que le M23 continue son avancée, la gouvernance de Félix Tshisekedi se retrouve plus que jamais sous pression.