Trois ans après le décès en détention de François Mankabou, supposé membre des « Forces spéciales », l'avocat Me Patrick Kabou est sorti de sa réserve pour dénoncer le silence persistant de la justice sur cette affaire.
« François Mankabou est sous terre, ses bourreaux sur terre, et sa famille, le regard tourné vers le ciel », a-t-il déploré. Me Kabou évoque « trois longues années de souffrance » pour les proches du défunt, toujours sans réponse judiciaire sur les circonstances exactes de sa mort, survenue en juillet 2022 après son interpellation.
Des messes seront célébrées ce dimanche en mémoire de François Mankabou, dont le décès en détention reste entouré de zones d’ombre. « Face au silence de la justice, le seul rempart est la prière », a confié l’avocat.
Pour Me Kabou, cette absence de justice est révélatrice d’un malaise plus profond : « Nous assistons à la mort lente de l’âme de toute une famille, d’une communauté, d’un pays », alerte-t-il. Il rappelle que « les morts n’ont plus droit à la justice », regrettant l’oubli progressif du dossier Mankabou.
Dans un ultime appel à la mémoire collective, Me Kabou a exhorté les Sénégalais à « prier pour François Mankabou, que la justice des Hommes veut oublier, d’une cellule à la morgue ».
François Mankabou était soupçonné d’appartenir à un groupe dénommé « Force spéciale », accusé de préparer un coup contre le régime de Macky Sall. Des accusations largement relayées à l’époque par certains médias privés proches de l’Alliance pour la République (APR).
À l’issue de l’enquête de police, Mankabou n’avait pu être déféré avec ses compagnons d’infortune, car il avait été admis en urgence à l’hôpital, gravement blessé lors de sa garde à vue dans les locaux de la police. Il a succombé à ses blessures le 13 juillet 2022.
L’ancien procureur de Dakar, Hamady Diouf, avait déclaré à la presse, le 14 juillet 2022, que François Mankabou s’était blessé lui-même en cognant les grilles et les murs de sa cellule, et qu’une enquête avait été ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Mais la famille du défunt rejette catégoriquement cette version officielle. Elle soutient que François Mankabou est mort des suites de tortures subies lors de sa garde à vue dans les locaux de la Sûreté urbaine de Dakar dirigée à l'époque le commissaire Bara Sangharé.
« François Mankabou est sous terre, ses bourreaux sur terre, et sa famille, le regard tourné vers le ciel », a-t-il déploré. Me Kabou évoque « trois longues années de souffrance » pour les proches du défunt, toujours sans réponse judiciaire sur les circonstances exactes de sa mort, survenue en juillet 2022 après son interpellation.
Des messes seront célébrées ce dimanche en mémoire de François Mankabou, dont le décès en détention reste entouré de zones d’ombre. « Face au silence de la justice, le seul rempart est la prière », a confié l’avocat.
Pour Me Kabou, cette absence de justice est révélatrice d’un malaise plus profond : « Nous assistons à la mort lente de l’âme de toute une famille, d’une communauté, d’un pays », alerte-t-il. Il rappelle que « les morts n’ont plus droit à la justice », regrettant l’oubli progressif du dossier Mankabou.
Dans un ultime appel à la mémoire collective, Me Kabou a exhorté les Sénégalais à « prier pour François Mankabou, que la justice des Hommes veut oublier, d’une cellule à la morgue ».
François Mankabou était soupçonné d’appartenir à un groupe dénommé « Force spéciale », accusé de préparer un coup contre le régime de Macky Sall. Des accusations largement relayées à l’époque par certains médias privés proches de l’Alliance pour la République (APR).
À l’issue de l’enquête de police, Mankabou n’avait pu être déféré avec ses compagnons d’infortune, car il avait été admis en urgence à l’hôpital, gravement blessé lors de sa garde à vue dans les locaux de la police. Il a succombé à ses blessures le 13 juillet 2022.
L’ancien procureur de Dakar, Hamady Diouf, avait déclaré à la presse, le 14 juillet 2022, que François Mankabou s’était blessé lui-même en cognant les grilles et les murs de sa cellule, et qu’une enquête avait été ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Mais la famille du défunt rejette catégoriquement cette version officielle. Elle soutient que François Mankabou est mort des suites de tortures subies lors de sa garde à vue dans les locaux de la Sûreté urbaine de Dakar dirigée à l'époque le commissaire Bara Sangharé.