Lors de sa première conférence de presse en plus de trois mois, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a exprimé sa volonté de "tendre la main de la paix" à ceux qui la souhaitent, tout en annonçant des progrès dans les négociations pour la libération des otages. Cependant, il a aussi abordé un sujet crucial : son procès pour corruption, qui reprend ce mardi matin dans un sous-sol sécurisé du tribunal de Tel-Aviv, où il est appelé à témoigner.
En réponse aux questions des journalistes, Netanyahu a confirmé qu'il comparaîtrait comme prévu, après huit ans d'attente pour "montrer la vérité". Il a dénoncé un "système" qui, selon lui, a impliqué des enquêtes sévères sur son entourage et la "fabrication" de crimes qu'il n’a pas commis. Ce procès, ouvert en mai 2020, le place face à des accusations de corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires distinctes.
Trois affaires sous enquête
Le Premier ministre israélien est jugé dans trois dossiers principaux : Les produits de luxe : Netanyahu et son épouse Sara sont accusés d'avoir accepté pour plus de 260.000 dollars de cigares, bijoux et champagne de la part de milliardaires en échange de faveurs politiques.
Les pressions médiatiques : Il est poursuivi pour avoir tenté de négocier une couverture médiatique favorable en échange de la promesse d'une législation qui aurait entravé la concurrence d’un journal gratuit. Le cas Bezeq-Walla : Netanyahu est accusé d'avoir facilité une fusion pour un ami proche en échange d’une couverture favorable sur un site d’information.
Un procès controversé
Menachem Klein, politologue, décrit Netanyahu comme un dirigeant autoritaire qui se considère au-dessus des institutions gouvernementales et judiciaires. Selon lui, il voit sa comparution comme une atteinte à son autorité, ce qui expliquerait ses tentatives d'éviter de témoigner. Pourtant, toutes ses requêtes pour repousser le témoignage ont été rejetées, et il devra se présenter devant le tribunal trois fois par semaine. Ce procès historique, où Netanyahu devient le premier chef de gouvernement israélien à être jugé en exercice, continue de marquer un tournant dans la politique israélienne.
En réponse aux questions des journalistes, Netanyahu a confirmé qu'il comparaîtrait comme prévu, après huit ans d'attente pour "montrer la vérité". Il a dénoncé un "système" qui, selon lui, a impliqué des enquêtes sévères sur son entourage et la "fabrication" de crimes qu'il n’a pas commis. Ce procès, ouvert en mai 2020, le place face à des accusations de corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires distinctes.
Trois affaires sous enquête
Le Premier ministre israélien est jugé dans trois dossiers principaux : Les produits de luxe : Netanyahu et son épouse Sara sont accusés d'avoir accepté pour plus de 260.000 dollars de cigares, bijoux et champagne de la part de milliardaires en échange de faveurs politiques.
Les pressions médiatiques : Il est poursuivi pour avoir tenté de négocier une couverture médiatique favorable en échange de la promesse d'une législation qui aurait entravé la concurrence d’un journal gratuit. Le cas Bezeq-Walla : Netanyahu est accusé d'avoir facilité une fusion pour un ami proche en échange d’une couverture favorable sur un site d’information.
Un procès controversé
Menachem Klein, politologue, décrit Netanyahu comme un dirigeant autoritaire qui se considère au-dessus des institutions gouvernementales et judiciaires. Selon lui, il voit sa comparution comme une atteinte à son autorité, ce qui expliquerait ses tentatives d'éviter de témoigner. Pourtant, toutes ses requêtes pour repousser le témoignage ont été rejetées, et il devra se présenter devant le tribunal trois fois par semaine. Ce procès historique, où Netanyahu devient le premier chef de gouvernement israélien à être jugé en exercice, continue de marquer un tournant dans la politique israélienne.