Longtemps dans le collimateur du régime de l’APR, le journaliste Pape Alé NIANG a été placé sous mandat de dépôt hier mercredi après un retour de parquet.
Pape Alé Niang a été envoyé en prison par le juge du 2e cabinet Mamadou Seck. Selon un de ses avocats, Me Khoureyssi BA, le journaliste est poursuivi pour trois chefs d’accusation : « Divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la Défense nationale ; recel de documents administratifs et militaires ; diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques ». Ainsi, suivant la requête du Premier substitut du Procureur, le juge du deuxième cabinet a envoyé le mis en cause en prison.
A Paris les journalistes manifestent, à Dakar c’est silence radio
Depuis son arrestation les syndicats de défense des droits et des intérêts des journalistes n’ont entrepris aucune action d’envergure pour soutenir Pape Alé Niang. Sinon à tenir à tenir des conférences de presse. Il n’est pas même pas prévu une journée sans presse ou encore des sit-in comme ce fut le cas en 2004 quand le journaliste Madiambal Diagne a été arrêté. Pourtant, le pays compte plus d’une centaine d’organes de presse. Ils se sont contentés que des communiqués de presse. Pendant ce temps, du côté de la France, les soutiens du journaliste Pape Alé Niang se manifestent et entendent battre le macadam ce samedi pour exiger la libération de l’administrateur de Dakarmatin.
Pape Alé Niang a été envoyé en prison par le juge du 2e cabinet Mamadou Seck. Selon un de ses avocats, Me Khoureyssi BA, le journaliste est poursuivi pour trois chefs d’accusation : « Divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la Défense nationale ; recel de documents administratifs et militaires ; diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques ». Ainsi, suivant la requête du Premier substitut du Procureur, le juge du deuxième cabinet a envoyé le mis en cause en prison.
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Depuis son arrestation les syndicats de défense des droits et des intérêts des journalistes n’ont entrepris aucune action d’envergure pour soutenir Pape Alé Niang. Sinon à tenir à tenir des conférences de presse. Il n’est pas même pas prévu une journée sans presse ou encore des sit-in comme ce fut le cas en 2004 quand le journaliste Madiambal Diagne a été arrêté. Pourtant, le pays compte plus d’une centaine d’organes de presse. Ils se sont contentés que des communiqués de presse. Pendant ce temps, du côté de la France, les soutiens du journaliste Pape Alé Niang se manifestent et entendent battre le macadam ce samedi pour exiger la libération de l’administrateur de Dakarmatin.