Dans un communiqué officiel , l’édile de Kaolack a vivement dénoncé une opération parallèle organisée sans autorisation municipale. Celle-ci, selon lui, s’est tenue « dans une école publique, à proximité immédiate de [son] domicile », en marge du programme structuré de reboisement lancé par la mairie.
Le maire rappelle que la ville a engagé une ambitieuse initiative verte, reposant sur deux actions majeures : « la plantation de 20 000 mangroves sur le littoral » et « la distribution de 50 000 arbres fruitiers, pour que chaque foyer de Kaolack plante un arbre, dans un esprit structuré, civique et durable ».
C’est dans ce contexte que Serigne Mboup dit avoir été informé d’une action « non autorisée », initiée par une association privée étrangère, et à laquelle le préfet aurait participé, escorté par un impressionnant dispositif sécuritaire. « Après vérification, cette structure s’est révélée être douteuse », affirme le maire, expliquant l’avoir déjà refusée « formellement » pour des pratiques opaques, notamment des levées de fonds à l’étranger au nom de la ville, sans cadre légal.
Face-à-face tendu avec le préfet
La situation a dégénéré sur le terrain. Le maire raconte s’être rendu sur les lieux avec la déléguée du quartier et un doyen de 90 ans, M. Abdoulaye Ndour. Ce qu’il y découvre le choque : « une tentative manifeste de passage en force », accompagnée de « propos outranciers et irrespectueux du représentant de l’État ». Il remercie toutefois le commandant de police pour « son sang-froid », qui aurait évité l’escalade.
Appuyant ses propos sur des bases juridiques, Serigne Mboup cite plusieurs textes en vigueur. Selon lui, « le Code général des collectivités territoriales » lui donne la pleine autorité sur le domaine communal. Il insiste aussi sur l’article 102 de la Constitution, qui garantit l’autonomie administrative des collectivités, et sur l’article 254 du Code pénal, qui condamne toute entrave à une autorité publique.
Il martèle : « Aucune plantation d’arbre dans un espace public de Kaolack ne peut être réalisée sans autorisation de la Mairie. »
Dans une déclaration empreinte de fermeté, Serigne Mboup fustige l’initiative parallèle qu’il juge « politique, opaque et étrangère à la volonté des citoyens ». Il s’engage à « ne jamais tolérer l’instrumentalisation des quartiers de Kaolack » et appelle à un usage responsable des forces de l’ordre : « Je demande, avec gravité et responsabilité, que le respect des autorités municipales soit garanti. »
Avant de conclure, le maire réaffirme son attachement aux principes républicains : « La Mairie agira toujours avec dignité, rigueur, et loyauté envers la population et les institutions. Kaolack mérite mieux que la confusion des rôles et les conflits d’autorité. »
Appuyant ses propos sur des bases juridiques, Serigne Mboup cite plusieurs textes en vigueur. Selon lui, « le Code général des collectivités territoriales » lui donne la pleine autorité sur le domaine communal. Il insiste aussi sur l’article 102 de la Constitution, qui garantit l’autonomie administrative des collectivités, et sur l’article 254 du Code pénal, qui condamne toute entrave à une autorité publique.
Il martèle : « Aucune plantation d’arbre dans un espace public de Kaolack ne peut être réalisée sans autorisation de la Mairie. »
Dans une déclaration empreinte de fermeté, Serigne Mboup fustige l’initiative parallèle qu’il juge « politique, opaque et étrangère à la volonté des citoyens ». Il s’engage à « ne jamais tolérer l’instrumentalisation des quartiers de Kaolack » et appelle à un usage responsable des forces de l’ordre : « Je demande, avec gravité et responsabilité, que le respect des autorités municipales soit garanti. »
Avant de conclure, le maire réaffirme son attachement aux principes républicains : « La Mairie agira toujours avec dignité, rigueur, et loyauté envers la population et les institutions. Kaolack mérite mieux que la confusion des rôles et les conflits d’autorité. »