Dans une contribution rendue publique, Koccbarma Ndiaye, « patriote dans l’esprit », apporte un éclairage tranché sur les relations entre Ousmane Sonko et le Président Bassirou Diomaye Faye, un duo souvent présenté comme fragilisé par les tensions internes et les débats récents autour de la gouvernance et de la restructuration de la coalition.
Dès l’entame, l’auteur rappelle la profondeur historique de cette alliance fondatrice. Pour lui, « le tandem Sonko–Diomaye n’est pas un simple accord politique, c’est un engagement historique qui oblige les deux hommes à rester à la hauteur des attentes du peuple ». Il insiste sur le fait que Diomaye Faye ne peut être réduit à un simple soutien : « Diomaye n’est pas un “allié”, il est membre fondateur du Pastef, dépositaire du même projet et de la même vision ».
Selon Koccbarma Ndiaye, les deux hommes forment une unité stratégique indissociable : « Sonko et Diomaye ne sont pas deux trajectoires parallèles, mais deux responsabilités liées par un même contrat moral avec le peuple sénégalais ».
Dans sa contribution, il rejette l’idée d’une opposition entre justice et réconciliation. Pour lui, le chef de l’État n’a jamais trahi ses principes : « Le Président Bassirou Diomaye Faye n’a jamais prôné une réconciliation sans justice mais toute revendication de justice fondée sur la précipitation, l’émotion et l’absence de concertation entre les institutions ouvre la porte au chaos ». Il souligne aussi la posture institutionnelle du Président, conscient de charges que la population n’aperçoit pas : « Il est assis sur des informations, des rapports, des données sensibles que le simple citoyen ne voit pas ».
L’auteur rappelle la lourdeur du mandat et de l’engagement citoyen : « Désigner un candidat et le faire élire signifie le placer face à un poids immense de responsabilité, avec l’obligation d’agir avec prudence, cohérence et sens de l’État ».
Une base militante parfois trop émotive
Sans détour, Koccbarma Ndiaye interpelle une partie de la base dite patriote : « Une partie de la base s’est souvent comportée comme une foule numérique, plus prompte à insulter qu’à réfléchir, plus à l’aise dans la calomnie que dans la discipline politique ».
Il estime que certains militants doivent désormais « avoir honte », eux qui utilisaient trop facilement le mot « traître » pour qualifier leurs propres camarades.
Pour lui, ces dérives traduisent une incompréhension de la complexité de la gouvernance : « Ceux qui collent cette étiquette au moindre désaccord révèlent surtout leur propre incapacité à comprendre la complexité d’un projet de gouvernement et d’une transition historique ».
Respect des institutions et discipline politique
La contribution aborde également les tensions internes au sein de la coalition, mais en prenant soin de rappeler l’essentiel : la nécessité de construire un État solide et cohérent. « On ne construit pas un État sérieux avec des militants qui confondent réseau social et direction politique, ni avec des cadres qui laissent prospérer l’injustice en interne », écrit-il.
Pour lui, la voie devient claire : « La meilleure façon de faire de la politique n’est pas d’entretenir la confusion, mais de revenir aux instances du Parti, d’appliquer les textes ».
À ses yeux, le destin du projet doit rester entre les mains « d’une masse consciente, disciplinée, et non manipulable ».
Alors que le duo Sonko–Diomaye semble avoir retrouvé une certaine cohésion, l’auteur estime que la responsabilité se déplace désormais vers les militants. « Soit elle choisit la surenchère, l’émotion, les procès en sorcellerie permanente, soit elle choisit la maturité politique, la vigilance, la critique constructive et le soutien lucide ».
Il redéfinit ce qu’il appelle le véritable patriotisme : « Le patriotisme n’est pas de crier plus fort que les autres, mais de savoir se taire quand il faut, écouter, analyser, accepter la nuance et surtout ne jamais perdre de vue l’essentiel : le Sénégal d’abord, les ego ensuite ».
Koccbarma Ndiaye conclut en rappelant l’objectif supérieur porté par les deux hommes et par ceux qui les soutiennent : « Le peuple n’a pas lutté, souffert, perdu ses fils et ses filles pour qu’on transforme ce moment historique en théâtre de règlements de comptes ».
Et de marteler : « Sonko est Diomaye et Diomaye est Sonko, tant que la boussole reste le peuple et l’horizon reste le développement socio-économique ».
Dès l’entame, l’auteur rappelle la profondeur historique de cette alliance fondatrice. Pour lui, « le tandem Sonko–Diomaye n’est pas un simple accord politique, c’est un engagement historique qui oblige les deux hommes à rester à la hauteur des attentes du peuple ». Il insiste sur le fait que Diomaye Faye ne peut être réduit à un simple soutien : « Diomaye n’est pas un “allié”, il est membre fondateur du Pastef, dépositaire du même projet et de la même vision ».
Selon Koccbarma Ndiaye, les deux hommes forment une unité stratégique indissociable : « Sonko et Diomaye ne sont pas deux trajectoires parallèles, mais deux responsabilités liées par un même contrat moral avec le peuple sénégalais ».
Dans sa contribution, il rejette l’idée d’une opposition entre justice et réconciliation. Pour lui, le chef de l’État n’a jamais trahi ses principes : « Le Président Bassirou Diomaye Faye n’a jamais prôné une réconciliation sans justice mais toute revendication de justice fondée sur la précipitation, l’émotion et l’absence de concertation entre les institutions ouvre la porte au chaos ». Il souligne aussi la posture institutionnelle du Président, conscient de charges que la population n’aperçoit pas : « Il est assis sur des informations, des rapports, des données sensibles que le simple citoyen ne voit pas ».
L’auteur rappelle la lourdeur du mandat et de l’engagement citoyen : « Désigner un candidat et le faire élire signifie le placer face à un poids immense de responsabilité, avec l’obligation d’agir avec prudence, cohérence et sens de l’État ».
Une base militante parfois trop émotive
Sans détour, Koccbarma Ndiaye interpelle une partie de la base dite patriote : « Une partie de la base s’est souvent comportée comme une foule numérique, plus prompte à insulter qu’à réfléchir, plus à l’aise dans la calomnie que dans la discipline politique ».
Il estime que certains militants doivent désormais « avoir honte », eux qui utilisaient trop facilement le mot « traître » pour qualifier leurs propres camarades.
Pour lui, ces dérives traduisent une incompréhension de la complexité de la gouvernance : « Ceux qui collent cette étiquette au moindre désaccord révèlent surtout leur propre incapacité à comprendre la complexité d’un projet de gouvernement et d’une transition historique ».
Respect des institutions et discipline politique
La contribution aborde également les tensions internes au sein de la coalition, mais en prenant soin de rappeler l’essentiel : la nécessité de construire un État solide et cohérent. « On ne construit pas un État sérieux avec des militants qui confondent réseau social et direction politique, ni avec des cadres qui laissent prospérer l’injustice en interne », écrit-il.
Pour lui, la voie devient claire : « La meilleure façon de faire de la politique n’est pas d’entretenir la confusion, mais de revenir aux instances du Parti, d’appliquer les textes ».
À ses yeux, le destin du projet doit rester entre les mains « d’une masse consciente, disciplinée, et non manipulable ».
Alors que le duo Sonko–Diomaye semble avoir retrouvé une certaine cohésion, l’auteur estime que la responsabilité se déplace désormais vers les militants. « Soit elle choisit la surenchère, l’émotion, les procès en sorcellerie permanente, soit elle choisit la maturité politique, la vigilance, la critique constructive et le soutien lucide ».
Il redéfinit ce qu’il appelle le véritable patriotisme : « Le patriotisme n’est pas de crier plus fort que les autres, mais de savoir se taire quand il faut, écouter, analyser, accepter la nuance et surtout ne jamais perdre de vue l’essentiel : le Sénégal d’abord, les ego ensuite ».
Koccbarma Ndiaye conclut en rappelant l’objectif supérieur porté par les deux hommes et par ceux qui les soutiennent : « Le peuple n’a pas lutté, souffert, perdu ses fils et ses filles pour qu’on transforme ce moment historique en théâtre de règlements de comptes ».
Et de marteler : « Sonko est Diomaye et Diomaye est Sonko, tant que la boussole reste le peuple et l’horizon reste le développement socio-économique ».