Le Premier ministre, Ousmane Sonko, s’est rendu, ce week-end, auprès des familles des jeunes Marne Thierno Bâ et Mamadou Dieye, décédés dans des circonstances tragiques lors d’interventions policières à Cambérène. Un déplacement sous le sceau de la compassion, mais aussi de fermeté, alors que l’Exécutif promet toute la vérité sur cette affaire.
« Le peuple souffre. Une atmosphère d’injustice, de répression, de brutalité s’est installée dans le pays. » Face aux familles, Ousmane Sonko, à la fois dans l’émotion et dans la solennité, a pris la parole : « Le gouvernement que je dirige ne se retournera jamais contre son peuple. »
Le déplacement pour présenter ses condoléances aux familles de Marne Thierno Bâ et Mamadou Dieye est aussi une réponse aux nombreuses interpellations qui ont secoué les réseaux sociaux ces derniers jours. Dans une atmosphère de vive émotion, de silence parfois tendu, le chef du gouvernement a écouté les parents et voisins des jeunes tués, les regards restant fixés sur le Premier ministre.
À ses côtés, des notables, des membres du gouvernement, des responsables religieux. Tous écoutent, Sonko répond, entre émotion et fermeté. Face aux familles des victimes, les appels au calme et à l’apaisement résonnent avec insistance. Le chef du gouvernement rappelle les engagements du Président Bassirou Diomaye Faye : « Nous avons hérité d’une situation dégradée, d’injustices cumulées, de violences ancrées dans les pratiques de l’État et de comportements qui ne doivent plus être tolérés. »
Les mesures annoncées par le Premier ministre sont claires : justice, sanctions, restructuration des forces de sécurité.
« Il faut que la vérité éclate. »
Alors que la colère monte dans plusieurs localités, notamment dans la banlieue dakaroise, Ousmane Sonko insiste sur la nécessité d’un État fort mais juste : « Ce n’est pas en tuant la jeunesse que nous allons construire une nation. »
Au moment même où se tenait la rencontre à Cambérène, les forces de sécurité étaient mobilisées dans d’autres zones pour prévenir d’éventuelles manifestations. En étroite coordination avec le ministre de l’Intérieur, jusqu’à 01h du matin, suivant l’évolution des événements, scrutant les rapports sur les arrestations et les manœuvres.
Mais en déliés des mots, le Premier ministre insiste sur l’image qu’il veut imprimer à son mandat : un modèle de sécurité. Écoute, apaisement, responsabilité. Il l’a dit en wolof, en français, en arabe. Et tout au long de sa tournée, les messages ont été clairs. Il a demandé à ses collaborateurs de recueillir les doléances, d’accélérer les procédures judiciaires, de consulter l’Assemblée, même, dès que possible, pour de nouvelles lois sur la sécurité.
Alors que les proches de Marne Thierno Bâ ont évoqué des messages de félicitations envoyés par des autorités, Ousmane Sonko a été clair : « Ce n’est pas cela que l’État doit réserver à des familles, ce n’est pas cela la dignité. »Un moment de solidarité nationale, oui, mais c’est dans le respect, la justice, la vérité, qu’Ousmane Sonko veut gouverner. Il a insisté : « Nous devons sortir de la peur. »
S’adressant aux jeunes, Ousmane Sonko l’a redit, sur le ton grave des convictions : « Je veux qu’il y ait une police, une gendarmerie, mais justes, efficaces et pacifiques. »
« Un État fort et juste, pacifique, mais prêt à protéger ses citoyens. »
Non à la répression, a-t-il martelé. Non à la peur. Il a terminé sa visite en disant aux jeunes : « Je suis là pour écouter et agir, et je ne veux plus jamais que des mères enterrent leurs fils. »
Alors qu’il quitte le lieu de la cérémonie, le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’en finir avec l’impunité. Il a également promis de retourner dans les familles endeuillées avec les premières mesures concrètes. « Je me tiens aux côtés du peuple, même dans les heures les plus extrêmes », a souligné Ousmane Sonko.
L'OBS
« Le peuple souffre. Une atmosphère d’injustice, de répression, de brutalité s’est installée dans le pays. » Face aux familles, Ousmane Sonko, à la fois dans l’émotion et dans la solennité, a pris la parole : « Le gouvernement que je dirige ne se retournera jamais contre son peuple. »
Le déplacement pour présenter ses condoléances aux familles de Marne Thierno Bâ et Mamadou Dieye est aussi une réponse aux nombreuses interpellations qui ont secoué les réseaux sociaux ces derniers jours. Dans une atmosphère de vive émotion, de silence parfois tendu, le chef du gouvernement a écouté les parents et voisins des jeunes tués, les regards restant fixés sur le Premier ministre.
À ses côtés, des notables, des membres du gouvernement, des responsables religieux. Tous écoutent, Sonko répond, entre émotion et fermeté. Face aux familles des victimes, les appels au calme et à l’apaisement résonnent avec insistance. Le chef du gouvernement rappelle les engagements du Président Bassirou Diomaye Faye : « Nous avons hérité d’une situation dégradée, d’injustices cumulées, de violences ancrées dans les pratiques de l’État et de comportements qui ne doivent plus être tolérés. »
Les mesures annoncées par le Premier ministre sont claires : justice, sanctions, restructuration des forces de sécurité.
« Il faut que la vérité éclate. »
Alors que la colère monte dans plusieurs localités, notamment dans la banlieue dakaroise, Ousmane Sonko insiste sur la nécessité d’un État fort mais juste : « Ce n’est pas en tuant la jeunesse que nous allons construire une nation. »
Au moment même où se tenait la rencontre à Cambérène, les forces de sécurité étaient mobilisées dans d’autres zones pour prévenir d’éventuelles manifestations. En étroite coordination avec le ministre de l’Intérieur, jusqu’à 01h du matin, suivant l’évolution des événements, scrutant les rapports sur les arrestations et les manœuvres.
Mais en déliés des mots, le Premier ministre insiste sur l’image qu’il veut imprimer à son mandat : un modèle de sécurité. Écoute, apaisement, responsabilité. Il l’a dit en wolof, en français, en arabe. Et tout au long de sa tournée, les messages ont été clairs. Il a demandé à ses collaborateurs de recueillir les doléances, d’accélérer les procédures judiciaires, de consulter l’Assemblée, même, dès que possible, pour de nouvelles lois sur la sécurité.
Alors que les proches de Marne Thierno Bâ ont évoqué des messages de félicitations envoyés par des autorités, Ousmane Sonko a été clair : « Ce n’est pas cela que l’État doit réserver à des familles, ce n’est pas cela la dignité. »Un moment de solidarité nationale, oui, mais c’est dans le respect, la justice, la vérité, qu’Ousmane Sonko veut gouverner. Il a insisté : « Nous devons sortir de la peur. »
S’adressant aux jeunes, Ousmane Sonko l’a redit, sur le ton grave des convictions : « Je veux qu’il y ait une police, une gendarmerie, mais justes, efficaces et pacifiques. »
« Un État fort et juste, pacifique, mais prêt à protéger ses citoyens. »
Non à la répression, a-t-il martelé. Non à la peur. Il a terminé sa visite en disant aux jeunes : « Je suis là pour écouter et agir, et je ne veux plus jamais que des mères enterrent leurs fils. »
Alors qu’il quitte le lieu de la cérémonie, le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’en finir avec l’impunité. Il a également promis de retourner dans les familles endeuillées avec les premières mesures concrètes. « Je me tiens aux côtés du peuple, même dans les heures les plus extrêmes », a souligné Ousmane Sonko.
L'OBS
