« Si je suis assassiné, n’accusez pas le MFDC » : la mise en garde de Cheikhna Gassama à ses proches

Vendredi 5 Décembre 2025

Cheikhna Gassama, homme d’affaires et leader politique très actif dans le sud du pays, a fait une nouvelle sortie pour s’adresser à ses proches, militants et sympathisants. Dans un live de 26 minutes et 11 secondes, M. Gassama s’est longuement confié à son public, révélant notamment avoir reçu des menaces de mort.
 

« Je voudrais rassurer mes proches : tous ces gens qui s’agitent contre moi ne sont pas des références et ils ne valent pas mieux que moi. Donc, chers amis, mangez, dormez tranquillement et vaquez à vos occupations », a-t-il lancé avant d’entrer dans le vif du sujet.

« Je ne cours après rien. Ma seule préoccupation, c’est le développement de ma région, la Casamance. Et je continuerai à dire la vérité. Personne ne peut m’empêcher de dormir ni de dire ce que j’ai à dire. Ceux qui sont à Ziguinchor et qui ont retardé la région passent tout leur temps à raconter des histoires, à monter les gens les uns contre les autres et à tenter de ternir l’image des honnêtes citoyens. Mes arrière-grands-parents et mes parents sont nés et ont grandi en Casamance. Moi, je suis né et j’ai grandi en Casamance, et j’aime profondément cette région », a-t-il affirmé.

Revenant sur les menaces, il précise : « Une personne m’a appelé depuis le Sénégal hier mercredi pour me menacer de mort. Il a promis de me liquider », a-t-il révélé.
Cheikhna Gassama assure par ailleurs disposer d’informations sur plusieurs manœuvres en cours entre Ziguinchor et la Gambie. « Ce n’est pas la première fois que des gens m’appellent de la Casamance ou de la Gambie pour me menacer de mort. C’est arrivé plusieurs fois. »



Il adresse alors un message poignant à ses proches : « Si vous entendez que je suis décédé, ne portez pas plainte, ne pleurez pas, ne manifestez pas. Je n’ai besoin que d’une seule chose : vos prières. »
 

Il affirme ne pas craindre la mort : « J’ai perdu des parents, mon père notamment… donc je n’ai pas peur de mourir. Je ne suis pas membres du MFDC, ni un trafiquant d’armes ni un dealer. Je suis un musulman pratiquant. »  Il conclut en excluant toute récupération : « Si vous entendez que je suis assassiné, ne dites pas que ce sont les rebelles du MFDC. Ce ne sont pas eux. N’acceptez pas qu’on vous dise que c’est un règlement de comptes. C’est faux. ..» REGARDEZ


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