Grâce à des fonds levés sur le marché obligataire sur les principes de la Finance islamique, le Sénégal s’est donné les moyens de racheter des pans de son patrimoine immobilier, comme les sphères ministérielles de Diamniadio, rapporte "Le Quotidien". Grâce à ces fonds mobilisés par ce biais, le Sénégal deviendra enfin propriétaire des sphères ministérielles de Diamniadio
Ce Sukuk, qui tombe en pleine période de Ramadan, est comme un sukeurou kor (don offert aux croyants en période de carême musulman) pour les finances de l’Etat. Il permettra de réaliser des économies substantielles sur les charges locatives des immeubles de l’Etat, entre autres.
Grâce à ces fonds mobilisés par ce biais, le Sénégal deviendra enfin propriétaire des sphères ministérielles de Diamniadio. Le contrat de crédit-bail qui liait l’Etat, à travers la Sogepa, avec les constructeurs d’Envol Immobilier, aura ainsi été racheté, et la relation modifiée à l’avantage de l’autorité publique. De même, une autre partie des fonds pourra être investie sur «des actifs stratégiques touchant à notre souveraineté ou à forte rentabilité, notamment la prise des participations dans des activités telles que le Port de Ndayane ou encore la Société de gestion de l’Autoroute à péage», souligne le communiqué du ministère des Finances.
En effet, les montants que l’Etat du Sénégal devait payer à Envol Immobilier pourraient dorénavant être mobilisés pour d’autres besoins encore plus importants, en cette période de crise généralisée. Car l’amortissement est largement étendu dans le temps. Les Finances expliquent d’ailleurs : «Avec ce Sukuk, l’Etat du Sénégal initie la première émission avec trois tranches simultanées, une tranche à 7 ans pour un montant de 55 milliards de francs Cfa, une deuxième tranche à 10 ans pour le même montant et une troisième tranche de 15 ans pour un montant de 220 milliards de francs Cfa. Ces différentes tranches ont une marge de profit respective de 5,80 %, 5,95 % et 6,10%.»
Ce Sukuk, qui tombe en pleine période de Ramadan, est comme un sukeurou kor (don offert aux croyants en période de carême musulman) pour les finances de l’Etat. Il permettra de réaliser des économies substantielles sur les charges locatives des immeubles de l’Etat, entre autres.
Grâce à ces fonds mobilisés par ce biais, le Sénégal deviendra enfin propriétaire des sphères ministérielles de Diamniadio. Le contrat de crédit-bail qui liait l’Etat, à travers la Sogepa, avec les constructeurs d’Envol Immobilier, aura ainsi été racheté, et la relation modifiée à l’avantage de l’autorité publique. De même, une autre partie des fonds pourra être investie sur «des actifs stratégiques touchant à notre souveraineté ou à forte rentabilité, notamment la prise des participations dans des activités telles que le Port de Ndayane ou encore la Société de gestion de l’Autoroute à péage», souligne le communiqué du ministère des Finances.
En effet, les montants que l’Etat du Sénégal devait payer à Envol Immobilier pourraient dorénavant être mobilisés pour d’autres besoins encore plus importants, en cette période de crise généralisée. Car l’amortissement est largement étendu dans le temps. Les Finances expliquent d’ailleurs : «Avec ce Sukuk, l’Etat du Sénégal initie la première émission avec trois tranches simultanées, une tranche à 7 ans pour un montant de 55 milliards de francs Cfa, une deuxième tranche à 10 ans pour le même montant et une troisième tranche de 15 ans pour un montant de 220 milliards de francs Cfa. Ces différentes tranches ont une marge de profit respective de 5,80 %, 5,95 % et 6,10%.»

