Quatre mois après l’inoubliable match de Kinshasa pour les éliminatoires du Mondial 2026, le Sénégal et la République démocratique du Congo (RDC) se retrouvent à Tanger pour le choc du groupe B. Il sera question de première place, mais aussi de revanche, dans une affiche qui promet une nouvelle fois.
Après avoir servi de décor aux films Spectre de la saga James Bond, et Jason Bourne : L’Héritage, la ville de Tanger se prête parfaitement à accueillir le troisième volet (et certainement pas le dernier) de la saga « Rumble in the Jungle » entre Lions et Léopards.
Il y aura de l’action au stade Ibn Batouta. Il ne peut en être autrement entre deux équipes qui ont joué sur les nerfs et entretenu le suspense lors de leurs deux dernières rencontres officielles à Diamniadio (1-1) et à Kinshasa (2-3), pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
C’est cette dernière séquence, désormais culte, au Stade des Martyrs, où la RDC rêvait de « maîtriser » le Sénégal, qui fait le plus parler à la veille des retrouvailles entre les Lions et les Léopards, ce samedi à 15h (TU).
Les principaux acteurs, invités vendredi en conférence de presse (les sélectionneurs ainsi que les joueurs Idrissa Gueye et Samuel Moutoussamy), ont tenté de bien jouer leur rôle en essayant de reléguer définitivement cette rencontre au passé. Pourtant, 80 % des questions posées par les journalistes tournaient autour de la « remontada » sénégalaise et de à ses conséquences sur la trame à venir samedi.
« Cela ne sert à rien de trop réfléchir à une revanche, a plusieurs fois évacué Moutoussamy. Pour moi, que ce soit le Sénégal ou une autre équipe, tout ce qu’on veut, c’est gagner le match. Et effectivement, il y a cette petite saveur particulière, mais c’est surtout parce que c’est une grosse équipe d’Afrique. »
Desabre sait mettre le Sénégal en difficulté
Dans le casting pour décrocher le premier rôle pour la finale du 18 janvier, le Sénégal a impressionné par sa maîtrise technique et sa force collective face au Botswana (3-0) mardi dernier, au moment où la RD Congo a davantage souffert contre le Bénin (1-0). Comme lors des deux dernières confrontations, le Sénégal devrait avoir la possession du ballon face à une RDC qui tentera d’exploiter la moindre ouverture, comme lors de la rencontre à Kinshasa où les hommes de Sébastien Desabre menaient 2-0 après un peu plus de 30 minutes de jeu. « Je pense que c’est une situation qu’il faudra éviter cette fois-ci », prévient Idrissa Gana Gueye. Il faudra essayer de ne pas commettre les mêmes erreurs et surtout essayer de marquer le premier but. »
Les hommes de Pape Thiaw abordent ce choc du groupe D sûrs de leur force, détendus, à l’image de la complicité montrée en conférence de presse par le sélectionneur et son joueur Gana Gueye, façon « M » et Bond. En face, Sébastien Desabre reste persuadé que ses Léopards ont les moyens de faire tomber les Lions. « Je pense qu’il n’y a pas beaucoup d’équipes qui ont mis le Sénégal en difficulté comme nous l’avons fait ces trois ou quatre dernières années. »
L’ex-coach de l’Ouganda, éliminé en huitièmes de finale de la CAN 2019 par le Sénégal, s’appuie une statistique encourageante pour teaser l’affiche de samedi : le Sénégal n’a concédé que quatre buts lors de ses seize derniers matchs officiels, dont trois face à la RDC.
C’est une source d’espoir pour un exploit face aux champions d’Afrique 2022, mais il sait que ses hommes devront véritablement sortir le grand jeu pour battre le Sénégal pour la première fois depuis 1969.
Après avoir servi de décor aux films Spectre de la saga James Bond, et Jason Bourne : L’Héritage, la ville de Tanger se prête parfaitement à accueillir le troisième volet (et certainement pas le dernier) de la saga « Rumble in the Jungle » entre Lions et Léopards.
Il y aura de l’action au stade Ibn Batouta. Il ne peut en être autrement entre deux équipes qui ont joué sur les nerfs et entretenu le suspense lors de leurs deux dernières rencontres officielles à Diamniadio (1-1) et à Kinshasa (2-3), pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
C’est cette dernière séquence, désormais culte, au Stade des Martyrs, où la RDC rêvait de « maîtriser » le Sénégal, qui fait le plus parler à la veille des retrouvailles entre les Lions et les Léopards, ce samedi à 15h (TU).
Les principaux acteurs, invités vendredi en conférence de presse (les sélectionneurs ainsi que les joueurs Idrissa Gueye et Samuel Moutoussamy), ont tenté de bien jouer leur rôle en essayant de reléguer définitivement cette rencontre au passé. Pourtant, 80 % des questions posées par les journalistes tournaient autour de la « remontada » sénégalaise et de à ses conséquences sur la trame à venir samedi.
« Cela ne sert à rien de trop réfléchir à une revanche, a plusieurs fois évacué Moutoussamy. Pour moi, que ce soit le Sénégal ou une autre équipe, tout ce qu’on veut, c’est gagner le match. Et effectivement, il y a cette petite saveur particulière, mais c’est surtout parce que c’est une grosse équipe d’Afrique. »
Desabre sait mettre le Sénégal en difficulté
Dans le casting pour décrocher le premier rôle pour la finale du 18 janvier, le Sénégal a impressionné par sa maîtrise technique et sa force collective face au Botswana (3-0) mardi dernier, au moment où la RD Congo a davantage souffert contre le Bénin (1-0). Comme lors des deux dernières confrontations, le Sénégal devrait avoir la possession du ballon face à une RDC qui tentera d’exploiter la moindre ouverture, comme lors de la rencontre à Kinshasa où les hommes de Sébastien Desabre menaient 2-0 après un peu plus de 30 minutes de jeu. « Je pense que c’est une situation qu’il faudra éviter cette fois-ci », prévient Idrissa Gana Gueye. Il faudra essayer de ne pas commettre les mêmes erreurs et surtout essayer de marquer le premier but. »
Les hommes de Pape Thiaw abordent ce choc du groupe D sûrs de leur force, détendus, à l’image de la complicité montrée en conférence de presse par le sélectionneur et son joueur Gana Gueye, façon « M » et Bond. En face, Sébastien Desabre reste persuadé que ses Léopards ont les moyens de faire tomber les Lions. « Je pense qu’il n’y a pas beaucoup d’équipes qui ont mis le Sénégal en difficulté comme nous l’avons fait ces trois ou quatre dernières années. »
L’ex-coach de l’Ouganda, éliminé en huitièmes de finale de la CAN 2019 par le Sénégal, s’appuie une statistique encourageante pour teaser l’affiche de samedi : le Sénégal n’a concédé que quatre buts lors de ses seize derniers matchs officiels, dont trois face à la RDC.
C’est une source d’espoir pour un exploit face aux champions d’Afrique 2022, mais il sait que ses hommes devront véritablement sortir le grand jeu pour battre le Sénégal pour la première fois depuis 1969.