Le Collectif des ex-détenus politiques et victimes des événements de 2021-2024 (CODEPS) a annoncé ce vendredi 30 mai 2025 le décès de Mamadou Baldé, âgé de 30 ans, fils unique de sa mère, survenu à la Sicap Karack. Dans un communiqué transmis à la presse, l’organisation exprime sa profonde tristesse et présente ses condoléances à la famille éplorée.
Le CODEPS affirme que ce nouveau drame s’ajoute à une série de décès enregistrés parmi ses membres, tous survenus après leur libération, et attribués à des maladies contractées ou aggravées durant leur détention. Le collectif pointe du doigt les autorités actuelles, les tenant pour responsables de l’absence de prise en charge sanitaire des victimes.
Le document souligne que les nouvelles autorités « ont failli à leur devoir d’assurer une assistance médicale adéquate », mentionnant notamment la responsabilité du Chef du Gouvernement et du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Depuis leur élargissement, les anciens détenus affirment faire face à une marginalisation accrue. « Beaucoup d’entre nous se sont heurtés à un défi encore plus grand que la détention elle-même : la réinsertion dans une société qui nous a abandonnés », peut-on lire dans le communiqué.
Le CODEPS insiste sur le fait que les anciens détenus ne doivent pas être perçus comme des bénéficiaires de privilèges mais comme des citoyens ayant payé un lourd tribut pour défendre des principes démocratiques. À ce titre, leur réintégration doit être considérée comme une exigence morale et une dette nationale.
Le collectif regrette un sentiment généralisé d’abandon et estime que l’État refuse de reconnaître leur combat. Il considère que l’assistance aux anciens détenus relève d’une obligation de justice plutôt que d’un geste humanitaire. Il s’agirait, selon lui, d’un acte symbolique fort qui permettrait de reconnaître leur lutte et de lui donner un sens.
Le CODEPS va plus loin, estimant que la question de la réinsertion dépasse les individus concernés et engage la stabilité du pays. Il met en garde contre le message dangereux qu’enverrait l’indifférence aux défenseurs de la démocratie, à savoir que la lutte pour la justice serait vaine.
Le collectif rappelle enfin la célèbre maxime de Thomas Sankara : « La liberté sans le pain est une liberté à moitié donnée », soulignant l’importance d’assurer non seulement la libération des individus, mais aussi leur droit à une vie digne.
Le communiqué cite également Nelson Mandela : « La liberté ne signifie rien si elle n’inclut pas la dignité et l’équité pour tous. » En conclusion, le CODEPS appelle les autorités à prendre leurs responsabilités morales et à ne pas perpétuer une injustice.
« Patriote un jour, patriote toujours, pour un Sénégal véritablement souverain et juste », conclut le collectif, qui affirme rester vigilant.
Le CODEPS affirme que ce nouveau drame s’ajoute à une série de décès enregistrés parmi ses membres, tous survenus après leur libération, et attribués à des maladies contractées ou aggravées durant leur détention. Le collectif pointe du doigt les autorités actuelles, les tenant pour responsables de l’absence de prise en charge sanitaire des victimes.
Le document souligne que les nouvelles autorités « ont failli à leur devoir d’assurer une assistance médicale adéquate », mentionnant notamment la responsabilité du Chef du Gouvernement et du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Depuis leur élargissement, les anciens détenus affirment faire face à une marginalisation accrue. « Beaucoup d’entre nous se sont heurtés à un défi encore plus grand que la détention elle-même : la réinsertion dans une société qui nous a abandonnés », peut-on lire dans le communiqué.
Le CODEPS insiste sur le fait que les anciens détenus ne doivent pas être perçus comme des bénéficiaires de privilèges mais comme des citoyens ayant payé un lourd tribut pour défendre des principes démocratiques. À ce titre, leur réintégration doit être considérée comme une exigence morale et une dette nationale.
Le collectif regrette un sentiment généralisé d’abandon et estime que l’État refuse de reconnaître leur combat. Il considère que l’assistance aux anciens détenus relève d’une obligation de justice plutôt que d’un geste humanitaire. Il s’agirait, selon lui, d’un acte symbolique fort qui permettrait de reconnaître leur lutte et de lui donner un sens.
Le CODEPS va plus loin, estimant que la question de la réinsertion dépasse les individus concernés et engage la stabilité du pays. Il met en garde contre le message dangereux qu’enverrait l’indifférence aux défenseurs de la démocratie, à savoir que la lutte pour la justice serait vaine.
Le collectif rappelle enfin la célèbre maxime de Thomas Sankara : « La liberté sans le pain est une liberté à moitié donnée », soulignant l’importance d’assurer non seulement la libération des individus, mais aussi leur droit à une vie digne.
Le communiqué cite également Nelson Mandela : « La liberté ne signifie rien si elle n’inclut pas la dignité et l’équité pour tous. » En conclusion, le CODEPS appelle les autorités à prendre leurs responsabilités morales et à ne pas perpétuer une injustice.
« Patriote un jour, patriote toujours, pour un Sénégal véritablement souverain et juste », conclut le collectif, qui affirme rester vigilant.

